En finir avec l’ auto-sabotage

L'hypnose pour arrêter l'auto-sabotage

L’ auto-sabotage est un mécanisme redoutable qui parfois se met en travers de nos projets. Peut-être cela vous est-il déjà arrivé d’avoir un objectif, que vous souhaitiez sincèrement atteindre et qui pourtant vous échappait complètement. Comme si une part de vous faisait tout pour vous en priver ?

Allant même jusqu’à vous donner la fâcheuse impression que tout le monde a droit à la réussite dans ce domaine là sauf vous ? Que ce soit professionnel, amoureux, ou dans un domaine plus personnel comme les loisirs nous avons tous des zones où nos efforts ne semblent pas aboutir. Parfois même, plus nous nous concentrons dessus et moins nous y arrivons. Comme si la réussite nous échappait.

Programme inconscient et auto-sabotage

Le propre d’un programme inconscient et d’être ignoré. Les programmes inconscients se mettent en place dès notre plus jeune âge. Ils sont comme des apprentissages que nous avons intériorisés et venant de l’environnement dans lequel nous avons grandi. La première étape est donc de les identifier, car ils sont à l’origine de nombreux conflits. Par exemple «  Je souhaite être en couple, mais à chaque qu’une relation se passe bien j’y mets fin. »

Qu’est-ce que je risque si je réussis ?

Il s’agit d’une vraie question à se poser. Prenez le temps de laisser émerger une réponse authentique et sincère.

Peut-être que si l’objectif aboutit cela vous expose à un danger. Par exemple, si j’obtiens ce poste je serai davantage visible et exposé au regard de l’autre. Si j’obtiens le permis, je serai totalement libre et autonome. Si je trouve un partenaire pour me mettre en couple je risque de m’attacher et j’ai peur d’être abandonné.

Identifier l’origine de l’ auto-sabotage

Chaque personne a ses propres peurs. En avoir est parfaitement normal. Il s’agit simplement de les identifier, et d’observer ce que nos peurs protègent. Une fois ce travail fait, alors vous pourrez vous demander si la peur est encore utile aujourd’hui. Beaucoup de peurs naissent dans l’enfance mais ne sont plus utiles arrivés à l’âge adulte.

Prenons l’exemple de la peur de l’abandon. Elle est normale chez le nourrisson et le petit enfant, nous l’avons tous puisque nous avons besoin à ces âges là d’un autre pour pouvoir survivre. À l’âge adulte, même si nous avons besoin de contacts sociaux et d’attachements il ne s’agit plus d’un besoin lié à notre survie. Conscientiser les ressources actuelles permet alors de se détacher de la peur initiale.

S’autoriser à évoluer

Une fois les peurs entendues, confrontées au présent, et si nécessaire rassurées il y a souvent la nécessité de s’autoriser à aller vers la réussite.

Pour cela s’imaginer avec l’objectif déjà atteint et très intéressant car cela permet de s’ouvrir à ce possible et de frayer un chemin vers la réussite. Vous pourrez alors observer si vous vous autorisez vraiment à réussir quelle est votre posture quelles sont vos pensées quelles sont vos nouvelles habitudes etc…

Dans tout ce processus l’hypnose est une aide merveilleuse. Alors si cet article vous parle et que vous ressentez le besoin de vous faire accompagner dans ce processus n’hésitez pas à prendre rendez-vous !

L’ hypnose pour perdre du poids : changer ses habitudes alimentaires pour perdre des kilos facilement

L'hypnose pour perdre poids

L’ hypnose pour perdre du poids est un outil très efficace qui permet un accompagnement complet permettant d’agir à différents niveaux. Je vous propose ici de découvrir en quoi l’hypnose peut vous aider à perdre du poids.

Se libérer des conditionnements

Notre rapport à la nourriture est conditionné par nos apprentissages précoces. Que ce soit dans les quantités mangées, le choix des aliments, le fait de se resservir ou non, l’obligation de finir une assiette, finir sur une note sucrée…

Parfois, nous avons intégré des habitudes et les maintenons sans même nous en rendre tant elles sont devenues automatiques.

