L’ auto-sabotage est un mécanisme redoutable qui parfois se met en travers de nos projets. Peut-être cela vous est-il déjà arrivé d’avoir un objectif, que vous souhaitiez sincèrement atteindre et qui pourtant vous échappait complètement. Comme si une part de vous faisait tout pour vous en priver ?
Allant même jusqu’à vous donner la fâcheuse impression que tout le monde a droit à la réussite dans ce domaine là sauf vous ? Que ce soit professionnel, amoureux, ou dans un domaine plus personnel comme les loisirs nous avons tous des zones où nos efforts ne semblent pas aboutir. Parfois même, plus nous nous concentrons dessus et moins nous y arrivons. Comme si la réussite nous échappait.
Programme inconscient et auto-sabotage
Le propre d’un programme inconscient et d’être ignoré. Les programmes inconscients se mettent en place dès notre plus jeune âge. Ils sont comme des apprentissages que nous avons intériorisés et venant de l’environnement dans lequel nous avons grandi. La première étape est donc de les identifier, car ils sont à l’origine de nombreux conflits. Par exemple « Je souhaite être en couple, mais à chaque qu’une relation se passe bien j’y mets fin. »
Qu’est-ce que je risque si je réussis ?
Il s’agit d’une vraie question à se poser. Prenez le temps de laisser émerger une réponse authentique et sincère.
Peut-être que si l’objectif aboutit cela vous expose à un danger. Par exemple, si j’obtiens ce poste je serai davantage visible et exposé au regard de l’autre. Si j’obtiens le permis, je serai totalement libre et autonome. Si je trouve un partenaire pour me mettre en couple je risque de m’attacher et j’ai peur d’être abandonné.
Identifier l’origine de l’ auto-sabotage
Chaque personne a ses propres peurs. En avoir est parfaitement normal. Il s’agit simplement de les identifier, et d’observer ce que nos peurs protègent. Une fois ce travail fait, alors vous pourrez vous demander si la peur est encore utile aujourd’hui. Beaucoup de peurs naissent dans l’enfance mais ne sont plus utiles arrivés à l’âge adulte.
Prenons l’exemple de la peur de l’abandon. Elle est normale chez le nourrisson et le petit enfant, nous l’avons tous puisque nous avons besoin à ces âges là d’un autre pour pouvoir survivre. À l’âge adulte, même si nous avons besoin de contacts sociaux et d’attachements il ne s’agit plus d’un besoin lié à notre survie. Conscientiser les ressources actuelles permet alors de se détacher de la peur initiale.
S’autoriser à évoluer
Une fois les peurs entendues, confrontées au présent, et si nécessaire rassurées il y a souvent la nécessité de s’autoriser à aller vers la réussite.
Pour cela s’imaginer avec l’objectif déjà atteint et très intéressant car cela permet de s’ouvrir à ce possible et de frayer un chemin vers la réussite. Vous pourrez alors observer si vous vous autorisez vraiment à réussir quelle est votre posture quelles sont vos pensées quelles sont vos nouvelles habitudes etc…
Dans tout ce processus l’hypnose est une aide merveilleuse. Alors si cet article vous parle et que vous ressentez le besoin de vous faire accompagner dans ce processus n’hésitez pas à prendre rendez-vous !
L’ hypnose pour perdre du poids est un outil très efficace qui permet un accompagnement complet permettant d’agir à différents niveaux. Je vous propose ici de découvrir en quoi l’hypnose peut vous aider à perdre du poids.
Se libérer des conditionnements
Notre rapport à la nourriture est conditionné par nos apprentissages précoces. Que ce soit dans les quantités mangées, le choix des aliments, le fait de se resservir ou non, l’obligation de finir une assiette, finir sur une note sucrée…
Parfois, nous avons intégré des habitudes et les maintenons sans même nous en rendre tant elles sont devenues automatiques.
La première étape est de conscientiser les habitudes qui freinent la perte de poids, pour pouvoir s’en libérer et en créer de nouvelles plus adaptées à votre désir de perdre du poids.
Se libérer des compulsions
La compulsion pousse à aller vers la nourriture, comme si pour être bien il n’y avait pas d’autre choix que de manger. C’est bien sûr une illusion. En séance nous travaillons ensemble pour se libérer de ce mécanisme. Et s’il est attaché à un besoin : diminuer le stress, gérer une émotion, se faire plaisir, alors il devient possible de redécouvrir toutes les autres manières de satisfaire ce besoin. Manger redevient alors un choix.
