« Je suis stressé »

Je suis stressé

Ces trois mots « Je suis stressé » nous les avons tous prononcé un jour. Pourtant qui peut affirmer être à l’aise avec le stress, au point de pouvoir le réguler, le diminuer ou simplement mieux le supporter.

Si le stress est une problématique commune, il est commun aussi d’être démuni face à lui.

Mais s’il est présent dans nos vies, le subir n’est pas une fatalité, il suffit parfois d’une aide extérieure pour reprendre pied dans une forme de tranquillité.

Quand je suis stressé , est-ce vraiment négatif ?

Le stress se définit comme un ensemble de réactions aussi bien psychiques que physiques associées à une demande ou une pression importante dans notre environnement.

Il peut être positif à condition d’avoir les ressources et le temps nécessaire pour répondre à la demande. Dans ce cas le stress servira simplement de moteur pour passer à l’action et il redescendra naturellement.

En revanche, il devient vite négatif si les ressources et le temps font défaut.

Par ailleurs, il y a une forme de subjectivité dans le stress car la perception de nos ressources est rarement objective ! Ainsi il est possible d’être stressé par un examen, alors même que l’on a assez travaillé et que notre entourage croit en notre capacité.

Les facteurs aggravant du stress

Le stress a tendance à flamber au contact de certains facteurs aggravant :

  • Une quantité trop importante de choses à faire dans un temps trop limité
  • Des tâches à accomplir au-dessus de notre savoir-faire
  • Le caractère imprévisible d’une demande, d’un évenement.

Les tendances personnelles qui sensibilisent au stress

Certaines tendances personnelles vont avoir pour effet d’aggraver le stress comme par exemple le fait d’être :

  • perfectionniste
  • de mettre beaucoup d’enjeux dans ce que l’on fait
  • de manquer d’organisation

Les effets néfastes du stress

Pour repérer si l’on commence à subir un niveau de stress trop important voici quelques symptômes qui sont le signe d’un stress intense et qui c’est installé sur la durée :

  • une baisse de l’attention qui devient instable et dispersée
  • une hyper-émotivité
  • de l’inquiétude et du découragement face à des tâches d’habitude simple
  • des difficultés à mettre le cerveau au repos
  • troubles du sommeil
  • des difficultés à se détendre pour récupérer et profiter des bons moments

Si ces signes se font présent cela peut être le signal que c’est le moment de se faire accompagner pour éviter d’entrer dans une spirale menant à l’épuisement.

L’hypnose dans la gestion du stress

L’hypnose est un réel atout pour apprendre à réguler et gérer le stress.

En séance nous travaillons, entre autre :

  • la capacité à ralentir le rythme, se mettre sur pause
  • la capacité de concentration
  • la détente physique : un corps détendu amène un esprit apaisé
  • la perception de soi
  • la mobilisation des ressources

Alors si cela vous parle, n’hésitez à prendre rendez-vous !

Pour allez plus loin…

https://www.fnac.com/a11855264/Delavenne-heloise-L-hypnose-adieu-l-anxiete

L’hypnose, pour limiter les pensées négatives et retrouver un lien complice avec soi

Limiter l'impact des pensées négatives grâce à l'hypnose

Avez vous remarqué comme nos journées peuvent être jalonnées de pensées négatives faites d’injonctions, d’auto-critiques, de dévalorisations et ce particulièrement en période de stress là où précisément nous aurions besoin de décompresser ?
« J’aurai pas dû dire ça »…  « c’est complètement nul ce que j’ai fait »… « Je ne ressemble à rien » … « et ce poids que je n’arrive pas à perdre »… « je devrais arrêter de  »…  … « je suis incapable »…

Nous connaissons tous ces pensées négatives qui s’invitent dans nos journées comme des saboteurs internes… mais il serait bien dommage de les laisser freiner notre épanouissement ! Décryptons ensemble leurs mécanismes et ouvrons déjà quelques pistes pour s’en libérer.