La première étape est de conscientiser les habitudes qui freinent la perte de poids, pour pouvoir s’en libérer et en créer de nouvelles plus adaptées à votre désir de perdre du poids.

Se libérer des compulsions

La compulsion pousse à aller vers la nourriture, comme si pour être bien il n’y avait pas d’autre choix que de manger. C’est bien sûr une illusion. En séance nous travaillons ensemble pour se libérer de ce mécanisme. Et s’il est attaché à un besoin : diminuer le stress, gérer une émotion, se faire plaisir, alors il devient possible de redécouvrir toutes les autres manières de satisfaire ce besoin. Manger redevient alors un choix.

Il est également possible de se défaire des addictions liées à certains aliments tel que le sucre.

Remettre du lien avec le corps

Il est extrêmement rare d’avoir appris à manger en écoutant les besoins du corps. Une fois le mental et l’émotionnel apaisés, cela redevient possible de le laisser nous guider vers les aliments qui lui convienne et vers les quantités justes. Il devient la boussole, assurant chaque jour de respecter le bon apport.

L’ hypnose pour lever les freins

Parfois les habitudes alimentaires sont bonnes, mais le corps garde les calories. Il est possible en hypnose de travailler sur les mécanismes inconscients liés à ce phénomène, pour s’en libérer.

L’ hypnose pour perdre du poids

Si cette approche résonne en vous alors vous êtes le cabinet vous est ouvert. Et vous désirez prendre rendez-vous, vous pouvez consulter l’agenda en ligne.

Apprivoiser l’ hypersensibilité grâce à l’hypnose

Apprivoiser l’ hypersensibilité grâce à l’hypnose

Vous savez que vous êtes hypersensible et en percevez les inconvénients sans savoir comment les gérer ? Alors l’hypnose est peut-être pour vous !

En effet être hypersensible n’est en aucun une pathologique, toutefois cela peut être source de gêne au quotidien. Je vous propose dans cet article de décrypter les mécanismes de l’hypersensibilité.

La définition de l’ hypersensibilité :

L’hypersensibilité correspond à une perception sensorielle accrue qui se traduit par une plus grande perception du monde qui entoure, de l’environnement. Elle peut également être liée à une sensibilité émotionnelle.

Les principales caractéristiques de l’ hypersensibilité :

Selon des études récentes, une personne sur quatre serait hypersensible, les caractéristique peuvent varier d’une personne à l’autre. L’hypersensibilité correspond à une  exacerbation des sens : les stimulis sensoriels sont perçus avec plus d’intensité. Cela peut-être un véritable atout et peut permettre d’exceller dans certains domaine. Beaucoup de musicien par exemple sont hypersensibles.

Cette perception exacerbée de l’environnement joue également sur les relations, car la perception des autres, de leur état et de leur ressenti est également très fine. L’hypersensibilité est souvent liée à une empathie accrue.

Les inconvénients :

Cette capacité à percevoir l’environnement peut, si elle n’est pas maîtrisée ou apprivoisée être source de souffrance. Cela peut vite créer de la fatigue, du stress, de l’anxiété et de l’hyper émotivité.

L’hypersensibilité n’est donc ni positive ni négative. Elle correspond à une capacité développée de perception de l’environnement. Utilisée dans certains domaines, elle peut être source de réussite. Mais au quotidien elle peut également être source de fatigue et de stress. Ainsi avoir des outils pour pouvoir la réguler est fondamental.

L’hypnose pour réguler l’hypersensibilité

Grâce à l’hypnose il devient possible d’être moins perméable à l’environnement dans certaines situations et ainsi de se préserver de la fatigue, du stress et de l’hyper émotivité. L’hypnose est un outil très efficace pour développer des capacités d’auto-apaisement.

Ainsi régulée elle peut devenir un véritable atout et une source d’épanouissement.

Vous souhaitez essayer l’hypnose ?

Vous pouvez réserver un rendez-vous sur l‘agenda du cabinet .

POUR ALLER PLUS LOIN :

L’ hypnose pour améliorer ses relations

Les relations animent nos journées. Que ce soit au travail, en famille ou auprès de nos amis, elles sont à l’origine de beaucoup de nos émotions. Nous en avons besoin, alors nous les cherchons et nous en nourrissons au niveau affectif mais parfois aussi nous les subissons. Elles peuvent aussi bien colorer qu’assombrir le quotidien.