Il est également possible de se défaire des addictions liées à certains aliments tel que le sucre.
Remettre du lien avec le corps
Il est extrêmement rare d’avoir appris à manger en écoutant les besoins du corps. Une fois le mental et l’émotionnel apaisés, cela redevient possible de le laisser nous guider vers les aliments qui lui convienne et vers les quantités justes. Il devient la boussole, assurant chaque jour de respecter le bon apport.
L’ hypnose pour lever les freins
Parfois les habitudes alimentaires sont bonnes, mais le corps garde les calories. Il est possible en hypnose de travailler sur les mécanismes inconscients liés à ce phénomène, pour s’en libérer.
L’ hypnose pour perdre du poids
Si cette approche résonne en vous alors vous êtes le cabinet vous est ouvert. Et vous désirez prendre rendez-vous, vous pouvez consulter l’agenda en ligne.
Vous savez que vous êtes hypersensible et en percevez les inconvénients sans savoir comment les gérer ? Alors l’hypnose est peut-être pour vous !
En effet être hypersensible n’est en aucun une pathologique, toutefois cela peut être source de gêne au quotidien. Je vous propose dans cet article de décrypter les mécanismes de l’hypersensibilité.
La définition de l’ hypersensibilité :
L’hypersensibilité correspond à une perception sensorielle accrue qui se traduit par une plus grande perception du monde qui entoure, de l’environnement. Elle peut également être liée à une sensibilité émotionnelle.
Les principales caractéristiques de l’ hypersensibilité :
Selon des études récentes, une personne sur quatre serait hypersensible, les caractéristique peuvent varier d’une personne à l’autre. L’hypersensibilité correspond à une exacerbation des sens : les stimulis sensoriels sont perçus avec plus d’intensité. Cela peut-être un véritable atout et peut permettre d’exceller dans certains domaine. Beaucoup de musicien par exemple sont hypersensibles.
Cette perception exacerbée de l’environnement joue également sur les relations, car la perception des autres, de leur état et de leur ressenti est également très fine. L’hypersensibilité est souvent liée à une empathie accrue.
Les inconvénients :
Cette capacité à percevoir l’environnement peut, si elle n’est pas maîtrisée ou apprivoisée être source de souffrance. Cela peut vite créer de la fatigue, du stress, de l’anxiété et de l’hyper émotivité.
L’hypersensibilité n’est donc ni positive ni négative. Elle correspond à une capacité développée de perception de l’environnement. Utilisée dans certains domaines, elle peut être source de réussite. Mais au quotidien elle peut également être source de fatigue et de stress. Ainsi avoir des outils pour pouvoir la réguler est fondamental.
L’hypnose pour réguler l’hypersensibilité
Grâce à l’hypnose il devient possible d’être moins perméable à l’environnement dans certaines situations et ainsi de se préserver de la fatigue, du stress et de l’hyper émotivité. L’hypnose est un outil très efficace pour développer des capacités d’auto-apaisement.
Ainsi régulée elle peut devenir un véritable atout et une source d’épanouissement.
Les relations animent nos journées. Que ce soit au travail, en famille ou auprès de nos amis, elles sont à l’origine de beaucoup de nos émotions. Nous en avons besoin, alors nous les cherchons et nous en nourrissons au niveau affectif mais parfois aussi nous les subissons. Elles peuvent aussi bien colorer qu’assombrir le quotidien.
Et il n’est pas rare de remarquer que nous nous retrouvons souvent dans des situations qui se répètent alors qu’elles nous sont inconfortables. Alors comment faire cesser ces dynamiques relationnelles que nous ne souhaitons pas même si nous semblons les attirer voir les créer.
Ces mécanismes inconscients qui impactent nos relations
Nos relations, les personnes que nous attirons ou faisons entrer dans notre entourage, la façon d’échanger avec et de maintenir le lien est en grande partie le résultat d’une dynamique inconsciente. C’est donc sans surprise que l’hypnose permet de faire évoluer notre positionnement et notre manière de vivre les liens avec les autres.
Se libérer du passé pour assainir les relations dans le présent
Lorsqu’une personne commence à devenir importante pour nous, quel que soit le domaine de vie, nous devons beaucoup plus sensible et plus réactif face à ses propos ou ses comportements. Cela montre simplement que l’autre est important pour nous. Et nous déclenchons des mécanismes que nous avons appris bien plus jeune (mécanisme de replis, colère, évitement, tendance à se sacrifier pour l’autre, à s’éloigner pour se sécuriser, ou au contraire chercher beaucoup de proximité pour se rassurer). Sans modifier le passé, il est possible de changer la façon dont il se manifeste dans nos expériences actuelles de vie en libérant les émotions qui n’ont pas pu l’être et en venant combler les besoins qui ont été insatisfaits.