Les pensées : ces mots qui nous « envoutent »

Mais ces pensées sont bien plus que de simples mots, à force de se les répéter, elles finissent par agir sur nous. D’une pensée découle une image mentale qui interagie sur notre représentation de nous-même, du monde et créent parfois des sensations de peur, de malaise, de honte. Bien sûr ce mécanisme est automatique à tel point que parfois nous ne nous en rendons même plus compte.

Mais d’où viennent ces pensées négatives ?

Ces pensées négatives sont induites par nos expériences de vie, notre biais négatif … et elles sont amplifiées en période de stress. Elles se mettent en place peu à peu à la manière d’un apprentissage et deviennent ensuite automatiques.

Elles naissent de l’interprétation d’une situation, qu’elles transforment en histoire. Et les histoires que l’on se raconte ne sont ni vraies ni fausses ce sont des pilotes de lecture des événements.

Alors s’il est naturel d’avoir de telles pensées, il est tout aussi naturel d’apprendre à s’en détacher. Laisseriez vous quelqu’un vous critiquer, vous rabaisser ainsi ? certainement pas. Alors pourquoi s’auto infliger cela ?

L’hypnose pour reprendre le contrôle sur ses pensées négatives

Pour cela l’hypnose est une merveilleuse approche qui permet de reprendre la main sur ces mécanismes automatiques générés à un niveau inconscient.

En hypnose nous redécouvrons une autre manière d’échanger avec soi. Plus complice où le corps et l’imaginaire prennent le relais pour désamorcer et libérer les émotions liées à nos expériences de vie. Ou l’esprit se libère des vieux automatismes pour en recréer d’autre plus porteur. A travers l’état d’hypnose ce qui semblait figé avant de se remet en mouvement différemment.

Le point de départ

Le point de départ est d’identifier ses pensées négatives récurrentes impactant notre vie. Prendre ce temps est nécessaire car parfois nous ne percevons même plus la manière dont nous nous parlons. Commencez donc par décrypter les pensées qui créent une limite à votre épanouissement, qui vous empêchent de vous sentir bien, et génèrent de l’angoisse, du renoncement ou simplement vous privent de moment de plaisir.

Déplacer le doute

Si ces pensées vous font douter de vous, alors vous pouvez observer ce qu’il se passe lorsque vous déplacer l’objet du doute. Et si vous doutez de la véracité de votre pensée négative plutôt que de votre capacité ou de votre valeur que se passe-t-il ?  tout redevient possible …

A vous de jouer

Quelles sont les pensées qui vous heurtent, blessent, limitent?

A quel moment arrivent-elles ? quels sont les déclencheurs ?

Ont-elles une utilité ? Elles peuvent parfois servir à se protéger d’un échec, d’une déception, par exemple.

Et quelles pensées seraient les plus aidantes à la place ?

Se faire accompagner en hypnose pour stopper les pensées négatives

Cette prise de recul est le point de départ. Prendre conscience des automatismes inconscient suffit parfois à les désamorcer.

D’autre fois, il peut y avoir une résistance, un accompagnement est alors nécessaire pour mobiliser l’imaginaire et s’en défaire.

Il peut également arriver qu’une pensée négative ait une pour but de nous protéger, d’une déception par exemple. Dans ce cas être accompagner permet de redécouvrir d’autres ressources, d’autres possibilités !

 Alors si c’est le cas n’hésitez pas à faire une séance en présentiel ou en visio !