Et il n’est pas rare de remarquer que nous nous retrouvons souvent dans des situations qui se répètent alors qu’elles nous sont inconfortables. Alors comment faire cesser ces dynamiques relationnelles que nous ne souhaitons pas même si nous semblons les attirer voir les créer.

Ces mécanismes inconscients qui impactent nos relations

Nos relations, les personnes que nous attirons ou faisons entrer dans notre entourage, la façon d’échanger avec et de maintenir le lien est en grande partie le résultat d’une dynamique inconsciente. C’est donc sans surprise que l’hypnose permet de faire évoluer notre positionnement et notre manière de vivre les liens avec les autres.

Se libérer du passé pour assainir les relations dans le présent

Lorsqu’une personne commence à devenir importante pour nous, quel que soit le domaine de vie, nous devons beaucoup plus sensible et plus réactif face à ses propos ou ses comportements. Cela montre simplement que l’autre est important pour nous. Et nous déclenchons des mécanismes que nous avons appris bien plus jeune (mécanisme de replis, colère, évitement, tendance à se sacrifier pour l’autre, à s’éloigner pour se sécuriser, ou au contraire chercher beaucoup de proximité pour se rassurer).  Sans modifier le passé, il est possible de changer la façon dont il se manifeste dans nos expériences actuelles de vie en libérant les émotions qui n’ont pas pu l’être et en venant combler les besoins qui ont été insatisfaits.

C’est un travail passionnant à mener dès qu’une de vos réactions vous semble excessive, inappropriée et répétitive.

 Le bénéfice est de pouvoir assumer pleinement qui nous sommes même quand nous côtoyions des personnes qui nous importent.

Alors si cet article résonne en vous, n’hésitez pas à prendre rendez-vous !

Pour aller plus loin :

« Je suis stressé »

Je suis stressé

Ces trois mots « Je suis stressé » nous les avons tous prononcé un jour. Pourtant qui peut affirmer être à l’aise avec le stress, au point de pouvoir le réguler, le diminuer ou simplement mieux le supporter.

Si le stress est une problématique commune, il est commun aussi d’être démuni face à lui.

Mais s’il est présent dans nos vies, le subir n’est pas une fatalité, il suffit parfois d’une aide extérieure pour reprendre pied dans une forme de tranquillité.

Quand je suis stressé , est-ce vraiment négatif ?

Le stress se définit comme un ensemble de réactions aussi bien psychiques que physiques associées à une demande ou une pression importante dans notre environnement.

Il peut être positif à condition d’avoir les ressources et le temps nécessaire pour répondre à la demande. Dans ce cas le stress servira simplement de moteur pour passer à l’action et il redescendra naturellement.

En revanche, il devient vite négatif si les ressources et le temps font défaut.

Par ailleurs, il y a une forme de subjectivité dans le stress car la perception de nos ressources est rarement objective ! Ainsi il est possible d’être stressé par un examen, alors même que l’on a assez travaillé et que notre entourage croit en notre capacité.

Les facteurs aggravant du stress

Le stress a tendance à flamber au contact de certains facteurs aggravant :

  • Une quantité trop importante de choses à faire dans un temps trop limité
  • Des tâches à accomplir au-dessus de notre savoir-faire
  • Le caractère imprévisible d’une demande, d’un évenement.

Les tendances personnelles qui sensibilisent au stress

Certaines tendances personnelles vont avoir pour effet d’aggraver le stress comme par exemple le fait d’être :

  • perfectionniste
  • de mettre beaucoup d’enjeux dans ce que l’on fait
  • de manquer d’organisation

Les effets néfastes du stress

Pour repérer si l’on commence à subir un niveau de stress trop important voici quelques symptômes qui sont le signe d’un stress intense et qui c’est installé sur la durée :

  • une baisse de l’attention qui devient instable et dispersée
  • une hyper-émotivité
  • de l’inquiétude et du découragement face à des tâches d’habitude simple
  • des difficultés à mettre le cerveau au repos
  • troubles du sommeil
  • des difficultés à se détendre pour récupérer et profiter des bons moments

Si ces signes se font présent cela peut être le signal que c’est le moment de se faire accompagner pour éviter d’entrer dans une spirale menant à l’épuisement.

