Que se passe-t-il dans votre cerveau pendant l’état d’hypnose ?

Que se passe-t-il dans votre cerveau pendant l’état d’hypnose ?

Capsule neuroscience

Que se passe-t-il dans le cerveau pendant l’état d’hypnose ? Grande question, d’autant plus importante que l’hypnose de spectacle donne une image détournée de cet état véhiculant la fausse croyance que l’hypnotiseur exerce un pouvoir sur l’hypnotisé.

Pour déjouer les apparences trompeuses du spectacle, quoi de mieux que la science !

Et même s’il n’est pas nécessaire de comprendre l’état d’hypnose pour en profiter, il n’en pas moins agréable d’avoir quelques repères. Alors allons regarder de plus près la réalité physiologique de l’état d’hypnose. C’est partis !

Le cerveau décrypté par les neurosciences

Je ne sais pas pour vous mais de mon côté, à l’école j’ai parfaitement appris l’anatomie du corps, le fonctionnement de la digestion, le squelette, le système musculaire mais pour ce qui est du cerveau je n’ai eu que peu de détail. Comme si tout s’arrêtait à ce mot, cerveau, sans vraiment savoir ce qu’il y avait derrière.

Alors voici quelques précisions : le cerveau est un organe composé d’un ensemble de cellules appelées neurones, qui interagissent entre elles à travers des connexions. Différentes aires cérébrales s’activent en fonction de notre environnement, des tâches menées…

Le cerveau en activité n’a pu être étudié que tardivement grâce à des moyens modernes tels que : électroencéphalogramme, irm… ces outils permettent désormais de pouvoir repérer les zones cérébrales qui s’activent, échangent entre elles, s’inhibent. Ce sont donc ces techniques qui permettent de mesurer l’activité cérébrale pendant l’état d’hypnose.

Ainsi, les émotions, la mémoire, la motricité, la pensée logique, les sensations sont en lien avec l’activation de certaines régions cérébrales spécifique.

Le cerveau pendant l’état d’hypnose

Ces outils modernes permettent donc de mesurer l’activité cérébrale du cerveau au cours de l’état d’hypnose.

Ainsi, pendant l’état d’hypnose, il n’y a pas une région spécifique qui s’active, mais un ensemble de zones cérébrales qui communiquent entre elles et d’autres au contraire qui s’inhibent. Ces zones cérébrales appartiennent autant à l’hémisphère gauche que droit. Contrairement aux idées reçues, le cerveau gauche participe tout autant que le cerveau droit !

Quelles sont les aires cérébrales qui s’activent qui s’active dans votre cerveau pendant l’état d’hypnose :

– le cortex préfrontal et frontal : en lien avec le contrôle exécutif, il permet de rester actif et en mouvement… même si les mouvements se font d’eux sans passer par le circuit de la volonté.

– les zones qui contrôlent les fonctions corporelles : c’est pour cela que l’on peut remettre du lien et influencer les réactions corporelles qui sont d’habitude automatisées. Reprendre du contrôle sur ce qui nous échappe d’habitude devient possible en hypnose.

– les zones en lien avec la perception du temps et de l’espace sont moins actives.

En séance l’état d’hypnose permet de retraiter la problématique avec un ensemble d’aires cérébrales qui peuvent travailler ensemble pour élaborer d’autres perceptions de la situation, d’autres réactions, pensées, sensations, comportement. Sous l’apparence d’un certain relâchement le cerveau est en réalité particulièrement actif pour avancer sur votre problématique !

Et c’est en cela que l’état d’hypnose permet beaucoup plus facilement que l’état de veille habituel de générer des prises de consciences, des solutions, des sensations…

Envie de profiter pleinement de cet état ? Pour cela je vous accueille au cabinet mais nous pouvons également nous retrouver via Internet pour une séance en ligne.

Calmer l’ anxiété

Calmer l' anxiété

L’ anxiété a fait son nid au fil des mois, nourrie par une actualité anxiogène qui réveille et stimule angoisse et peur. Sur la durée le risque est de la laisser s’installer et d’appréhender la vie avec la notion de déplaisir teinté de crainte. Alors je propose ici de comprendre l’ anxiété, de la décrypter pour vous donner les moyens d’y faire face et de vous prémunir des troubles qu’elle occasionne.

Définition de l’ anxiété

Le Larousse définit l’ anxiété comme étant une « Inquiétude pénible, tension nerveuse, causée par l’incertitude, l’attente ; angoisse. Un trouble émotionnel se traduisant par un sentiment indéfinissable d’insécurité. »

En lisant cette définition, le période période que nous traversons avec son lot d’incertitude, de tension, d’attente apparaît effectivement particulièrement propice à l’anxiété.

Et être anxieux est d’ailleurs, une réaction normale qui devient réellement problématique lorsqu’elle survient alors qu’aucun événement ne la justifie vraiment ou qu’elle s’installe sur la durée. On parle alors de troubles anxieux qui se manifeste par de l’anxiété généralisée, des troubles phobiques, des attaques de panique.

Ainsi il est normal de ressentir par moment de l’anxiété mais à trop la laisser se développer elle est susceptible de se transformer en véritable trouble. C’est pourquoi il est important de savoir la reconnaitre et de ne pas la laisser s’installer.

L’ anxiété comme conséquence d’un stress prolongé

Lorsque l’on est stressé le corps est en alerte et mobilise ses ressources pour faire face. L’organisme s’active en augmentant entre autres le rythme cardiaque, la tension artérielle de manière à préparer le corps à réagir. Sur le court terme nous sommes faits pour tolérer les effets du stress. Toutefois s’il se prolonge sur une trop longue période, le corps entre en sur-régime et le stress devient nocif. La phase d’épuisement arrive favorisant, l’anxiété, la dépression et le burn-out.

Quels sont les signes  ?

Différentes manifestations se retrouvent en cas d’anxiété que ce soit au niveau psychologique ou physiologique.

Au niveau psychologique les symptômes les plus fréquents sont : l’angoisse, la peur, la nervosité, difficultés à se concentrer, irritabilité, distraction.

