L’hypnose pour réguler son système nerveux

L’état de notre système nerveux fluctue au fil de nos journées et conditionne la manière dont nous traversons les expériences que nous amènent la vie. En comprenant la façon dont il fonctionne et grâce à l’hypnose il est possible d’apprendre à le diriger. Reprendre la main sur les réactions automatiques qui se déploient notamment en situation de stress redevient possible.

Découvrir le fonctionnement de notre système nerveux

Parfois nous plongeons dans un état d’alerte ressentant un stress intense, c’est le système sympathique qui s’active et veille à notre survie. Il nous prépare à combattre ou fuir.

D’autre fois, nous nous sentons comme figé dans un mouvement de replis sur soi vidé de toute énergie, prêt à tout abandonner, c’est le système vagal dorsal qui s’active.

Et puis il y a mes moments où nous sommes pleinement connectés à ce qui nous entoure, aux êtres avec lesquels nous interagissons, la nature…etc. Il n’y alors plus de stress, c’est le système vagal ventral qui fonctionne, les relations avec les autres nous nourrissent et nous apaisent.

Ces trois systèmes sont une cartographie de notre système nerveux tel qu’il est représenté dans la théorie ployvagale développée par Stephen Porges.

Notre système nerveux fonctionne de manière automatique.

Son automaticité nous permet d’être attentif à autre chose, de créer, d’imaginer et d’entrer en contact avec d’autres personnes. Il travaille sans que nous ayons besoin de l’écouter et de le surveiller. Nous dépendons de notre système nerveux qui nous guide et nous protège. Il régule notre respiration, notre rythme cardiaque, donne de l’énergie et rétabliT le calme. Selon son état nous allons avoir certaines émotions ou certains types de pensées.

En apprenant à l’écouter, en percevant ce qui se qui se passe dans notre corps, nous pouvons peu à peu apprendre à mieux le connaître et ainsi réguler notre vie. Il devient possible de percevoir les déclencheurs qui le mettent en alerte, et d’apprendre à le ramener dans une zone de calme.

Il faut donc dans un premier temps comprendre le fonctionnement de notre système nerveux et dans un second temps apprendre à le réguler pour sortir de ses automatismes.

Apprendre à sortir des automatismes

S’installer dans cette démarche permet de lever le mystère sur la façon dont nous interagissons avec le monde. La compréhension de nos ressentis de nos pensées et de nos comportements nous offre la possibilité d’être présent à nos expériences plutôt que d’être pris en otage par elles.  A l’inverse lorsque nous réagissons de manière automatique nous sommes submergés par nos émotions, nous perdons le lien avec la capacité de régulation et de réflexion.

En travaillant notre capacité à nous sécuriser et être à l’écoute de notre système nerveux nous créons les compétences pour aborder les expériences avec curiosité et y répondre de manière appropriée au lieu de simplement être en réaction à ce qui nous arrive. Lorsque nous sommes capables de reconnaître un moment de détresse de porter attention à cet état tout en restant en sécurité alors nous accédons à un moment de prise de conscience qui nous permet de ne pas nous laisser entraîner dans la disrégulation.

L’hypnose est un  excellent moyen de remettre du lien avec le système nerveux. En séance remettons du lien avec le corps, nous apprenons à en décrypter ces réactions et à conscientiser certaines sensations qui reflètent si nous sommes en état de stress ou de sécurité. Nous apprenons à naviguer d’un état a l’autre et à redevenir le capitaine du navire.

Pour aller plus loin :

« Je suis stressé »

Je suis stressé

Ces trois mots « Je suis stressé » nous les avons tous prononcé un jour. Pourtant qui peut affirmer être à l’aise avec le stress, au point de pouvoir le réguler, le diminuer ou simplement mieux le supporter.

Si le stress est une problématique commune, il est commun aussi d’être démuni face à lui.

Mais s’il est présent dans nos vies, le subir n’est pas une fatalité, il suffit parfois d’une aide extérieure pour reprendre pied dans une forme de tranquillité.

Quand je suis stressé , est-ce vraiment négatif ?

Le stress se définit comme un ensemble de réactions aussi bien psychiques que physiques associées à une demande ou une pression importante dans notre environnement.

Il peut être positif à condition d’avoir les ressources et le temps nécessaire pour répondre à la demande. Dans ce cas le stress servira simplement de moteur pour passer à l’action et il redescendra naturellement.

En revanche, il devient vite négatif si les ressources et le temps font défaut.

