Il n’est pas nécessaire d’être grand pour avoir des soucis qui empiètent sur le bien être, qui tracassent et qui pèsent !
Et un souci assez récurrent en séance avec les enfants est celui de l’ énurésie nocturne, autrement dit des pipis au lit …
Préalable : l’importance de la consultation médicale
Avant toute séance d’accompagnement il est important d’avoir fait un point médical auprès d’un pédiatre. En effet, cela permet d’évacuer une éventuelle cause physiologique ou un lien avec une pathologie sous – jacente.
Ceci précisé, je vous propose de regarder d’un peu plus prés quelques questions qui peuvent tourner autour de cette problématique.
Les différents types d’énurésie nocturne
L’énurésie se divise en deux catégories :
– l’énurésie primaire :
L’enfant n’a pas eu de période de propreté la nuit.
– l’énurésie secondaire :
L’enfant a déjà eu une période de propreté assez longue ( le repère de 6 mois est parfois proposé).
Quelle sont les causes ?
Elles peuvent être physiologiques, en lien avec un sommeil profond et un réflexe de miction qui n’est pas encore mature. Parfois, surtout en cas d’énurésie secondaire, les causes peuvent être psychologiques. Elle peut ainsi survenir après un déménagement, une période de stress, un changement au sein de la famille.
Quand consulter ?
Le repère est la gêne de l’enfant et son envie de se libérer de ce problème ! Pour donner une idée plus précise il est rare de faire des séances avant 6 ans, sauf si l’enfant en émet le besoin.
Consulter est important si cela touche l’estime de l’enfant, ou le prive à niveau social de certaines activités et qu’il s’en plaint, comme par exemple aller dormir chez un copain, ou partir en colonie.
Comment abordons-nous l’ énurésie en séance ?
Nous commençons souvent par dédramatiser, s’il a su apprendre en journée il saura faire de même pour la nuit et ensemble nous cherchons accélérer ce nouvel apprentissage ! Et pour ça, notre meilleur allier est le jeux et l’imaginaire !
Le but de l’hypnose est en effet d’activer l’imaginaire pour venir pousser le corps à se mobiliser… pour stimuler les capacité présentes en journée mais qui restent comme endormies la nuit. Cela permet de faire passer le message que les muscles, même la nuit, peuvent rester contractés au niveau de la vessie et au besoin qu’il est possible de sentir si elle est pleine. Et pour évoquer cela avec les enfants nous utilisons des métaphores et des images que nous construisons ensemble de ce qui lui parle.
Et si il y a un axe de travail plus émotionnel alors nous abordons les séances sous cet angle.
En passant par l’imaginaire cela dédramatise et permet d’exprimer ce qu’il n’arrive peut-être pas a être formulé en temps habituel. Nous activons les ressources, les motivations, la confiance pour reprendre la main sur ce mécanisme.