L’hypnose dans la gestion du stress

L’hypnose est un réel atout pour apprendre à réguler et gérer le stress.

En séance nous travaillons, entre autre :

  • la capacité à ralentir le rythme, se mettre sur pause
  • la capacité de concentration
  • la détente physique : un corps détendu amène un esprit apaisé
  • la perception de soi
  • la mobilisation des ressources

Alors si cela vous parle, n’hésitez à prendre rendez-vous !

Pour allez plus loin…

https://www.fnac.com/a11855264/Delavenne-heloise-L-hypnose-adieu-l-anxiete

La peur de l’autre : s’en libérer pour s’autoriser à être soi

Affronter une discussion personnelle stressante, affirmer une opinion en réunion de travail, se présenter à un entretien d’embauche… nombreuses sont les situations qui peuvent engendrer la peur de l’autr,e et un immense inconfort !

Le regard de l’autre n’est pas neutre. C’est une perception qui provoque une alerte émotive, une sensation d’invitation ou d’intrusion.

Boris Cyrulnik, Les nourritures affectives

Les relations sociales peuvent aussi bien être source de plaisir, d’épanouissement, de stimulation et de réconfort que de peur. La peur, cette émotion qui peut parfois pousser à éviter certaines situations, ou encore tétanise et empêche d’être simplement soi. Si l’on peut s’amuser à la provoquer en regardant un film à suspens, à travers un manège à sensation pour venir ressentir son adrénaline ; bien souvent elle se déploie là où l’on ne voudrait pas et semble incontrôlable. Particulièrement dans le contexte des relations sociales où elle peut devenir extrêmement gênante. S’exprimer avec aisance face à un groupe, face à son patron ou encore affirmer un désaccord devient source d’angoisse. Mains moites, boule au ventre, cœur battant, la panique envahit. Difficile dans ces moments de se réjouir d’une rencontre qui ressemble davantage à une épreuve qu’à un échange !

Est-ce que la peur de l’autre me concerne ?

La peur de l’autre peut prendre différents aspects :

  • La peur du jugement et du rejet
  • La peur de l’agressivité et de l’hostilité
  • La peur de l’intimité

La sécurité relationnelle comme antidote

Dans chacune de ces situations, il est nécessaire de retravailler le sentiment de sécurité dans le lien à l’autre. Quand cette sécurité relationnelle n’a jamais été éprouvée ou qu’elle a été mise à l’épreuve à travers diverses expériences de vie, la reconstruire est le premier pas pour s’épanouir dans les relations et s’autoriser sans crainte à être simplement soi.

La métaphore du cheval et du cavalier : comprendre le fonctionnement du cerveau

C’est la métaphore qu’utilise Roland Jouvent, Professeur de psychiatrie à l’université Pierre et Marie Curie, Paris VI, dans son livre « Le cerveau magicien » pour décrire notre cerveau. Le cheval, correspond au cerveau limbique qui est rapide, intuitif et réactif. Il fonctionne grâce à des réflexes, par exemple, sursauter et à des automatismes. Son but est de permettre notre survie. Son cavalier, le néocortex, lui, évalue la situation et ce qui aurait pu se passer. Il réfléchit l’événement et ses conséquences.

Si la partie limbique de notre cerveau, le cheval, a appris à avoir peur de l’autre, ou n’a jamais appris la sécurité avec l’autre dans certaines situations elle va enclencher la peur alors même que la partie réfléchie de notre cerveau, le cavalier voudrait rester calme, à l’aise, peut-être même être chaleureux et jovial. Un conflit interne apparaît.

Pour sortir de ce conflit, il est nécessaire de remettre de la communication avec les parties émotionnelles du cerveau.  Il pourra ainsi faire face à la plupart des situations avec souplesse.

Pour en savoir plus

Et si vous sentez le besoin de vous faire accompagner, vous pouvez prendre rendez-vous !