C’est un travail passionnant à mener dès qu’une de vos réactions vous semble excessive, inappropriée et répétitive.
Le bénéfice est de pouvoir assumer pleinement qui nous sommes même quand nous côtoyions des personnes qui nous importent.
Alors si cet article résonne en vous, n’hésitez pas à prendre rendez-vous !
L’état de notre système nerveux fluctue au fil de nos journées et conditionne la manière dont nous traversons les expériences que nous amènent la vie. En comprenant la façon dont il fonctionne et grâce à l’hypnose il est possible d’apprendre à le diriger. Reprendre la main sur les réactions automatiques qui se déploient notamment en situation de stress redevient possible.
Découvrir le fonctionnement de notre système nerveux
Parfois nous plongeons dans un état d’alerte ressentant un stress intense, c’est le système sympathique qui s’active et veille à notre survie. Il nous prépare à combattre ou fuir.
D’autre fois, nous nous sentons comme figé dans un mouvement de replis sur soi vidé de toute énergie, prêt à tout abandonner, c’est le système vagal dorsal qui s’active.
Et puis il y a mes moments où nous sommes pleinement connectés à ce qui nous entoure, aux êtres avec lesquels nous interagissons, la nature…etc. Il n’y alors plus de stress, c’est le système vagal ventral qui fonctionne, les relations avec les autres nous nourrissent et nous apaisent.
Ces trois systèmes sont une cartographie de notre système nerveux tel qu’il est représenté dans la théorie ployvagale développée par Stephen Porges.
Notre système nerveux fonctionne de manière automatique.
Son automaticité nous permet d’être attentif à autre chose, de créer, d’imaginer et d’entrer en contact avec d’autres personnes. Il travaille sans que nous ayons besoin de l’écouter et de le surveiller. Nous dépendons de notre système nerveux qui nous guide et nous protège. Il régule notre respiration, notre rythme cardiaque, donne de l’énergie et rétabliT le calme. Selon son état nous allons avoir certaines émotions ou certains types de pensées.
En apprenant à l’écouter, en percevant ce qui se qui se passe dans notre corps, nous pouvons peu à peu apprendre à mieux le connaître et ainsi réguler notre vie. Il devient possible de percevoir les déclencheurs qui le mettent en alerte, et d’apprendre à le ramener dans une zone de calme.
Il faut donc dans un premier temps comprendre le fonctionnement de notre système nerveux et dans un second temps apprendre à le réguler pour sortir de ses automatismes.
Apprendre à sortir des automatismes
S’installer dans cette démarche permet de lever le mystère sur la façon dont nous interagissons avec le monde. La compréhension de nos ressentis de nos pensées et de nos comportements nous offre la possibilité d’être présent à nos expériences plutôt que d’être pris en otage par elles. A l’inverse lorsque nous réagissons de manière automatique nous sommes submergés par nos émotions, nous perdons le lien avec la capacité de régulation et de réflexion.
En travaillant notre capacité à nous sécuriser et être à l’écoute de notre système nerveux nous créons les compétences pour aborder les expériences avec curiosité et y répondre de manière appropriée au lieu de simplement être en réaction à ce qui nous arrive. Lorsque nous sommes capables de reconnaître un moment de détresse de porter attention à cet état tout en restant en sécurité alors nous accédons à un moment de prise de conscience qui nous permet de ne pas nous laisser entraîner dans la disrégulation.
L’hypnose est un excellent moyen de remettre du lien avec le système nerveux. En séance remettons du lien avec le corps, nous apprenons à en décrypter ces réactions et à conscientiser certaines sensations qui reflètent si nous sommes en état de stress ou de sécurité. Nous apprenons à naviguer d’un état a l’autre et à redevenir le capitaine du navire.
Ces trois mots « Je suis stressé » nous les avons tous prononcé un jour. Pourtant qui peut affirmer être à l’aise avec le stress, au point de pouvoir le réguler, le diminuer ou simplement mieux le supporter.
Si le stress est une problématique commune, il est commun aussi d’être démuni face à lui.
Mais s’il est présent dans nos vies, le subir n’est pas une fatalité, il suffit parfois d’une aide extérieure pour reprendre pied dans une forme de tranquillité.
Quand je suis stressé , est-ce vraiment négatif ?