Au niveau physiques les symptômes souvent évoqués sont :  palpitations, tensions musculaires, sueurs, bouffées de chaleur ou de froid, sensation de boule dans la gorge ou dans l’estomac, insomnies, etc.

Si vous ressentez que de tels symptômes impactent votre quotidien il est important de consulter en premier lieu votre médecin. En parallèle, il aussi important de se mobiliser et de faire un travail sur soi pour redévelopper les ressources internes nécessaire pour la diminuer.

Les bienfaits des séances d’hypnose

Dans le cadre de l’anxiété, l’hypnose est toute indiquée pour :

– faire diminuer le niveau de stress

– recréer un lien confortable avec le corps

– mobiliser les ressources internes pour retrouver son équilibre

– évacuer les pensées ou croyance qui maintiennent l’anxiété

– apprendre à reconnaître les signes du stress et à le réguler pour prévenir l’anxiété

Il est important de ne pas s’isoler avec son mal être et de trouver un point d’écoute pour mieux se connaître et reprendre la main sur son bien-être !


Besoin d’aide ? D’une information ? n’hésitez pas à prendre contact !

Déjouer les pièges de l’ empathie pour bien vivre avec !

Retrouvez cet article sur l’empathie au format audio, pour l’écouter facilement en voiture, dans le bus, en cuisinant ou dans votre bain !


Déjouer les pièges de l’empathie pour bien vivre avec !

Cet article sur l’empathie est pour vous si vous avez l’impression d’être facilement touché par les émotions des autres, et aussi d’être parfois fatigué par ce mécanisme !

Eh ! oui ! si l’ empathie est une qualité, à trop la développer cela peut venir perturber l’équilibre interne, créer de la fatigue ainsi qu’une surcharge émotionnelle. Je vous propose ici un zoom sur ses mécanismes et des pistes à explorer pour bien vivre avec cette formidable capacité de compréhension de l’autre.

L’ empathie : qu’est-ce que c’est ?

Si l’on reprend la définition que propose le Larousse, l’empathie est la « faculté intuitive de se mettre à la place d’autrui, de percevoir ce qu’il ressent. »

Il s’agit donc d’un mécanisme activé en présence d’autres personnes qui permet de percevoir l’état de notre entourage.

Que ce se passe-t-il concrètement quand on fait preuve d’ empathie ?

Pour avoir cette faculté intuitive de « se mettre à la place de… » c’est en réalité tout notre système sensoriel qui participe en captant les informations de notre environnement visuelles, auditives…(empathie émotionnelle). L’intellect participe aussi pour comprendre les cheminements internes de l’autre au niveau de ses pensées, de ses croyances, de ses valeurs (empathie cognitive).

 Ainsi, un timbre de voix un peu tremblant, associé à certaines expressions du visage vont permettre de percevoir la peur chez autrui.

Notre cerveau mémorise l’expression des émotions tel une grille de lecture qui permet au fur et à mesure de savoir décrypter l’état de l’autre.

Cet apprentissage est plus ou moins développé en fonction de l’éducation et du parcours de vie. Une fois cette capacité de lecture de l’autre acquise, elle s’effectue de façon automatique, on dit alors qu’elle est intuitive même si elle résulte d’un apprentissage.

Ainsi, lorsque votre conjoint rentre le soir après une longue journée, vous saurez décrypter s’il est stressé avant même qu’il vous le dise. Sans vous en rendre compte, vous l’aurez perçu, à travers sa manière d’ouvrir la porte, le rythme de ses pas, sa façon de poser ses affaires ou encore à sa posture (épaules relevées, visage fermé) et au ton de sa voix… etc.

L’utilité de l’empathie est vite établie. C’est une qualité sociale qui permet de percevoir rapidement de l’autre, ce qu’il ressent et d’ajuster son comportement pour créer une communication plus fluide. Naturellement, cette fonction adaptative facilite les relations et les échanges.

Mais ne dit – on pas que l’on a les défauts de ses qualités ?

Alors à trop s’appuyer sur ce mécanisme quel est le risque ?

Alors à trop s’appuyer sur ce mécanisme quel est le risque ?

Nous pouvons prendre ici l’exemple des professions d’aide, où l’empathie est particulièrement stimulée au contact de personnes en souffrance.

L’empathie peut devenir source de mal-être, et dans ce contexte il va s’agir d’apprendre à la doser pour la gérer au quotidien.

A être trop sollicité les inconvénients peuvent apparaître :

– vivre les émotions des autres : l’ascenseur émotionnel

Si l’on perçoit facilement chez l’autre son ressentit et ses émotions, le risque est aussi de se les approprier. Notre cerveau a cette faculté d’activer ses neurones miroir, faculté d’autant plus présente si l’on est proche de la personne. Ce mécanisme peut vite conduire à ressentir et même vivre l’émotion de l’autre comme si elle nous était propre.

Mais si j’ai passé une bonne journée, et que je retrouve le soir un conjoint stressé. Est-ce utile que je finisse par ressentir son stress ? Pas vraiment…

– le stress et la fatigue

Le fait de capter en permanence l’état des autres et de s’adapter en fonction de ceux-ci peut vite devenir source de stress. En effet, le stress apparaît lorsque que les capacités d’adaptation sont dépassées, ou encore lorsque nous n’avons pas les moyens suffisants pour agir.

Si l’émotion de l’autre est trop forte, ou que l’on est impuissant pour l’aider, le stress peut vite apparaître. Percevoir l’état de l’autre, peut entraîner l’envie d’agir pour l’aider, mais souvent cela renvoi à une forme d’impuissance. Si nous pouvons aider, compatir, nous ne pouvons pas gérer à la place des autres ses propres émotions. Et face à l’impuissance le stress arrive…

– le dévouement auprès des autres au détriment de ses propres besoins

Percevoir ce que ressent l’autre, c’est le mettre au centre de son attention. Et souvent cette capacité est associée à un souci de l’autre. Là encore, c’est une qualité bien sûr, mais à condition de ne pas s’éloigner de ses propres besoins.