Quand le besoin de contrôle mène… à la perte de contrôle.

besoin de contrôle

Nombreux sont nos comportements et réactions qui visent à répondre au besoin de contrôle d’une émotion, une angoisse, de pensées devenues envahissantes…

Comme Julie qui dès qu’un conflit se profile au travail dévore le contenu de ses placards en rentrant chez elle. Une manière de stopper le mental, efficace sur l’instant, mais culpabilisante juste après car dans le fonds ce qu’elle voudrait vraiment c’est prendre soin de son corps.

Et pourtant arrêter lui semble impossible. C’est « plus fort qu’elle ».

Ou encore, Eléonore, qui tombe amoureuse, souvent, en quête d’une relation forte et fusionnelle. Pourtant à chaque fois que des sentiments émergent, l’angoisse arrive. L’envie d’aller vers l’autre se heurte à la peur de le perdre, et cette sensation d’étouffer. Alors elle prend la fuite ou fait fuir l’autre avec des comportements inexplicables. Seule manière de se soulager de l’angoisse. Pourtant, elle sait, que dans le fond ce qu’elle voudrait c’est une histoire qui dure, qui permet de construire une vie de famille.

Et puis il y a Julien qui travaille depuis 20 ans au même échelon, il aimerait évoluer mais est tétanisé car aller vers un poste de direction l’exposerait au regard de l’autre. Les compétences, il les a, depuis le temps. Mais parler en public, mener des réunions, entraine une telle peur qu’il préfère ne pas être promu… quitte à s’ennuyer.

Les stratégies qui répondent au besoin de contrôle

Le besoin de contrôle que l’on peut avoir visent souvent à éliminer les pensée et émotions qui nous envahissent. C’est en quelque sorte une façon de les neutraliser et d’éviter l’inconfort qu’elles génèrent, de se soulager.

Ces stratégie de contrôle peuvent avoir deux tendances :

– la fuite : elle pousse à se cacher, s’échapper, se distraire, s’abrutir pour éviter l’émotion désagréable.

– la lutte : elle pousse à réprimer le malaise ou l’émotion, le nier et tenter de contrôler les pensées.

Ces fonctionnements sont communs à tous, à différents degrés. Il est bien rare d’avoir appris à être à l’aise avec ses émotions, mais malheureusement ils sont peu efficaces. Et à trop se développer, ils se transforment en problèmes : des compulsions, la sensation de stagner, des tensions, de la fatigue, une hyperémotivité. L’émotion est maîtrisée mais le comportement qui en découle devient incontrôlable !

Pourquoi est-ce si difficile de changer ces réactions ?

Une fois ces mécanismes perçus, et conscientisés, on pourrait se dire qu’il est facile de décider de faire autrement ! Pourtant, la simple volonté de changer est insuffisante et cela entraine une forme de culpabilité ou encore l’impression de manquer de volonté et d’être impuissant.

En réalité, si ces réactions se sont répétées, elles sont devenues automatiques. Au même titre que de lire, parler, marcher… il devient alors difficile les inhiber, elles se sont transformées en apprentissage inconscient.

En cela l’hypnose est une approche très intéressante pour interagir avec cette partie de nous qui maintient ces programmes inconscients. Pris dans l’automatisme nous agissons en réaction face à une situation. Or, il s’agit en séance de redécouvrir toutes les autres façons de gérer la situation ou l’émotion qui on pu être oubliées au fil du temps ou même jamais explorées.

L’enjeu peut aussi être de se sécuriser face aux émotions qui ne sont ni bonnes ni mauvaises juste un ressenti souvent en lien avec une expérience passée. Parfois, on gagne à les écouter, elles agissent comme une boussole. Mais il ne s’agit pas non plus de se laisser envahir car il arrive aussi d’avoir besoin de les transformer pour évoluer…

Alors si ces quelques mots font échos en vous n’hésitez pas à vous faire accompagner !

Hypnose et énurésie nocturne

énurésie et hypnose
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Il n’est pas nécessaire d’être grand pour avoir des soucis qui empiètent sur le bien être, qui tracassent et qui pèsent !