Le stress se définit comme un ensemble de réactions aussi bien psychiques que physiques associées à une demande ou une pression importante dans notre environnement.
Il peut être positif à condition d’avoir les ressources et le temps nécessaire pour répondre à la demande. Dans ce cas le stress servira simplement de moteur pour passer à l’action et il redescendra naturellement.
En revanche, il devient vite négatif si les ressources et le temps font défaut.
Par ailleurs, il y a une forme de subjectivité dans le stress car la perception de nos ressources est rarement objective ! Ainsi il est possible d’être stressé par un examen, alors même que l’on a assez travaillé et que notre entourage croit en notre capacité.
Les facteurs aggravant du stress
Le stress a tendance à flamber au contact de certains facteurs aggravant :
Une quantité trop importante de choses à faire dans un temps trop limité
Des tâches à accomplir au-dessus de notre savoir-faire
Le caractère imprévisible d’une demande, d’un évenement.
Les tendances personnelles qui sensibilisent au stress
Certaines tendances personnelles vont avoir pour effet d’aggraver le stress comme par exemple le fait d’être :
perfectionniste
de mettre beaucoup d’enjeux dans ce que l’on fait
de manquer d’organisation
Les effets néfastes du stress
Pour repérer si l’on commence à subir un niveau de stress trop important voici quelques symptômes qui sont le signe d’un stress intense et qui c’est installé sur la durée :
une baisse de l’attention qui devient instable et dispersée
une hyper-émotivité
de l’inquiétude et du découragement face à des tâches d’habitude simple
des difficultés à mettre le cerveau au repos
troubles du sommeil
des difficultés à se détendre pour récupérer et profiter des bons moments
Si ces signes se font présent cela peut être le signal que c’est le moment de se faire accompagner pour éviter d’entrer dans une spirale menant à l’épuisement.
L’hypnose dans la gestion du stress
L’hypnose est un réel atout pour apprendre à réguler et gérer le stress.
En séance nous travaillons, entre autre :
la capacité à ralentir le rythme, se mettre sur pause
la capacité de concentration
la détente physique : un corps détendu amène un esprit apaisé
Affronter une discussion personnelle stressante, affirmer une opinion en réunion de travail, se présenter à un entretien d’embauche… nombreuses sont les situations qui peuvent engendrer la peur de l’autr,e et un immense inconfort !
Le regard de l’autre n’est pas neutre. C’est une perception qui provoque une alerte émotive, une sensation d’invitation ou d’intrusion.
Boris Cyrulnik, Les nourritures affectives
Les relations sociales peuvent aussi bien être source de plaisir, d’épanouissement, de stimulation et de réconfort que de peur. La peur, cette émotion qui peut parfois pousser à éviter certaines situations, ou encore tétanise et empêche d’être simplement soi. Si l’on peut s’amuser à la provoquer en regardant un film à suspens, à travers un manège à sensation pour venir ressentir son adrénaline ; bien souvent elle se déploie là où l’on ne voudrait pas et semble incontrôlable. Particulièrement dans le contexte des relations sociales où elle peut devenir extrêmement gênante. S’exprimer avec aisance face à un groupe, face à son patron ou encore affirmer un désaccord devient source d’angoisse. Mains moites, boule au ventre, cœur battant, la panique envahit. Difficile dans ces moments de se réjouir d’une rencontre qui ressemble davantage à une épreuve qu’à un échange !
Est-ce que la peur de l’autre me concerne ?
La peur de l’autre peut prendre différents aspects :
La peur du jugement et du rejet
La peur de l’agressivité et de l’hostilité
La peur de l’intimité
La sécurité relationnelle comme antidote
Dans chacune de ces situations, il est nécessaire de retravailler le sentiment de sécurité dans le lien à l’autre. Quand cette sécurité relationnelle n’a jamais été éprouvée ou qu’elle a été mise à l’épreuve à travers diverses expériences de vie, la reconstruire est le premier pas pour s’épanouir dans les relations et s’autoriser sans crainte à être simplement soi.
La métaphore du cheval et du cavalier : comprendre le fonctionnement du cerveau
C’est la métaphore qu’utilise Roland Jouvent, Professeur de psychiatrie à l’université Pierre et Marie Curie, Paris VI, dans son livre « Le cerveau magicien » pour décrire notre cerveau. Le cheval, correspond au cerveau limbique qui est rapide, intuitif et réactif. Il fonctionne grâce à des réflexes, par exemple, sursauter et à des automatismes. Son but est de permettre notre survie. Son cavalier, le néocortex, lui, évalue la situation et ce qui aurait pu se passer. Il réfléchit l’événement et ses conséquences.