Comment bien vivre avec son empathie

Je vous propose ici des pistes à explorer si le fait d’être empathique occasion chez vous du stress, de la fatigue ou tout autre inconvénient.

Et pour cela partons de la lecture que propose Carl Rogers de l’empathie , pour lui il s’agit de :

« La capacité empathique implique donc que, par exemple, on éprouve la peine ou le plaisir d’autrui comme il l’éprouve, et qu’on en perçoive la cause comme il la perçoit (c’est-à-dire qu’on explique ses sentiments ou ses perceptions comme il se les explique), sans jamais oublier qu’il s’agit des expériences et des perceptions de l’autre. Si cette dernière condition est absente [ou cesse de jouer], il ne s’agit plus d’empathie mais d’identification. »

L’important est donc de ne pas s’identifier complètement à la personne qui souffre. Et de garder la capacité à distinguer les pensées et les émotions de l’autre et ses propres pensées et états affectifs. Certes, face à quelqu’un qui éprouve des émotions difficiles, il est bon et utile de pouvoir identifier ce que cette personne ressent, mais il faut toujours savoir que c’est elle, et non soi-même, qui éprouve les émotions en question.

En pratique, comment cultiver cette capacité de différenciation ?

– Prendre du temps pour soi : se recentrer

Parfois, les systèmes sensoriel et émotionnel sont surstimulés par la quantité d’information détectées et traitées. Pour ne pas être déborder en accumulant une charge émotionnelle trop importante, il faut donc prendre soin de s’octroyer des temps de repos sans trop de stimulations pour revenir à soi. En sommes, des pauses avec moins d’interactions et moins de stimulis.

Et si l’on reprend l’idée de Carl Rogers, selon laquelle il ne faut « jamais oublier qu’il s’agit des expériences et des perceptions des autres », il est nécessaire de revenir à soi et à ses propres expériences.

Les notions de self corps, de lieu ressource sont ici fondamentales. Ils permettent de se recentrer et de retrouver en soi un espace protégé qui recentre sur sa propre identité. Ce processus est le point de départ des séances, qui permettent dans un premier temps d’apprendre à s’installer confortablement en soi. Il peut être retrouvé la méditation et bien sûr l’auto-hypnose. Mais aussi à travers des activité génératrices de bien être tel que la musique, le sport, le contact avec la nature.

Le fait d’apprendre à retrouver cet espace protégé en soi, a être son propre refuge, permet de s’aventurer en toute sécurité vers les autres et les ressentis qu’ils peuvent susciter en nous.

Il s’agit ici d’une hygiène de vie à installer au quotidien et pas seulement dans les périodes où l’on a le temps. Je dirais même que c’est lorsque l’on a le moins de temps que l’on en a le plus besoin.

– S’écouter

Vous l’avez compris, il s’agit de ressentir… alors il est important d’être à l’écoute de ses propres sensations physiques. En avoir conscience permet de prendre du recul lorsque l’on se sent envahie par l’émotion d’un autre et que l’on ne souhaite pas l’éprouver.

Si une amie vous raconte son accident de voiture, que vous commencez à sentir une accélération du rythme cardiaque, les mains moite… il temps de vous rappeler que ce n’est pas vous qui avez eu l’accident et que vous êtes à l’instant où elle vous le raconte en parfaite sécurité. Ce simple recadrage permet de ne pas s’approprier les « traumatismes » des autres.

Ce qui n’empêche pas par ailleurs d’avoir de la compassion.

– cadrer cette capacité

Ce n’est pas parce que l’on a appris à lire que l’on lit tout. Il en va de même pour l’empathie. Elle peut être adaptée avec certaines personnes ou dans certaines situations mais pas tout le temps. Une bonne manière de savoir dans quel contexte il peut être nécessaire de mettre de la distance avec ce mécanisme est la fatigue ressentie. Si certaines interactions vous vident de votre énergie, c’est qu’il y a certainement quelque chose à revoir.

– choisir ce que l’on a envie de ressentir

Nous l’avons vu, l’empathie est un processus dans lequel notre attention est tournée vers les autres. Il peut être bon parfois d’inverser le mouvement.

Un petit exercice peut être fait chaque matin. Il consiste à vous demander ce que vous avez envie de ressentir pour la journée. Du calme, de la joie, de l’enthousiasme, de la force, de la curiosité, de la chaleur…

Et puis de vous replonger dans un souvenir où vous avez ressenti cette sensation, en laissant revenir l’ambiance, les détails… vous pouvez même imaginer les sensations se diffuser dans le corps et les laisser s’amplifier.

Une fois ce ressenti choisit, installé en vous et amplifié, vous serez moins bousculé par les ressentis des autres. Vous aurez fixé un cap, et serez moins aux prises avec les vents contraires.

La prise de conscience des mécanismes est la première étape nécessaire a la prise de recul. Et si vous souhaitez être accompagné pour canaliser votre empathie et apprendre à vous recentrer, le cabinet vous est ouvert, pour un rendez-vous en présentiel ou à distance.

Pour aller plus loin sur l’ empathie…

Vous êtes curieux et aimeriez en savoir plus ? Je vous recommande la lecture du livre Judith Orloff  » Le guide de survie des hypersensibles empathiques« . Un livre qui aborde les différentes facettes de l’empathie et propose des exercices pratiques

Une séance d’hypnose à distance : ça se passe comment ?

Séance d'hypnose à distance

« J’ai beaucoup apprécié cette séance d’hypnose à distance du fait du confinement. Je l’ai vécue aussi pleinement que lorsque nous sommes en face à face.  Je dirais même, qu’en un sens, j’ai trouvé cela plus pratique du fait de l’absence de déplacement. L’avantage a aussi été de pouvoir bénéficier de cette séance alors que je suis actuellement en pleine montagne. C’était magique ! »

La période de confinement a naturellement amené la question des séances d’hypnose à distance.

Comme beaucoup de secteur, celui de l’accompagnement a dû s’adapter pour pouvoir assurer une continuité auprès des personnes désireuses de poursuivre un suivi.

Il m’a en effet semblé essentiel de pouvoir assurer une continuité, et rester présente sans cesser brutalement un suivi. Mais également de pouvoir assurer un soutien aux personnes pour qui le confinement peut être source d’angoisse, de colère ou de stress.