Le coin des lecteurs

Cet article a été inspiré par les séances mais aussi par un livre passionnant écrit par le Docteur Russ Harris intitulé le “Le piège du bonheur”. Alors si vous aimez lire et êtes curieux de découvrir en voici les références :

Le Piège du bonheur
https://livre.fnac.com/a10430118/Russ-Harris-Le-Piege-du-bonheur

Calmer l’ anxiété

Calmer l' anxiété

L’ anxiété a fait son nid au fil des mois, nourrie par une actualité anxiogène qui réveille et stimule angoisse et peur. Sur la durée le risque est de la laisser s’installer et d’appréhender la vie avec la notion de déplaisir teinté de crainte. Alors je propose ici de comprendre l’ anxiété, de la décrypter pour vous donner les moyens d’y faire face et de vous prémunir des troubles qu’elle occasionne.

Définition de l’ anxiété

Le Larousse définit l’ anxiété comme étant une « Inquiétude pénible, tension nerveuse, causée par l’incertitude, l’attente ; angoisse. Un trouble émotionnel se traduisant par un sentiment indéfinissable d’insécurité. »

En lisant cette définition, le période période que nous traversons avec son lot d’incertitude, de tension, d’attente apparaît effectivement particulièrement propice à l’anxiété.

Et être anxieux est d’ailleurs, une réaction normale qui devient réellement problématique lorsqu’elle survient alors qu’aucun événement ne la justifie vraiment ou qu’elle s’installe sur la durée. On parle alors de troubles anxieux qui se manifeste par de l’anxiété généralisée, des troubles phobiques, des attaques de panique.

Ainsi il est normal de ressentir par moment de l’anxiété mais à trop la laisser se développer elle est susceptible de se transformer en véritable trouble. C’est pourquoi il est important de savoir la reconnaitre et de ne pas la laisser s’installer.

L’ anxiété comme conséquence d’un stress prolongé

Lorsque l’on est stressé le corps est en alerte et mobilise ses ressources pour faire face. L’organisme s’active en augmentant entre autres le rythme cardiaque, la tension artérielle de manière à préparer le corps à réagir. Sur le court terme nous sommes faits pour tolérer les effets du stress. Toutefois s’il se prolonge sur une trop longue période, le corps entre en sur-régime et le stress devient nocif. La phase d’épuisement arrive favorisant, l’anxiété, la dépression et le burn-out.

Quels sont les signes  ?

Différentes manifestations se retrouvent en cas d’anxiété que ce soit au niveau psychologique ou physiologique.

Au niveau psychologique les symptômes les plus fréquents sont : l’angoisse, la peur, la nervosité, difficultés à se concentrer, irritabilité, distraction.

Au niveau physiques les symptômes souvent évoqués sont :  palpitations, tensions musculaires, sueurs, bouffées de chaleur ou de froid, sensation de boule dans la gorge ou dans l’estomac, insomnies, etc.

Si vous ressentez que de tels symptômes impactent votre quotidien il est important de consulter en premier lieu votre médecin. En parallèle, il aussi important de se mobiliser et de faire un travail sur soi pour redévelopper les ressources internes nécessaire pour la diminuer.

Les bienfaits des séances d’hypnose

Dans le cadre de l’anxiété, l’hypnose est toute indiquée pour :

– faire diminuer le niveau de stress

– recréer un lien confortable avec le corps

– mobiliser les ressources internes pour retrouver son équilibre

– évacuer les pensées ou croyance qui maintiennent l’anxiété

– apprendre à reconnaître les signes du stress et à le réguler pour prévenir l’anxiété

Il est important de ne pas s’isoler avec son mal être et de trouver un point d’écoute pour mieux se connaître et reprendre la main sur son bien-être !


Besoin d’aide ? D’une information ? n’hésitez pas à prendre contact !

Savoir se protéger des effets néfastes du confinement

Savoir se protéger des effets néfastes du confinement

Le confinement n’est pas un événement sans incidence sur notre état de stress et sur nos émotions. Il est important de pouvoir se protéger de ses effets néfastes pour le vivre au mieux mais aussi pour ne pas craindre l’après confinement.