Et un souci assez récurrent en séance avec les enfants est celui de l’ énurésie nocturne, autrement dit des pipis au lit …

Préalable : l’importance de la consultation médicale

 Avant toute séance d’accompagnement il est important d’avoir fait un point médical auprès d’un pédiatre. En effet, cela permet d’évacuer une éventuelle cause physiologique ou un lien avec une pathologie sous – jacente.

Ceci précisé, je vous propose de regarder d’un peu plus prés quelques questions qui peuvent tourner autour de cette problématique.

Les différents types d’énurésie nocturne

L’énurésie se divise en deux catégories :

– l’énurésie primaire :

L’enfant n’a pas eu de période de propreté la nuit.

– l’énurésie secondaire :

L’enfant a déjà eu une période de propreté assez longue ( le repère de 6 mois est parfois proposé).

Quelle sont les causes ?

 Elles peuvent être physiologiques, en lien avec un sommeil profond et un réflexe de miction qui n’est pas encore mature. Parfois, surtout en cas d’énurésie secondaire, les causes peuvent être psychologiques. Elle peut ainsi survenir après un déménagement, une période de stress, un changement au sein de la famille.

Quand consulter ?

Le repère est la gêne de l’enfant et son envie de se libérer de ce problème ! Pour donner une idée plus précise il est rare de  faire des séances avant 6 ans, sauf si l’enfant en émet le besoin.

Consulter est important si cela touche l’estime de l’enfant, ou le prive à niveau social de certaines activités et qu’il s’en plaint, comme par exemple aller dormir chez un copain, ou partir en colonie.

Comment abordons-nous l’ énurésie en séance ?

Nous commençons souvent par dédramatiser, s’il a su apprendre en journée il saura faire de même pour la nuit et ensemble nous cherchons accélérer ce nouvel apprentissage ! Et pour ça, notre meilleur allier est le jeux et l’imaginaire !

Le but de l’hypnose est en effet d’activer l’imaginaire pour venir pousser le corps à se mobiliser… pour stimuler les capacité présentes en journée mais qui restent comme endormies la nuit. Cela permet  de faire passer le message que les muscles, même la nuit, peuvent rester contractés au niveau de la vessie et au besoin qu’il est possible de sentir si elle est pleine. Et pour évoquer cela avec les enfants nous utilisons des métaphores et des images que nous construisons ensemble de ce qui lui parle.

Et si il y a un axe de travail plus émotionnel alors nous abordons les séances sous cet angle.

En passant par l’imaginaire cela dédramatise et permet d’exprimer ce qu’il n’arrive peut-être pas a être formulé en temps habituel. Nous activons les ressources, les motivations, la confiance pour reprendre la main sur ce mécanisme.

Bonne année 2020 … et bien plus encore !

Bonne année 2020

Le mois de janvier voit fleurir les vœux de bonne année, de bonheur, de santé, d’amour, de réussite, d’épanouissement.

 En ce début d’année, j’ai envie de vous souhaiter bien plus car nous le savons tous chaque année à son lot de bonheur et aussi d’imprévus, pour nous ou nos proches, au niveau professionnel ou personnel… et compter sur la chance pour passer au travers n’est pas, justement mettre toutes les chances de son côté.

Alors plutôt que de vous souhaiter de passer au travers des imprévus j’ai envie de vous souhaiter profondément et sincèrement de croire en vous, en vos forces et vos capacités. N’est-ce pas ce qui nous manque souvent pour profiter vraiment des bons moments et pour traverser les instants les plus difficiles, une confiance solide en soi. Pour ma part je crois en vous. Le cabinet est un lieu de rencontre ou l’on peut venir un peu écorché, sans avoir à cacher ses blessures. Mais au delà des blessures, ce que je vois moi ce sont toutes vos forces … tout ce qui fait que malgré tout vous tenez debout, vous avancez. Alors ensemble nous rangeons, trions, retrouvons toutes sortes d’émotions pour avancer parfois plus légers d’autres fois plus solide… mais toujours en étant fidèle à soi-même et à ce qui fait sens.

Je ne pense pas pas que les difficultés rencontrées aient nécessairement quelque chose à nous apprendre. Mais plutôt que l’on peut les utiliser pour préciser ce qui a vraiment du sens pour nous.