Ainsi je vous propose des séances d’hypnose à distance.

Faire une séance d’hypnose à distance, est-ce vraiment possible ?

C’est la principale question qui peut m’être posée. L’hypnose étant un état naturel que tout le monde peut apprendre à créer, notamment avec l’autohypnose. Il est tout à fait possible d’en profiter via internet, l’accompagnement reste le même. L’important est d’avoir un professionnel qui guide vers l’apprentissage de cet état. Quant à la profondeur, elle varie d’une personne à l’autre, chacun va là où il en a besoin.

Il y a beaucoup de manière différente d’entrer et de profiter de l’état d’hypnose, ce qui le rend adaptable à beaucoup de situation et de contextes différents.

Les séances en ligne, grâce à la vidéo maintiennent le contact à un niveau visuel. L’échange et le rapport se font de la même façon qu’au cabinet. Je ne fais en revanche pas de séance uniquement par téléphone, car elles perdraient en qualité.

Si le fait de ne pas être au cabinet peut sembler au premier abords une contrainte, il y a en réalité de nombreux avantages.

Quels sont les avantages des séances d’hypnose à distance ?

– en période de confinement, cela permet d’éviter les risques de contagion

– cela permet de rester chez soi dans un cadre confortable et sécurisant

– le temps de trajet est limité et permet de se rencontrer ou de continuer un accompagnement malgré les longues distances

– favorise l’apprentissage de l’autohypnose

Concrètement comment fait-on ?

Vous pouvez procéder de manière habituelle en prenant rendez-vous via l’agenda en ligne, par téléphone ou mail, à votre convenance.

Nous échangeons ensuite autour de la problématique que vous souhaitez aborder. Et je vous envoie un lien de connexion qu’il suffit d’activer cinq minutes avant l’heure du rendez-vous.

Pour vous installer, il faut privilégier un endroit où vous ne serez pas dérangé, et prévoir un casque audio.

Les séances en lien avec les problématiques que peut soulever le confinement (stress, angoisse) font l’objet d’un tarif réduit, afin de permettre à tous d’être soutenu dans cette période.

Pour tout question, n’hésitez pas à me contacter.

Savoir se protéger des effets néfastes du confinement

Savoir se protéger des effets néfastes du confinement

Le confinement n’est pas un événement sans incidence sur notre état de stress et sur nos émotions. Il est important de pouvoir se protéger de ses effets néfastes pour le vivre au mieux mais aussi pour ne pas craindre l’après confinement.

En effet cette période inédite peut entrainer certains symptômes en lien avec le stress et l’anxiété. Ces symptômes sont une réaction tout à fait normale face à la situation qui de manière imprévisible et rapide nous a poussé à changer nos habitudes, nos rythmes, nos certitudes et nous expose à certaine peurs. Par ailleurs, nous ne sommes pas faits pour limiter les contacts sociaux, ni pour vivre coupés de l’extérieur.

 Si nous ne pouvons agir sur le confinement, nous pouvons en revanche agir sur notre état interne, c’est ce que je vous propose ici.

D’après les récentes études, le confinement est propice à l’apparition de nombreux symptômes :

Connaître la symptomatologie du confinement, permet d’identifier ses effets négatifs sur nous et de réagir pour ne pas les subir.

– fatigue émotionnelle

– trouble du sommeil

– préoccupation pour l’avenir

– hypocondrie

– anxiété

– stress

– altération du jugement

Je vous propose ici de nombreux conseils pour limiter ces symptômes.

Comment gérer la fatigue émotionnelle

 – accepter et nommer les émotions

Le plus important est de ne pas la nier. Il est bien normal d’avoir des moments de baisse de moral, des jours avec et des jours sans.

Le plus sain est d’accepter ces moments où ça ne va pas. A vouloir être positif tout le temps, cela risquerait de ressortir sous une autre forme avec par exemple des somatisations ou encore de ressortir plus fort plus tard.

Boris Cyrulnick, neuropsychiatre qui a développé la notion de résilience l’explique très bien, ce qui va favoriser la résilience dans l’après confinement ce sera la possibilité que l’on a eu de pouvoir exprimer nos ressentis et émotions.

Il est donc important de dire à ses proches, d’échanger, d’écrire, de mettre en mots. Et surtout de ne pas juger ce que l’on ressent, être en colère, triste ou inquiet est normal.

Il est fondamental ne pas s’effrayer de ses ressentis. Une émotion que l’on laisse s’exprimer finit naturellement par décroître. Une émotion que l’on étouffe ou que l’on refuse va au contraire avoir tendance à s’intensifier

– libérez les émotions

Nommer les émotions est important. Mais vous pouvez aussi les libérer à travers toutes les activités artistiques. On parle alors de sublimer le ressentis, la fonction même de l’art. Alors, dessinez, jouez de la musique, écrivez… laisser venir ces envies. Souvenez-vous, quand vous étiez enfant, qu’aimiez vous faire ? Souvent nous arrêtons ces activités par manque de temps, elles sont pourtant un véritable facteur d’équilibre.

– laisser couler ce qui pèse

Parfois, simplement prendre le temps de pleurer pour relâcher est extrêmement bénéfique. Pleurer est une fonction physiologique très utile pour se libérer du stress et de l’anxiété. Cela permet à l’organisme d’activer le système nerveux para sympathique, ce qui a un effet calmant. L’organisme produit alors de l’ocytocine, qui inhibe le stress et des endorphines qui ont un effet relaxant.

– S’accompagner vers le mieux être

Et pour ceux qui ont le moral qui fait les montagnes russes, fait vous une liste de tout ce qui vous fait du bien.

Les idées viennent mieux dans les moments où l’on se sent bien… alors dès que la bonne humeur se profil notez tous ce qui vous reboost : appeler quelqu’un, une odeur, toucher une texture soyeuse, regarder un humoriste, écouter une musique, faire du sport, lire, caresser votre animal de compagnie, aller respirer l’air à la fenêtre, prendre une douche…. Vous seul savez !