En effet cette période inédite peut entrainer certains symptômes en lien avec le stress et l’anxiété. Ces symptômes sont une réaction tout à fait normale face à la situation qui de manière imprévisible et rapide nous a poussé à changer nos habitudes, nos rythmes, nos certitudes et nous expose à certaine peurs. Par ailleurs, nous ne sommes pas faits pour limiter les contacts sociaux, ni pour vivre coupés de l’extérieur.

 Si nous ne pouvons agir sur le confinement, nous pouvons en revanche agir sur notre état interne, c’est ce que je vous propose ici.

D’après les récentes études, le confinement est propice à l’apparition de nombreux symptômes :

Connaître la symptomatologie du confinement, permet d’identifier ses effets négatifs sur nous et de réagir pour ne pas les subir.

– fatigue émotionnelle

– trouble du sommeil

– préoccupation pour l’avenir

– hypocondrie

– anxiété

– stress

– altération du jugement

Je vous propose ici de nombreux conseils pour limiter ces symptômes.

Comment gérer la fatigue émotionnelle

 – accepter et nommer les émotions

Le plus important est de ne pas la nier. Il est bien normal d’avoir des moments de baisse de moral, des jours avec et des jours sans.

Le plus sain est d’accepter ces moments où ça ne va pas. A vouloir être positif tout le temps, cela risquerait de ressortir sous une autre forme avec par exemple des somatisations ou encore de ressortir plus fort plus tard.

Boris Cyrulnick, neuropsychiatre qui a développé la notion de résilience l’explique très bien, ce qui va favoriser la résilience dans l’après confinement ce sera la possibilité que l’on a eu de pouvoir exprimer nos ressentis et émotions.

Il est donc important de dire à ses proches, d’échanger, d’écrire, de mettre en mots. Et surtout de ne pas juger ce que l’on ressent, être en colère, triste ou inquiet est normal.

Il est fondamental ne pas s’effrayer de ses ressentis. Une émotion que l’on laisse s’exprimer finit naturellement par décroître. Une émotion que l’on étouffe ou que l’on refuse va au contraire avoir tendance à s’intensifier

– libérez les émotions

Nommer les émotions est important. Mais vous pouvez aussi les libérer à travers toutes les activités artistiques. On parle alors de sublimer le ressentis, la fonction même de l’art. Alors, dessinez, jouez de la musique, écrivez… laisser venir ces envies. Souvenez-vous, quand vous étiez enfant, qu’aimiez vous faire ? Souvent nous arrêtons ces activités par manque de temps, elles sont pourtant un véritable facteur d’équilibre.

– laisser couler ce qui pèse

Parfois, simplement prendre le temps de pleurer pour relâcher est extrêmement bénéfique. Pleurer est une fonction physiologique très utile pour se libérer du stress et de l’anxiété. Cela permet à l’organisme d’activer le système nerveux para sympathique, ce qui a un effet calmant. L’organisme produit alors de l’ocytocine, qui inhibe le stress et des endorphines qui ont un effet relaxant.

– S’accompagner vers le mieux être

Et pour ceux qui ont le moral qui fait les montagnes russes, fait vous une liste de tout ce qui vous fait du bien.

Les idées viennent mieux dans les moments où l’on se sent bien… alors dès que la bonne humeur se profil notez tous ce qui vous reboost : appeler quelqu’un, une odeur, toucher une texture soyeuse, regarder un humoriste, écouter une musique, faire du sport, lire, caresser votre animal de compagnie, aller respirer l’air à la fenêtre, prendre une douche…. Vous seul savez !

Afficher cette liste pour les moments où vous en aurez besoin ! Vous serez votre meilleur conseil.

– si vous vous sentez dépassé, faites appel à un professionnel

Si vous vous sentez débordé par vos émotions, ne restez pas seul avec…

Vous pouvez vous tourner vers la Plateforme coronavirus Covid-19 : 0.800.130.000 , numéro vert national, répond à toutes les questions (hors conseils médicaux) et est en lien avec la Croix-Rouge et le réseau national de l’urgence médico-psychologique (CUMP). Gratuit, 7j /7 et 24 h/24. 

