Aujourd’hui, 20 novembre, est la journée internationale des droits de l’enfant. Cette journée tente de faire valoir la convention internationale des droits de l’enfant de 1989. Elle affirme qu’un enfant n’est pas seulement un être fragile qu’il faut protéger mais que c’est une personne qui a le droit d’être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l’endroit du monde où il est né. Et aussi qu’il a le droit de s’amuser, d’apprendre et de s’exprimer.
Cette journée m’a inspiré cet article car les brimades, humiliations, le manque ou encore l’insécurité créent des mécanismes qui à l’âge adulte peuvent continuer à nous limiter, comme s’ils nous poursuivaient bien au-delà de l’enfance.
Et même dans un système familial plutôt respectueux, nous pouvons nous sentir marqué par les mots, les comportements, les comparaisons et les interdits de ceux qui font figure d’autorité ou de nos paires. L’entourage créé un cadre qui borne nos comportements de limites. Ainsi nous apprenons à ne pas prendre trop de place face à ces figurent d’autorités, à ne pas « parler trop fort », à ne pas exprimer notre « colère » ou nos fragilités, à ne pas bouger… et puis derrière les interdits se dessinent les obligations : réussir à l’école, être sage, être poli, être fort en sport, avoir plein d’amis…réussir sa vie, à tout prix !
Alors pour se faire accepter et souvent sans même s’en rendre compte nous empilons les masques : masque de l’enfant sage, fort, drôle… ou au contraire celui qui provoque et fait bêtise sur bêtise et nous nous éloignons d’une liberté personnelle, celle d’être fidèle à soi même…. Pire, comme si cela ne suffisait pas, nous endossons en plus des étiquettes : cancre, enfant timide, enfant qui réussi, celui qui est agité, qui manque de confiance, qui est colérique comme des fardeaux à porter qui nous empêchent de développer d’autres facettes de notre personnalité.
L’âge adulte pourrait alors s’annoncer comme un sésame qui ouvre la porte vers un espace de liberté en dehors de ces contraintes, ou nous redevenons libres de nous réinventer. Et pourtant ces chaînes de contraintes posées il y a longtemps semblent parfois continuer à nous comprimer. Si les adultes ne sont plus là pour nous enjoindre d’être comme ceci ou comme cela, la contrainte s’exerce à un autre niveau, celui de l’habitude, de la résignation, d’une pression personnelle, de croyances.
Des périodes de contraintes nous ressortons souvent avec un besoin de liberté. A l’image de la société tout entière qui trop comprimée est poussée à la rébellion voire la révolution. Alors si vous deviez faire votre propre révolution et déclarer les droits qui sont important pour vous… quels seraient-ils ? Et surtout les respectez vous aujourd’hui ?
Et ce peut être des choses si simples et évidentes telles que :
le droit de se tromper
le droit d’être triste, parfois
le droit d’être joyeux, d’autres fois
le droit d’apprendre, toujours
le droit de dire non aux autres
le droit de me dire oui à moi
le droit de changer d’avis
le droit de me sentir faible, parfois
le droit de s’affirmer
le droit de pleurer
le droit de rire haut et fort
le droit de déplaire aux autres
le droit de vivre tout simplement
le droit d’avoir peur
le droit d’être différent
le droit de rêver
S’accorder certains droits qui nous ont manqué pour s’autoriser à reconquérir un nouveau pan de l’histoire de sa vie. C’est évoluer vers une identité plus libre, plus forte, projetant devant nous un avenir teinté de l’envie d’avancer et de se découvrir toujours un peu plus à la lumière des événements qui jalonnent notre vie.
Il n’y a qu’un pas entre une prise de conscience et un changement. Parfois pour faire ce pas il y a juste besoin d’un petit coup de pouce, les séances d’hypnose sont là pour ça !