Afficher cette liste pour les moments où vous en aurez besoin ! Vous serez votre meilleur conseil.

– si vous vous sentez dépassé, faites appel à un professionnel

Si vous vous sentez débordé par vos émotions, ne restez pas seul avec…

Vous pouvez vous tourner vers la Plateforme coronavirus Covid-19 : 0.800.130.000 , numéro vert national, répond à toutes les questions (hors conseils médicaux) et est en lien avec la Croix-Rouge et le réseau national de l’urgence médico-psychologique (CUMP). Gratuit, 7j /7 et 24 h/24. 

Au cabinet, les rendez-vous en présentiel, sont suspendus mais un accompagnement via internet est tout à fait possible. Les rendez-vous en ligne restent ouvert pour vous soulager et vous aider à redéployer vos ressources. Ils permettent à la fois une écoute et un accompagnement émotionnel. Vous repartez également avec des conseils d’autohypnose pour pouvoir profiter des bienfaits de l’état d’hypnose de manière autonome. Les prises de rendez-vous se font via l’agenda en ligne.

Afin que les raisons financières ne soient pas un frein, un tarif réduit est mis en place pendant la période de confinement pour toutes les problématiques en lien avec celui-ci.

Que faire des pensées négatives

Si vous constatez que vous avez des pensées négatives, vous pouvez simplement avoir le réflexe de les observer et de bien faire la distinction entre vous, en tant que personnes, et ces pensées. Ne pas s’associer à ses pensées en termes d’identité est important. Ce ne sont que des idées, que nous ne sommes pas obligés de suivre, nous pouvons simplement les observer puis les rediriger. Si certaines sont trop présentes, écrivez-les. C’est une excellente manière de s’en détacher. Amuser vous à douter d’elles. N’est-il pas mieux de douter de certaines pensées, plutôt que de douter de soi ?

Je vous renvoie également à cet article pour gérer les ruminations.

Comment gérer le stress et l’anxiété

Si vous ressentez du stress ou de l’anxiété le plus efficace sera de passer par le corps. En effet, les deux sont des mécanismes physiologiques. Le corps réagit en s’adaptant à une contrainte, puis les pensées suivent. En amenant le corps à se sentir mieux, les pensées iront mieux aussi.

Les approches corporelles les plus efficaces et reconnues sont :

– la respiration :

L’impact de notre respiration est fondamental sur notre état. D’ailleurs, ne dit-on pas « j’en ai le souffle coupé ! » quand on apprend une nouvelle importante ?

Dès que nous sommes stressés ou anxieux, la respiration se fait plus haute, ce qui a pour effet de renforcer le stress.

Pensez chaque jour, et même plusieurs fois par jour à conscientiser votre respiration. Simplement, vous pouvez observer si elle est plutôt haute ou abdominale, resserrée ou ample. Le simple fait d’y prêter attention est déjà bénéfique.

Il est possible ensuite de l’utiliser au service de votre bien être, il y a énormément d’approches très intéressantes à ce niveau là.

Si vous avez déjà travailler la respiration à travers le yoga par exemple, vous pouvez prendre quelques minutes pour laisser se redéployer une respiration complète.

La cohérence cardiaque est également idéale pour faire descendre le niveau physiologique du stress et extrêmement simple à mettre en place.

Parmi les autres pratiques vous retrouverez :

– le yoga et de manière générale les étirements

Plusieurs études montrent l’intérêt du yoga dans l’accompagnent les personnes rencontrant des problèmes de dépression, de stress ou d’anxiété, de stress post traumatique. Pour cela, il doit être pratiqué régulièrement.  Le mieux est bien sûr de le pratiquer auprès un enseignant certifié. Toutefois, le confinement rendant cela difficile, si vous êtes en bonne santé vous pouvez profiter des séances proposées sur internet.

Voici le lien vers une séance destinée à la gestion des émotions.

Références de l’étude : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29541436

– la méditation 

Ses bienfaits ne sont plus à prouver. Une pratique régulière agit sur la structure même du cerveau. Je vous conseil tout particulièrement les méditation de John Kabat-Zinn, fondateur de la Mindfulnes, que vous pourrez notamment retrouver via ce lien.

– le sport

Cette période est aussi l’occasion de prendre soin de soi en apprenant à s’accompagner dans une bonne gestion du stress. Elle peut devenir l’occasion de découvrir ce qui fonctionne le mieux pour nous et de se connaître un peu plus. Ainsi, à l’issu de cette période de contrainte, vous aurez développé vos propres ressources et n’en sortirez que plus fort.

Ressource complémentaire : L’avis d’un psychologue

Covid 19 quels effets psychologiques

La magie des Podcast pour enfants !

Podcast pour enfants
BIBLIOTHÈQUE SONORE Pour occuper les enfants sans écrans

BIBLIOTHÈQUE SONORE
Pour occuper les enfants sans écrans

Nous voici confinés pour un temps incertain, à devoir parfois travailler et s’occuper des enfants en même temps.  La tentation peut être grande de profiter de la télévision, de la tablette ou des jeux vidéo pour récupérer un peu de calme et vaquer à ses occupations. Mais en étant à la maison toute la journée, le temps passé devant les écrans peut vite s’allonger. Pourtant, d’autres solutions existent… .

Je vous propose ici des ressources gratuites qui vous permettront de limiter le temps passé devant les écrans. Il s’agit pour la plupart de Podcast pour enfants produire par des professionnels de la radio.

En effet, il existe de nombreux supports, gratuits, de qualité et faciles d’accès qui auront l’avantage de vous dégager du temps en tant que parents, tout en occupant agréablement vos enfants.

La magie des podcasts pour enfants

Voici une sélection de Podcast pour enfants écoutés et validés, qui vous offrirons de longues heures de tranquillité !

Le format audio est tout adapté aux enfants qui développent ainsi leur imaginaire, leur langage, et leurs apprentissages de manière autonome. Ce serait bien dommage de ne pas en profiter. Ils sont tous très agréable à écouter, même pour les grands. Leur qualité tant au niveau de la forme que du contenu est vraiment appréciable.