Alors à tous, je vous souhaite de croire en vous avec vos forces, vos faiblesses aussi et de rester fidèles à ce qui compte vraiment pour vous, comme un cap à suivre qui permet d’avancer en étant parfois ballotté mais sans tomber.

Et si parfois un coup de pouce est nécessaire, le cabinet vous accueil !

S’accorder le droit de…

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Aujourd’hui, 20 novembre, est la journée internationale des droits de l’enfant. Cette journée tente de faire valoir la convention internationale des droits de l’enfant de 1989. Elle affirme qu’un enfant n’est pas seulement un être fragile qu’il faut protéger mais que c’est une personne qui a le droit d’être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l’endroit du monde où il est né. Et aussi qu’il a le droit de s’amuser, d’apprendre et de s’exprimer.

Cette journée m’a inspiré cet article car les brimades, humiliations, le manque ou encore l’insécurité créent des mécanismes qui à l’âge adulte peuvent continuer à nous limiter, comme s’ils nous poursuivaient bien au-delà de l’enfance.

Et même dans un système familial plutôt respectueux, nous pouvons nous sentir marqué par les mots, les comportements, les comparaisons et les interdits de ceux qui font figure d’autorité ou de nos paires. L’entourage créé un cadre qui borne nos comportements de limites. Ainsi nous apprenons à ne pas prendre trop de place face à ces figurent d’autorités, à ne pas « parler trop fort », à ne pas exprimer notre « colère » ou nos fragilités, à ne pas bouger… et puis derrière les interdits se dessinent les obligations : réussir à l’école, être sage, être poli, être fort en sport, avoir plein d’amis…réussir sa vie, à tout prix !

Alors pour se faire accepter et souvent sans même s’en rendre compte nous empilons les masques : masque de l’enfant sage, fort, drôle… ou au contraire celui qui provoque et fait bêtise sur bêtise et nous nous éloignons d’une liberté personnelle, celle d’être fidèle à soi même…. Pire, comme si cela ne suffisait pas, nous endossons en plus des étiquettes : cancre, enfant timide, enfant qui réussi, celui qui est agité, qui manque de confiance, qui est colérique comme des fardeaux à porter qui nous empêchent de développer d’autres facettes de notre personnalité.

L’âge adulte pourrait alors s’annoncer comme un sésame qui ouvre la porte vers un espace de liberté en dehors de ces contraintes, ou nous redevenons libres de nous réinventer. Et pourtant ces chaînes de contraintes posées il y a longtemps semblent parfois continuer à nous comprimer. Si les adultes ne sont plus là pour nous enjoindre d’être comme ceci ou comme cela, la contrainte s’exerce à un autre niveau, celui de l’habitude, de la résignation, d’une pression personnelle, de croyances.

Des périodes de contraintes nous ressortons souvent avec un besoin de liberté. A l’image de la société tout entière qui trop comprimée est poussée à la rébellion voire la révolution. Alors si vous deviez faire votre propre révolution et déclarer les droits qui sont important pour vous… quels seraient-ils ? Et surtout les respectez vous aujourd’hui ?

Et ce peut être des choses si simples et évidentes telles que :

le droit de se tromper
le droit d’être triste, parfois
le droit d’être joyeux, d’autres fois
le droit d’apprendre, toujours
le droit de dire non aux autres
le droit de me dire oui à moi
le droit de changer d’avis
le droit de me sentir faible, parfois
le droit de s’affirmer
le droit de pleurer
le droit de rire haut et fort
le droit de déplaire aux autres
le droit de vivre tout simplement
le droit d’avoir peur
le droit d’être différent
le droit de rêver

S’accorder certains droits qui nous ont manqué pour s’autoriser à reconquérir un nouveau pan de l’histoire de sa vie. C’est évoluer vers une identité plus libre, plus forte, projetant devant nous un avenir teinté de l’envie d’avancer et de se découvrir toujours un peu plus à la lumière des événements qui jalonnent notre vie.

Il n’y a qu’un pas entre une prise de conscience et un changement. Parfois pour faire ce pas il y a juste besoin d’un petit coup de pouce, les séances d’hypnose sont là pour ça !