Au cabinet, les rendez-vous en présentiel, sont suspendus mais un accompagnement via internet est tout à fait possible. Les rendez-vous en ligne restent ouvert pour vous soulager et vous aider à redéployer vos ressources. Ils permettent à la fois une écoute et un accompagnement émotionnel. Vous repartez également avec des conseils d’autohypnose pour pouvoir profiter des bienfaits de l’état d’hypnose de manière autonome. Les prises de rendez-vous se font via l’agenda en ligne.

Afin que les raisons financières ne soient pas un frein, un tarif réduit est mis en place pendant la période de confinement pour toutes les problématiques en lien avec celui-ci.

Que faire des pensées négatives

Si vous constatez que vous avez des pensées négatives, vous pouvez simplement avoir le réflexe de les observer et de bien faire la distinction entre vous, en tant que personnes, et ces pensées. Ne pas s’associer à ses pensées en termes d’identité est important. Ce ne sont que des idées, que nous ne sommes pas obligés de suivre, nous pouvons simplement les observer puis les rediriger. Si certaines sont trop présentes, écrivez-les. C’est une excellente manière de s’en détacher. Amuser vous à douter d’elles. N’est-il pas mieux de douter de certaines pensées, plutôt que de douter de soi ?

Je vous renvoie également à cet article pour gérer les ruminations.

Comment gérer le stress et l’anxiété

Si vous ressentez du stress ou de l’anxiété le plus efficace sera de passer par le corps. En effet, les deux sont des mécanismes physiologiques. Le corps réagit en s’adaptant à une contrainte, puis les pensées suivent. En amenant le corps à se sentir mieux, les pensées iront mieux aussi.

Les approches corporelles les plus efficaces et reconnues sont :

– la respiration :

L’impact de notre respiration est fondamental sur notre état. D’ailleurs, ne dit-on pas « j’en ai le souffle coupé ! » quand on apprend une nouvelle importante ?

Dès que nous sommes stressés ou anxieux, la respiration se fait plus haute, ce qui a pour effet de renforcer le stress.

Pensez chaque jour, et même plusieurs fois par jour à conscientiser votre respiration. Simplement, vous pouvez observer si elle est plutôt haute ou abdominale, resserrée ou ample. Le simple fait d’y prêter attention est déjà bénéfique.

Il est possible ensuite de l’utiliser au service de votre bien être, il y a énormément d’approches très intéressantes à ce niveau là.

Si vous avez déjà travailler la respiration à travers le yoga par exemple, vous pouvez prendre quelques minutes pour laisser se redéployer une respiration complète.

La cohérence cardiaque est également idéale pour faire descendre le niveau physiologique du stress et extrêmement simple à mettre en place.

Parmi les autres pratiques vous retrouverez :

– le yoga et de manière générale les étirements

Plusieurs études montrent l’intérêt du yoga dans l’accompagnent les personnes rencontrant des problèmes de dépression, de stress ou d’anxiété, de stress post traumatique. Pour cela, il doit être pratiqué régulièrement.  Le mieux est bien sûr de le pratiquer auprès un enseignant certifié. Toutefois, le confinement rendant cela difficile, si vous êtes en bonne santé vous pouvez profiter des séances proposées sur internet.

Voici le lien vers une séance destinée à la gestion des émotions.

Références de l’étude : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29541436

– la méditation 

Ses bienfaits ne sont plus à prouver. Une pratique régulière agit sur la structure même du cerveau. Je vous conseil tout particulièrement les méditation de John Kabat-Zinn, fondateur de la Mindfulnes, que vous pourrez notamment retrouver via ce lien.

– le sport

Cette période est aussi l’occasion de prendre soin de soi en apprenant à s’accompagner dans une bonne gestion du stress. Elle peut devenir l’occasion de découvrir ce qui fonctionne le mieux pour nous et de se connaître un peu plus. Ainsi, à l’issu de cette période de contrainte, vous aurez développé vos propres ressources et n’en sortirez que plus fort.