Voici quelques incontournables qui abordent les questions d’actualité, la culture, la science et l’histoire.

– Salut l’info (Astrapi et France Info)

– France Info Junior (France Info)

– Les p’tits Bateaux (France Inter)

– Les Odyssées (France Inter)

– Maman j’ai raté l’actu 

Et bien sûr des histoires à écouter, pour libérer l’imaginaire.

– Les P’tites Histoires

– Mythes et Légendes (Quelle Histoire Podcast)

Mais aussi les applications SYBEL, AUDIBLE, ont une jolie sélection de livre audio enfants/jeunesse en accès gratuit.

Pourquoi chercher d’autres alternatives aux écrans ?

Je m’en remets ici aux propos de Boris Cyrunilk, neuropsychiatre, qui en une minute expose avec clarté rare les risques pour nos enfants que vous pouvez écouter en consultant cette vidéo.

« Les enfants sont hypnotisés par un smartphone et ils sont addicts en quelques jours. Ils deviennent addicts au smartphone qui les hypnotise, qui altère leur développement cérébral.

Un smartphone ou un écran n’établit pas d’interaction. Mon écran d’ordinateur ne m’a jamais souri. Or, un enfant ou un bébé a besoin de sentir l’autre. Il a besoin d’apprendre à décoder ces gestes, ces mimiques, pour se synchroniser avec l’autre.

S’il y a trop d’écran, il n’apprend pas les interactions, il a un trouble de l’empathie donc il est soumis à ses pulsions. Comme on le voit aujourd’hui chez beaucoup d’adolescents, garçons et filles, qui ne contrôlent pas leurs émotions et qui passent à l’acte ou bien contre eux-mêmes ou bien contre les autres. »

Nous avons d’ailleurs tous tendance à aller un peu plus vers les écrans en ces temps perturbés. Il ne s’agit pas de les diaboliser, ni de se culpabiliser, mais plutôt de ne pas se contenter d’eux.

Et n’oubliez pas partagez ensemble…

Le confinement est l’opportunité de prendre soin les uns des autres, de rétablir des contacts physiques, des moments de discussion, une vraie présence à l’autre. Alors regardez-vous vraiment, apprenez à vous lire, écoutez vos idées, amusez vous à échanger les points de vue, rejoignez vous à travers vos pensées, câlinez-vous.

Quant à moi je vous souhaite un joyeux confinement autour de cette bibliothèque sonore en attendant de vous recevoir à nouveau !

BIBLIOTHÈQUE PARENTS ENFANTS

Un livre pour adoucir le quotidien des familles

Dans cet article, je vous propose de découvrir un livre pour adoucir le quotidien avec les enfants en facilitant la communication et en favorisant les échanges et la complicité.  « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent » , Adèle Faber et Elaine Mazlish

Ce livre est une ressource précieuse tant pour aider les enfants à exprimer leurs sentiments que pour accompagner les parents en proie à la fatigue, l’énervement ou l’inquiétude. Il répond donc aux besoins de toute la famille en présentant des façons innovatrices de résoudre les problèmes qu’on rencontre dans toute relation parent-enfant. Il met de l’avant une approche lucide, sensible et respectueuse, qui entraîne moins de stress et plus de gratification pour les parents comme pour les enfants.

Les plus de ce livre :

  • sa clarté
  • les exemples concret à travers les témoignages des parents
  • le visuel BD pour présenter les mises en situation
  • les aides mémoire
  • son côté déculpabilisant

Focus sur les thèmes abordés 

Il ne s’agit pas ici de vous proposer une un contenu exhaustif du livre mais plutôt de vous présenter sa structure et son esprit !

Accueillir les sentiments des enfants

Oui, mais comment me direz vous ? Il est loin d’être évident d’être à l’aise avec certaines émotions telles que la tristesse, la colère, la frustration, la jalousie… souvent en tant que parent nous avons tendance à vouloir agir dessus pour faire cesser l’émotion, ou à donner des injonctions « arrête de pleurer. », à vouloir solutionner le problème à la place de l’enfant, ou encore à le rassurer.  Les auteures vous proposent une autre alternative dont l’outil principal est l’écoute de votre enfant sans jugement ni interprétation de son ressenti. Il s’agit ensuite de l’aider à nommer ses sentiments et d’utiliser l’imaginaire pour répondre à ses désirs.

 Si par exemple votre enfant n’a pas envie d’aller à l’école le matin et semble trainer… il s’agit dans un premier temps d’être disponible et de valider le fait qu’il n’ait pas envie… avant de dériver sur l’imaginaire !

Même si spontanément tout parent peut être tenté d’houspiller son enfant, de le presser, de le culpabiliser par ce que tous les matins c’est même chose… tentez cette approche « oh là là ! Tu n’as pas envie de sortir ce matin ! ce serait génial si on pouvait se télétransporter jusqu’à l’école et passer le temps en accéléré pour être vite à ce soir ! ». Une simple phrase qui distraie tout en permettant à l’enfant de se sentir compris. L’imaginaire dédramatise et soulage.

Même si spontanément tout parent peut être tenté d’houspiller son enfant, de le presser, de le culpabiliser par ce que tous les matins c’est même chose… tentez plutôt «  oh là là ! Tu n’as pas envie de sortir ce matin ! ce serait génial si on pouvait se télétransporter jusqu’à l’école et passer le temps en accéléré pour être vite à ce soir ! ». Une simple phrase qui distraie tout en permettant à l’enfant de se sentir compris.

Susciter la coopération des enfants

impossible à nier, la frustration est inhérente à la fonction de parent. Le quotidien peut vite se transformer en lutte pour amener nos enfants à se comporter de façon convenable. Mais si l’adulte a un certain besoin d’ordre, de propreté, d’organisation ceci est loin d’être le souci des enfants. Et plus les parents insistent, plus les enfants résistent !

Les auteures proposent ici des astuces pour entretenir et réveiller l’esprit de coopération en utilisant entre autres le système des petits mots au lieu des longs monologues moralisateurs. 