Si la partie limbique de notre cerveau, le cheval, a appris à avoir peur de l’autre, ou n’a jamais appris la sécurité avec l’autre dans certaines situations elle va enclencher la peur alors même que la partie réfléchie de notre cerveau, le cavalier voudrait rester calme, à l’aise, peut-être même être chaleureux et jovial. Un conflit interne apparaît.
Pour sortir de ce conflit, il est nécessaire de remettre de la communication avec les parties émotionnelles du cerveau. Il pourra ainsi faire face à la plupart des situations avec souplesse.
Nombreux sont nos comportements et réactions qui visent à répondre au besoin de contrôle d’une émotion, une angoisse, de pensées devenues envahissantes…
Comme Julie qui dès qu’un conflit se profile au travail dévore le contenu de ses placards en rentrant chez elle. Une manière de stopper le mental, efficace sur l’instant, mais culpabilisante juste après car dans le fonds ce qu’elle voudrait vraiment c’est prendre soin de son corps.
Et pourtant arrêter lui semble impossible. C’est « plus fort qu’elle ».
Ou encore, Eléonore, qui tombe amoureuse, souvent, en quête d’une relation forte et fusionnelle. Pourtant à chaque fois que des sentiments émergent, l’angoisse arrive. L’envie d’aller vers l’autre se heurte à la peur de le perdre, et cette sensation d’étouffer. Alors elle prend la fuite ou fait fuir l’autre avec des comportements inexplicables. Seule manière de se soulager de l’angoisse. Pourtant, elle sait, que dans le fond ce qu’elle voudrait c’est une histoire qui dure, qui permet de construire une vie de famille.
Et puis il y a Julien qui travaille depuis 20 ans au même échelon, il aimerait évoluer mais est tétanisé car aller vers un poste de direction l’exposerait au regard de l’autre. Les compétences, il les a, depuis le temps. Mais parler en public, mener des réunions, entraine une telle peur qu’il préfère ne pas être promu… quitte à s’ennuyer.
Les stratégies qui répondent au besoin de contrôle
Le besoin de contrôle que l’on peut avoir visent souvent à éliminer les pensée et émotions qui nous envahissent. C’est en quelque sorte une façon de les neutraliser et d’éviter l’inconfort qu’elles génèrent, de se soulager.
Ces stratégie de contrôle peuvent avoir deux tendances :
– la fuite : elle pousse à se cacher, s’échapper, se distraire, s’abrutir pour éviter l’émotion désagréable.
– la lutte : elle pousse à réprimer le malaise ou l’émotion, le nier et tenter de contrôler les pensées.
Ces fonctionnements sont communs à tous, à différents degrés. Il est bien rare d’avoir appris à être à l’aise avec ses émotions, mais malheureusement ils sont peu efficaces. Et à trop se développer, ils se transforment en problèmes : des compulsions, la sensation de stagner, des tensions, de la fatigue, une hyperémotivité. L’émotion est maîtrisée mais le comportement qui en découle devient incontrôlable !
Pourquoi est-ce si difficile de changer ces réactions ?
Une fois ces mécanismes perçus, et conscientisés, on pourrait se dire qu’il est facile de décider de faire autrement ! Pourtant, la simple volonté de changer est insuffisante et cela entraine une forme de culpabilité ou encore l’impression de manquer de volonté et d’être impuissant.
En réalité, si ces réactions se sont répétées, elles sont devenues automatiques. Au même titre que de lire, parler, marcher… il devient alors difficile les inhiber, elles se sont transformées en apprentissage inconscient.
En cela l’hypnose est une approche très intéressante pour interagir avec cette partie de nous qui maintient ces programmes inconscients. Pris dans l’automatisme nous agissons en réaction face à une situation. Or, il s’agit en séance de redécouvrir toutes les autres façons de gérer la situation ou l’émotion qui on pu être oubliées au fil du temps ou même jamais explorées.
L’enjeu peut aussi être de se sécuriser face aux émotions qui ne sont ni bonnes ni mauvaises juste un ressenti souvent en lien avec une expérience passée. Parfois, on gagne à les écouter, elles agissent comme une boussole. Mais il ne s’agit pas non plus de se laisser envahir car il arrive aussi d’avoir besoin de les transformer pour évoluer…
Retrouvez cet article sur l’empathie au format audio, pour l’écouter facilement en voiture, dans le bus, en cuisinant ou dans votre bain !