Ressource complémentaire : L’avis d’un psychologue

Covid 19 quels effets psychologiques

Rumination mentale : rediriger les pensées pour retrouver votre pouvoir d’action

Remplacer les rumination par une pensée positive

 

« Mais pourquoi j’ai dit ça ? » « J’aurais du mieux le faire ! », « je suis nul », « Je n’y arriverais jamais, j’ai toujours eu du mal à apprendre… » , « Et si… comment je vais faire », « et qu’est-ce qu’il va se passer si… ».

Toutes ces phrases qui tournent en boucle et que l’on appelle rumination, sont souvent source de mal être car au-delà du fait de nous plonger dans un état interne négatif, elles empêchent d’agir. Elles occupent notre esprit, sans pour autant mener vers des solutions. Mieux elles prennent notre énergie et nous plongent dans des scénarios pessimistes… Pourtant il est possible de reprendre la main sur le scénario que l’on se raconte !

– Pensée et ruminations : quelle différence ?

Notre esprit a la formidable capacité de produire des pensées qui nous permettent de nommer, associer, différencier… créer. Mais parfois la machine s’emballe, les pensées fusent tel un feu d’artifice, ou encore tournent en boucle, la logique est partie, nous ne pensons plus, nous ruminons !

– Prendre conscience, stopper et rediriger

La première étape est de prendre conscience des pensées qui nous assaillent. Souvent nous n’avons pas conscience du dialogue interne qui se joue en nous. Alors, lorsque vous vous sentez préoccupé prenez un temps pour vous connecter à vos pensées. Qu’est-ce vous vous dites vraiment ?

Une fois le dialogue interne identifié, reste à savoir s’il vous est utile ou s’il relève de croyances limitantes. Et si c’est le cas quelle croyance vous serait la plus utile ? A quelle émotion pouvez-vous me connecter pour gagner en motivation.

Par exemple si je dois préparer une intervention en public, si je me rends compte qu’ou fond de moi je me dis sans cesse que je suis nulle, que je ne vais pas y arriver, bien sûr cela n’aura pas un effet positif sur ma prestation. Si en revanche, je me concentre sur le fait simplement de faire de mon mieux, je gagnerai en efficacité. Et pour développer ma motivation, je peux aussi aller à recherche du plaisir que je peux trouver dans la tache qui m’est confiée : par exemple transmettre un savoir.

Alors la peur du regard de l’autre peut devenir secondaire au fait de faire de son mieux pour transmettre aux autres. Les pensées sont naturellement redirigées vers un objectif définit de manière positive.

Parfois l’émotion qui se cache derrière une rumination est forte, il peut aussi y avoir une besoin à satisfaire, il est alors plus judicieux de se faire accompagner.

 

 

 

RETROUVER LA MAGIE DU SOMMEIL

Le sommeil n’est pas une affaire de volonté. Et quoi de plus inconscient que de s’endormir. Alors forcément, l’hypnose qui permet de travailler avec l’inconscient a sa place pour retrouver le chemin vers des nuits sereines.

Il est des nuits incertaines où le sommeil joue à cache cache, où les pensées s’embrouillent, les tensions ne veulent pas se dissoudre. Des nuits qui fatiguent au lieu de reposer. Des nuits que l’on commence à anticiper… Alors trouver le sommeil devient une pensée lancinante mais pas pour autant aidante.

Se dire qu’il faut dormir n’a jamais fait dormir personne. Le sommeil n’est pas une affaire de volonté. Et quoi de plus inconscient que de s’endormir. Alors forcément, l’hypnose qui permet de travailler avec l’inconscient a sa place pour retrouver le chemin vers des nuits sereines, réparatrices et confortables…

Et pour cela il est possible d’explorer de nombreuses pistes :

  • associer à nouveau le lit, la chambre à un endroit agréable de détente

  • identifier le besoin qu’il peut y avoir derrière le fait de ne pas dormir et le satisfaire d’une autre manière

  • utiliser l’hypnose pour s’endormir plus rapidement

  • transformer sa vision du sommeil

  • faire le deuil de périodes de vie stressantes qui ont généré des insomnies.