Par exemple : la fin du week-end arrive et la chambre de votre enfant est en désordre. Le premier réflexe pourrait être de dire avec force et véhémence « Range ta chambre ! c’est le bazar on ne peut plus mettre un pied devant l’autre ! ». Mais la coopération sera plus facilement obtenue avec une touche de créativité et d’humour… et si vous envoyez un message à votre enfant dans un avion en papier « Help !!! Chambre en détresse ! Croule sous les vêtements et les jouets ! j’étouffe !!! SVP ranger moi… Merci ! Ta chambre. Bisou » Il n’y a de limite que votre créativité, à vous de tester !

Remplacer la punition

La punition est souvent la seule alternative envisagée en cas de bêtise, car nous n’en connaissons pas d’autre. Mais au-delà des débats autour de celle-ci, est-elle vraiment efficace ? Un enfant puni pour un comportement s’abstient-il de recommencer par la suite ? Pas sûr… elle risque parfois même de pousser à l’enfant à réagir de façon opposée à ce que l’on voudrait, ou à cacher et mentir pour ne pas être pris et puni. Explorer une autre manière de poser des limites est donc intéressant.

La démarche proposée est la suivante :  exprimer ses sentiments (quand tu fais ça j’ai peur pour toi…), exprimer ses attentes, montrer à l’enfant comment réparer sa bêtise, redresser la situation, offrir un choix à l’enfant, le faire participer pour trouver des solutions.

De mon point de vue, l’intérêt de cette approche est de permettre à l’enfant de comprendre la réaction du parent et de participer pour trouver une solution. Lorsque les solutions émanent de nous même nous sommes naturellement plus enclins à les appliquer ! En réagissant ainsi, cela permet aussi de développer l’empathie.

Encourager l’autonomie

Cela peut sembler être une évidence mais pourtant nous avons souvent tendance à vouloir aider, guider, conseiller nos enfants pour leur permettre ne pas échouer, d’aller plus vite etc… derrière cette bonne intention nous finissons par les priver de nombreux apprentissages et nous créons un sentiment de dépendance envers nous. Dépendre de ses parents est bien sûr normale, mais cette notion doit pouvoir évoluer avec le temps pour ne pas blesser l’estime de soi.

Utiliser les compliments pour développer l’estime

Avez-vous remarqué comme les compliments, qui sont au départ bienveillants peuvent parfois susciter des réactions négatives : le rejet du compliment parce que l’on n’est pas tout le temps comme ça, la peur de faire moins bien la prochaine fois… ceci vient du fait qu’il est souvent perçu comme une évaluation.

Vous découvrirez une manière de mettre l’accent sur les compétences de votre enfant bien plus constructive qu’un simple compliment. Il s’agit de sortir du compliment qui évalue un résultat, et de venir plutôt décrire ce que l’on voit, ce que l’on ressent. Par exemple : je suis impressionnée par la concentration dont tu as fait preuve pour construire ton lego. Ici le parent valorise une compétence et pas juste le résultat.

Aider les enfants à se dégager des rôles qui l’empêchent de s’épanouir

Quoi de plus limitant que les étiquettes (il est timide, agité, têtu, ne se concentre pas …). Être flexible et ne pas figer l’enfant dans un rôle, une étiquette, est un réel apprentissage qui peut être facilité par les parents !

Ce livre a retenu votre intérêt ?

Si cet article vous a donné envie de lire ce livre, il est disponible ici.

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Bonne année 2020 … et bien plus encore !

Bonne année 2020

Le mois de janvier voit fleurir les vœux de bonne année, de bonheur, de santé, d’amour, de réussite, d’épanouissement.

 En ce début d’année, j’ai envie de vous souhaiter bien plus car nous le savons tous chaque année à son lot de bonheur et aussi d’imprévus, pour nous ou nos proches, au niveau professionnel ou personnel… et compter sur la chance pour passer au travers n’est pas, justement mettre toutes les chances de son côté.

Alors plutôt que de vous souhaiter de passer au travers des imprévus j’ai envie de vous souhaiter profondément et sincèrement de croire en vous, en vos forces et vos capacités. N’est-ce pas ce qui nous manque souvent pour profiter vraiment des bons moments et pour traverser les instants les plus difficiles, une confiance solide en soi. Pour ma part je crois en vous. Le cabinet est un lieu de rencontre ou l’on peut venir un peu écorché, sans avoir à cacher ses blessures. Mais au delà des blessures, ce que je vois moi ce sont toutes vos forces … tout ce qui fait que malgré tout vous tenez debout, vous avancez. Alors ensemble nous rangeons, trions, retrouvons toutes sortes d’émotions pour avancer parfois plus légers d’autres fois plus solide… mais toujours en étant fidèle à soi-même et à ce qui fait sens.

Je ne pense pas pas que les difficultés rencontrées aient nécessairement quelque chose à nous apprendre. Mais plutôt que l’on peut les utiliser pour préciser ce qui a vraiment du sens pour nous.

Alors à tous, je vous souhaite de croire en vous avec vos forces, vos faiblesses aussi et de rester fidèles à ce qui compte vraiment pour vous, comme un cap à suivre qui permet d’avancer en étant parfois ballotté mais sans tomber.

Et si parfois un coup de pouce est nécessaire, le cabinet vous accueil !

S’accorder le droit de…

s'acorder le droit de _

Aujourd’hui, 20 novembre, est la journée internationale des droits de l’enfant. Cette journée tente de faire valoir la convention internationale des droits de l’enfant de 1989. Elle affirme qu’un enfant n’est pas seulement un être fragile qu’il faut protéger mais que c’est une personne qui a le droit d’être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l’endroit du monde où il est né. Et aussi qu’il a le droit de s’amuser, d’apprendre et de s’exprimer.

Cette journée m’a inspiré cet article car les brimades, humiliations, le manque ou encore l’insécurité créent des mécanismes qui à l’âge adulte peuvent continuer à nous limiter, comme s’ils nous poursuivaient bien au-delà de l’enfance.