Déjouer les pièges de l’empathie pour bien vivre avec !
Cet article sur l’empathie est pour vous si vous avez l’impression d’être facilement touché par les émotions des autres, et aussi d’être parfois fatigué par ce mécanisme !
Eh ! oui ! si l’ empathie est une qualité, à trop la développer cela peut venir perturber l’équilibre interne, créer de la fatigue ainsi qu’une surcharge émotionnelle. Je vous propose ici un zoom sur ses mécanismes et des pistes à explorer pour bien vivre avec cette formidable capacité de compréhension de l’autre.
L’ empathie : qu’est-ce que c’est ?
Si l’on reprend la définition que propose le Larousse, l’empathie est la « faculté intuitive de se mettre à la place d’autrui, de percevoir ce qu’il ressent. »
Il s’agit donc d’un mécanisme activé en présence d’autres personnes qui permet de percevoir l’état de notre entourage.
Que ce se passe-t-il concrètement quand on fait preuve d’ empathie ?
Pour avoir cette faculté intuitive de « se mettre à la place de… » c’est en réalité tout notre système sensoriel qui participe en captant les informations de notre environnement visuelles, auditives…(empathie émotionnelle). L’intellect participe aussi pour comprendre les cheminements internes de l’autre au niveau de ses pensées, de ses croyances, de ses valeurs (empathie cognitive).
Ainsi, un timbre de voix un peu tremblant, associé à certaines expressions du visage vont permettre de percevoir la peur chez autrui.
Notre cerveau mémorise l’expression des émotions tel une grille de lecture qui permet au fur et à mesure de savoir décrypter l’état de l’autre.
Cet apprentissage est plus ou moins développé en fonction de l’éducation et du parcours de vie. Une fois cette capacité de lecture de l’autre acquise, elle s’effectue de façon automatique, on dit alors qu’elle est intuitive même si elle résulte d’un apprentissage.
Ainsi, lorsque votre conjoint rentre le soir après une longue journée, vous saurez décrypter s’il est stressé avant même qu’il vous le dise. Sans vous en rendre compte, vous l’aurez perçu, à travers sa manière d’ouvrir la porte, le rythme de ses pas, sa façon de poser ses affaires ou encore à sa posture (épaules relevées, visage fermé) et au ton de sa voix… etc.
L’utilité de l’empathie est vite établie. C’est une qualité sociale qui permet de percevoir rapidement de l’autre, ce qu’il ressent et d’ajuster son comportement pour créer une communication plus fluide. Naturellement, cette fonction adaptative facilite les relations et les échanges.
Mais ne dit – on pas que l’on a les défauts de ses qualités ?
Alors à trop s’appuyer sur ce mécanisme quel est le risque ?
Alors à trop s’appuyer sur ce mécanisme quel est le risque ?
Nous pouvons prendre ici l’exemple des professions d’aide, où l’empathie est particulièrement stimulée au contact de personnes en souffrance.
L’empathie peut devenir source de mal-être, et dans ce contexte il va s’agir d’apprendre à la doser pour la gérer au quotidien.
A être trop sollicité les inconvénients peuvent apparaître :
– vivre les émotions des autres : l’ascenseur émotionnel
Si l’on perçoit facilement chez l’autre son ressentit et ses émotions, le risque est aussi de se les approprier. Notre cerveau a cette faculté d’activer ses neurones miroir, faculté d’autant plus présente si l’on est proche de la personne. Ce mécanisme peut vite conduire à ressentir et même vivre l’émotion de l’autre comme si elle nous était propre.
Mais si j’ai passé une bonne journée, et que je retrouve le soir un conjoint stressé. Est-ce utile que je finisse par ressentir son stress ? Pas vraiment…
– le stress et la fatigue
Le fait de capter en permanence l’état des autres et de s’adapter en fonction de ceux-ci peut vite devenir source de stress. En effet, le stress apparaît lorsque que les capacités d’adaptation sont dépassées, ou encore lorsque nous n’avons pas les moyens suffisants pour agir.
Si l’émotion de l’autre est trop forte, ou que l’on est impuissant pour l’aider, le stress peut vite apparaître. Percevoir l’état de l’autre, peut entraîner l’envie d’agir pour l’aider, mais souvent cela renvoi à une forme d’impuissance. Si nous pouvons aider, compatir, nous ne pouvons pas gérer à la place des autres ses propres émotions. Et face à l’impuissance le stress arrive…
– le dévouement auprès des autres au détriment de ses propres besoins
Percevoir ce que ressent l’autre, c’est le mettre au centre de son attention. Et souvent cette capacité est associée à un souci de l’autre. Là encore, c’est une qualité bien sûr, mais à condition de ne pas s’éloigner de ses propres besoins.