Une séance c’est en quelque sorte prendre un nouveau départ avec le sommeil, s’apprêter à découvrir un autre rapport à la nuit.

L’insomnie n’est pas une fatalité. De la même manière qu’un jour notre cerveau a pu apprendre à ne pas dormir et prendre le chemin de l’insomnie, il peut apprendre à se reposer.

Chaque personne est unique et vient avec son histoire, sa manière de fonctionner, sa vision, alors chaque séance est unique.

Si les nuits réparatrices vous manquent et que la fatigue nuit à vos journées, pensez à l’hypnose !

Préparer un examen médical ou une intervention chirurgicale avec l’hypnose

Une intervention chirurgicale est une étape nécessaire pour aller mieux, mais souvent chargée de stress et d’inconfort. L’hypnose peut être un bon moyen de se préparer. Faire quelques séances d’hypnose avant peut être très intéressant pour diminuer l’anxiété, développer des outils de gestion de la douleur et favoriser l’alliance corps-esprit pour un bon rétablissement.

  • la gestion de l’anxiété

Lors d’une hospitalisation, le stress ou l’anxiété peuvent être générés par  :

  • une expérience passée

  • expérience négative entendue dans l’entourage

  • une phobie des examens médicaux (I.R.M.), ou du milieu hospitalier

  • la peur de l’inconnu

Quelle que soit son origine, en séance il est possible de travailler dessus de manière à être émotionnellement le plus neutre possible. Cela permet d’arriver reposé le jour « J ». Sans oublier que le stress et l’anxiété augmentent la perception de la douleur et affaiblissent le système immunitaire. Se préparer mentalement c’est mettre toutes les chances de son côté pour vivre au mieux l’intervention mais aussi pour récupérer dans les meilleures conditions.

 

  • Développer des outils de gestion de la douleur

Il est possible de préparer également une intervention chirurgicale en apprenant des outils de gestion de la douleur. Il ne s’agit bien sûr pas de remplacer l’anesthésie, mais plutôt de pouvoir se rassurer quant à ses propres capacités à gérer la douleur. Et cela peut être grandement utile en cas de contrindication avec certains anti-douleurs, d’effets secondaires gênants ou simplement si vous souhaitez pour limiter leur prise notamment pour le retour au domicile.

Sans oublier les interventions avec une anesthésie locale, où pouvoir s’échapper dans son imaginaire pour permettre au mental de se reposer le temps de l’intervention peut rendre l’expérience bien plus confortable. D’autant plus que l’état d’hypnose a tendance à modifier la perception du temps… et souvent une vingtaine de minutes qui s’écoulent sont perçues comme cinq minutes ! Pratique non ?

 

  • Comment se passent les séances

En séance, il s’agit tout d’abord de s’adapter à la demande première de la personne. Et chaque personne étant unique il n’y a pas de séance type. Mais dans tous les cas il s’agit de repartir avec des outils simples et pratiques pour pouvoir réutiliser et réemprunter seul le chemin vers le confort. Et puis s’impliquer et être acteur c’est aussi une excellente manière de développer sa confiance en soi dans un moment important pour son mieux-être.

 

Si cet article vous touche n’hésitez à me contacter pour plus de renseignements, et à le partager !

IMPORTANT : n’oublions pas que la douleur a un véritable sens en tant que signal, son utilité doit être respectée. Par ailleurs, la pratique de l’hypnose ne se substitue en aucun cas à la pratique de la médecine. Toute pathologie relevant de la médecine doit faire l’objet d’un suivi médical.