Et même dans un système familial plutôt respectueux, nous pouvons nous sentir marqué par les mots, les comportements, les comparaisons et les interdits de ceux qui font figure d’autorité ou de nos paires. L’entourage créé un cadre qui borne nos comportements de limites. Ainsi nous apprenons à ne pas prendre trop de place face à ces figurent d’autorités, à ne pas « parler trop fort », à ne pas exprimer notre « colère » ou nos fragilités, à ne pas bouger… et puis derrière les interdits se dessinent les obligations : réussir à l’école, être sage, être poli, être fort en sport, avoir plein d’amis…réussir sa vie, à tout prix !

Alors pour se faire accepter et souvent sans même s’en rendre compte nous empilons les masques : masque de l’enfant sage, fort, drôle… ou au contraire celui qui provoque et fait bêtise sur bêtise et nous nous éloignons d’une liberté personnelle, celle d’être fidèle à soi même…. Pire, comme si cela ne suffisait pas, nous endossons en plus des étiquettes : cancre, enfant timide, enfant qui réussi, celui qui est agité, qui manque de confiance, qui est colérique comme des fardeaux à porter qui nous empêchent de développer d’autres facettes de notre personnalité.

L’âge adulte pourrait alors s’annoncer comme un sésame qui ouvre la porte vers un espace de liberté en dehors de ces contraintes, ou nous redevenons libres de nous réinventer. Et pourtant ces chaînes de contraintes posées il y a longtemps semblent parfois continuer à nous comprimer. Si les adultes ne sont plus là pour nous enjoindre d’être comme ceci ou comme cela, la contrainte s’exerce à un autre niveau, celui de l’habitude, de la résignation, d’une pression personnelle, de croyances.

Des périodes de contraintes nous ressortons souvent avec un besoin de liberté. A l’image de la société tout entière qui trop comprimée est poussée à la rébellion voire la révolution. Alors si vous deviez faire votre propre révolution et déclarer les droits qui sont important pour vous… quels seraient-ils ? Et surtout les respectez vous aujourd’hui ?

Et ce peut être des choses si simples et évidentes telles que :

le droit de se tromper
le droit d’être triste, parfois
le droit d’être joyeux, d’autres fois
le droit d’apprendre, toujours
le droit de dire non aux autres
le droit de me dire oui à moi
le droit de changer d’avis
le droit de me sentir faible, parfois
le droit de s’affirmer
le droit de pleurer
le droit de rire haut et fort
le droit de déplaire aux autres
le droit de vivre tout simplement
le droit d’avoir peur
le droit d’être différent
le droit de rêver

S’accorder certains droits qui nous ont manqué pour s’autoriser à reconquérir un nouveau pan de l’histoire de sa vie. C’est évoluer vers une identité plus libre, plus forte, projetant devant nous un avenir teinté de l’envie d’avancer et de se découvrir toujours un peu plus à la lumière des événements qui jalonnent notre vie.

Il n’y a qu’un pas entre une prise de conscience et un changement. Parfois pour faire ce pas il y a juste besoin d’un petit coup de pouce, les séances d’hypnose sont là pour ça !

La fausse idée du lâcher prise

hypnose a grenoble vous propose des séance de relaxation

Incontestablement le lâcher prise est à la mode, et beaucoup de personne viennent en séance en formulant une difficulté à lâcher prise. Et il est vrai que lors qu’un problème se présente arrêter d’y réfléchir semble contre nature. Comme si en arrêtant de tourner le problème en boucle nous perdions la possibilité de le résoudre… c’est alors qu’on se sent incapable de lâcher prise comme si cela revenait à être passif.

Etre actif dans le lâcher-prise

Oui, mais voilà, lâcher prise ne signifie pas ignorer un problème, mais plutôt lâcher notre manière habituelle de l’envisager pour l’aborder différemment. Bien souvent, nous comptons sur notre coté rationnel pour trouver des solutions. Mais combien de fois les solutions ne dépendent pas uniquement de nous ? Et les solutions rationnelles sont elles vraiment efficaces face à un ressenti, une émotion ou une habitude ancrée depuis longtemps ?

Parfois chercher des solutions par le biais de l’intellect ne fait que grossir le problème, car cela renvoi à un sentiment d’incapacité ou encore de manque de volonté.

L’hypnose a cet intérêt de proposer, le temps d’une séance de déposer notre manière habituelle de penser notre problème pour s’ouvrir à d’autres perspectives. Le conscient passe le relais à inconscient pour élaborer des solutions. Il s’agit donc de reprendre le contrôle sur problème à un niveau inconscient.

Passer le relais à l’inconscient

En hypnose ericksonienne nous considérons l’inconscient comme cette partie de nous qui gère les automatismes. Et des automatismes nous en avons énormément : parler, marcher, écrire, lire. Il s’agit aussi de nos habitudes et de nos émotions.

La plupart sont le fruit d’apprentissages liés à nos expériences, et si beaucoup nous sont très utiles, certains peuvent devenir gênant. Ainsi, nous pouvons avoir appris à craindre certaines situation, comme par exemple parler en public. Une première expérience avec une émotion désagréable, créer un apprentissage. La peur réapparaît alors de manière automatique donnant l’impression de ne pas pourvoir être contrôlée.

C’est ainsi qu’il arrive que certaines réactions soient à réajuster car elles deviennent problématiques.

Tenter d’agir consciemment sur un mécanisme inconscient n’est pas évident. Si par exemple je décide de saisir dans ma main un objet et que je commence à me demander consciemment comment faire, quel muscle je dois activer, dans quel ordre, à quelle vitesse. Cette tâche semblera impossible car trop complexe pour le conscient. La solution sera dans le laisser faire après avoir simplement posé consciemment l’intention d’attraper l’objet.

En séance nous réapprenons à poser une intention claire et à faire passer le message à cette partie de nous qui gère déjà tant de chose. La séance peut être perçue comme une manière de ré-accorder les processus inconscients pour sortie de nos dissonances.

Lâcher prise ce n’est pas perdre une préoccupation, ou le contrôle, mais bien récupérer une autre manière de l’aborder !

Alors si regagner du contrôle dans ce qui vous échappe habituellement vous tente n’hésitez pas à franchir la porte du cabinet !

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