Comment bien vivre avec son empathie
Je vous propose ici des pistes à explorer si le fait d’être empathique occasion chez vous du stress, de la fatigue ou tout autre inconvénient.
Et pour cela partons de la lecture que propose Carl Rogers de l’empathie , pour lui il s’agit de :
« La capacité empathique implique donc que, par exemple, on éprouve la peine ou le plaisir d’autrui comme il l’éprouve, et qu’on en perçoive la cause comme il la perçoit (c’est-à-dire qu’on explique ses sentiments ou ses perceptions comme il se les explique), sans jamais oublier qu’il s’agit des expériences et des perceptions de l’autre. Si cette dernière condition est absente [ou cesse de jouer], il ne s’agit plus d’empathie mais d’identification. »
L’important est donc de ne pas s’identifier complètement à la personne qui souffre. Et de garder la capacité à distinguer les pensées et les émotions de l’autre et ses propres pensées et états affectifs. Certes, face à quelqu’un qui éprouve des émotions difficiles, il est bon et utile de pouvoir identifier ce que cette personne ressent, mais il faut toujours savoir que c’est elle, et non soi-même, qui éprouve les émotions en question.
En pratique, comment cultiver cette capacité de différenciation ?
– Prendre du temps pour soi : se recentrer
Parfois, les systèmes sensoriel et émotionnel sont surstimulés par la quantité d’information détectées et traitées. Pour ne pas être déborder en accumulant une charge émotionnelle trop importante, il faut donc prendre soin de s’octroyer des temps de repos sans trop de stimulations pour revenir à soi. En sommes, des pauses avec moins d’interactions et moins de stimulis.
Et si l’on reprend l’idée de Carl Rogers, selon laquelle il ne faut « jamais oublier qu’il s’agit des expériences et des perceptions des autres », il est nécessaire de revenir à soi et à ses propres expériences.
Les notions de self corps, de lieu ressource sont ici fondamentales. Ils permettent de se recentrer et de retrouver en soi un espace protégé qui recentre sur sa propre identité. Ce processus est le point de départ des séances, qui permettent dans un premier temps d’apprendre à s’installer confortablement en soi. Il peut être retrouvé la méditation et bien sûr l’auto-hypnose. Mais aussi à travers des activité génératrices de bien être tel que la musique, le sport, le contact avec la nature.
Le fait d’apprendre à retrouver cet espace protégé en soi, a être son propre refuge, permet de s’aventurer en toute sécurité vers les autres et les ressentis qu’ils peuvent susciter en nous.
Il s’agit ici d’une hygiène de vie à installer au quotidien et pas seulement dans les périodes où l’on a le temps. Je dirais même que c’est lorsque l’on a le moins de temps que l’on en a le plus besoin.
– S’écouter
Vous l’avez compris, il s’agit de ressentir… alors il est important d’être à l’écoute de ses propres sensations physiques. En avoir conscience permet de prendre du recul lorsque l’on se sent envahie par l’émotion d’un autre et que l’on ne souhaite pas l’éprouver.
Si une amie vous raconte son accident de voiture, que vous commencez à sentir une accélération du rythme cardiaque, les mains moite… il temps de vous rappeler que ce n’est pas vous qui avez eu l’accident et que vous êtes à l’instant où elle vous le raconte en parfaite sécurité. Ce simple recadrage permet de ne pas s’approprier les « traumatismes » des autres.
Ce qui n’empêche pas par ailleurs d’avoir de la compassion.
– cadrer cette capacité
Ce n’est pas parce que l’on a appris à lire que l’on lit tout. Il en va de même pour l’empathie. Elle peut être adaptée avec certaines personnes ou dans certaines situations mais pas tout le temps. Une bonne manière de savoir dans quel contexte il peut être nécessaire de mettre de la distance avec ce mécanisme est la fatigue ressentie. Si certaines interactions vous vident de votre énergie, c’est qu’il y a certainement quelque chose à revoir.
– choisir ce que l’on a envie de ressentir
Nous l’avons vu, l’empathie est un processus dans lequel notre attention est tournée vers les autres. Il peut être bon parfois d’inverser le mouvement.
Un petit exercice peut être fait chaque matin. Il consiste à vous demander ce que vous avez envie de ressentir pour la journée. Du calme, de la joie, de l’enthousiasme, de la force, de la curiosité, de la chaleur…
Et puis de vous replonger dans un souvenir où vous avez ressenti cette sensation, en laissant revenir l’ambiance, les détails… vous pouvez même imaginer les sensations se diffuser dans le corps et les laisser s’amplifier.
Une fois ce ressenti choisit, installé en vous et amplifié, vous serez moins bousculé par les ressentis des autres. Vous aurez fixé un cap, et serez moins aux prises avec les vents contraires.
La prise de conscience des mécanismes est la première étape nécessaire a la prise de recul. Et si vous souhaitez être accompagné pour canaliser votre empathie et apprendre à vous recentrer, le cabinet vous est ouvert, pour un rendez-vous en présentiel ou à distance.
Pour aller plus loin sur l’ empathie…
Vous êtes curieux et aimeriez en savoir plus ? Je vous recommande la lecture du livre Judith Orloff » Le guide de survie des hypersensibles empathiques« . Un livre qui aborde les différentes facettes de l’empathie et propose des exercices pratiques
BIBLIOTHÈQUE SONORE
Pour occuper les enfants sans écrans
BIBLIOTHÈQUE SONORE Pour occuper les enfants sans écrans
Nous voici confinés pour un temps incertain, à devoir parfois travailler et s’occuper des enfants en même temps. La tentation peut être grande de profiter de la télévision, de la tablette ou des jeux vidéo pour récupérer un peu de calme et vaquer à ses occupations. Mais en étant à la maison toute la journée, le temps passé devant les écrans peut vite s’allonger. Pourtant, d’autres solutions existent… .
Je vous propose ici des ressources gratuites qui vous permettront de limiter le temps passé devant les écrans. Il s’agit pour la plupart de Podcast pour enfants produire par des professionnels de la radio.
En effet, il existe de nombreux supports, gratuits, de qualité et faciles d’accès qui auront l’avantage de vous dégager du temps en tant que parents, tout en occupant agréablement vos enfants.
La magie des podcasts pour enfants
Voici une sélection de Podcast pour enfants écoutés et validés, qui vous offrirons de longues heures de tranquillité !
Le format audio est tout adapté aux enfants qui développent
ainsi leur imaginaire, leur langage, et leurs apprentissages de manière
autonome. Ce serait bien dommage de ne pas en profiter. Ils sont tous très
agréable à écouter, même pour les grands. Leur qualité tant au niveau de la
forme que du contenu est vraiment appréciable.
Voici quelques incontournables qui abordent les questions d’actualité, la culture, la science et l’histoire.
Mais aussi les applications SYBEL, AUDIBLE, ont une jolie sélection de livre audio enfants/jeunesse en accès gratuit.
Pourquoi chercher d’autres alternatives aux écrans ?
Je m’en remets ici aux propos de Boris Cyrunilk, neuropsychiatre, qui en une minute expose avec clarté rare les risques pour nos enfants que vous pouvez écouter en consultant cette vidéo.
« Les enfants sont
hypnotisés par un smartphone et ils sont addicts en quelques jours. Ils
deviennent addicts au smartphone qui les hypnotise, qui altère leur
développement cérébral.
Un smartphone ou un
écran n’établit pas d’interaction. Mon écran d’ordinateur ne m’a jamais souri.
Or, un enfant ou un bébé a besoin de sentir l’autre. Il a besoin d’apprendre à
décoder ces gestes, ces mimiques, pour se synchroniser avec l’autre.
S’il y a trop d’écran, il n’apprend pas les interactions, il a un trouble de l’empathie donc il est soumis à ses pulsions. Comme on le voit aujourd’hui chez beaucoup d’adolescents, garçons et filles, qui ne contrôlent pas leurs émotions et qui passent à l’acte ou bien contre eux-mêmes ou bien contre les autres. »
Nous avons d’ailleurs tous tendance à aller un peu plus vers les écrans en ces temps perturbés. Il ne s’agit pas de les diaboliser, ni de se culpabiliser, mais plutôt de ne pas se contenter d’eux.
Et n’oubliez pas partagez ensemble…
Le confinement est l’opportunité de prendre soin les uns des
autres, de rétablir des contacts physiques, des moments de discussion, une
vraie présence à l’autre. Alors regardez-vous vraiment, apprenez à vous lire,
écoutez vos idées, amusez vous à échanger les points de vue, rejoignez vous à
travers vos pensées, câlinez-vous.
Quant à moi je vous souhaite un joyeux confinement autour de cette bibliothèque sonore en attendant de vous recevoir à nouveau !