Par ailleurs, il y a une forme de subjectivité dans le stress car la perception de nos ressources est rarement objective ! Ainsi il est possible d’être stressé par un examen, alors même que l’on a assez travaillé et que notre entourage croit en notre capacité.

Les facteurs aggravant du stress

Le stress a tendance à flamber au contact de certains facteurs aggravant :

  • Une quantité trop importante de choses à faire dans un temps trop limité
  • Des tâches à accomplir au-dessus de notre savoir-faire
  • Le caractère imprévisible d’une demande, d’un évenement.

Les tendances personnelles qui sensibilisent au stress

Certaines tendances personnelles vont avoir pour effet d’aggraver le stress comme par exemple le fait d’être :

  • perfectionniste
  • de mettre beaucoup d’enjeux dans ce que l’on fait
  • de manquer d’organisation

Les effets néfastes du stress

Pour repérer si l’on commence à subir un niveau de stress trop important voici quelques symptômes qui sont le signe d’un stress intense et qui c’est installé sur la durée :

  • une baisse de l’attention qui devient instable et dispersée
  • une hyper-émotivité
  • de l’inquiétude et du découragement face à des tâches d’habitude simple
  • des difficultés à mettre le cerveau au repos
  • troubles du sommeil
  • des difficultés à se détendre pour récupérer et profiter des bons moments

Si ces signes se font présent cela peut être le signal que c’est le moment de se faire accompagner pour éviter d’entrer dans une spirale menant à l’épuisement.

L’hypnose dans la gestion du stress

L’hypnose est un réel atout pour apprendre à réguler et gérer le stress.

En séance nous travaillons, entre autre :

  • la capacité à ralentir le rythme, se mettre sur pause
  • la capacité de concentration
  • la détente physique : un corps détendu amène un esprit apaisé
  • la perception de soi
  • la mobilisation des ressources

Alors si cela vous parle, n’hésitez à prendre rendez-vous !

Pour allez plus loin…

https://www.fnac.com/a11855264/Delavenne-heloise-L-hypnose-adieu-l-anxiete

La peur de l’autre : s’en libérer pour s’autoriser à être soi

Affronter une discussion personnelle stressante, affirmer une opinion en réunion de travail, se présenter à un entretien d’embauche… nombreuses sont les situations qui peuvent engendrer la peur de l’autr,e et un immense inconfort !

Le regard de l’autre n’est pas neutre. C’est une perception qui provoque une alerte émotive, une sensation d’invitation ou d’intrusion.

Boris Cyrulnik, Les nourritures affectives

Les relations sociales peuvent aussi bien être source de plaisir, d’épanouissement, de stimulation et de réconfort que de peur. La peur, cette émotion qui peut parfois pousser à éviter certaines situations, ou encore tétanise et empêche d’être simplement soi. Si l’on peut s’amuser à la provoquer en regardant un film à suspens, à travers un manège à sensation pour venir ressentir son adrénaline ; bien souvent elle se déploie là où l’on ne voudrait pas et semble incontrôlable. Particulièrement dans le contexte des relations sociales où elle peut devenir extrêmement gênante. S’exprimer avec aisance face à un groupe, face à son patron ou encore affirmer un désaccord devient source d’angoisse. Mains moites, boule au ventre, cœur battant, la panique envahit. Difficile dans ces moments de se réjouir d’une rencontre qui ressemble davantage à une épreuve qu’à un échange !

Est-ce que la peur de l’autre me concerne ?

La peur de l’autre peut prendre différents aspects :

  • La peur du jugement et du rejet
  • La peur de l’agressivité et de l’hostilité
  • La peur de l’intimité

La sécurité relationnelle comme antidote

Dans chacune de ces situations, il est nécessaire de retravailler le sentiment de sécurité dans le lien à l’autre. Quand cette sécurité relationnelle n’a jamais été éprouvée ou qu’elle a été mise à l’épreuve à travers diverses expériences de vie, la reconstruire est le premier pas pour s’épanouir dans les relations et s’autoriser sans crainte à être simplement soi.

La métaphore du cheval et du cavalier : comprendre le fonctionnement du cerveau

C’est la métaphore qu’utilise Roland Jouvent, Professeur de psychiatrie à l’université Pierre et Marie Curie, Paris VI, dans son livre “Le cerveau magicien” pour décrire notre cerveau. Le cheval, correspond au cerveau limbique qui est rapide, intuitif et réactif. Il fonctionne grâce à des réflexes, par exemple, sursauter et à des automatismes. Son but est de permettre notre survie. Son cavalier, le néocortex, lui, évalue la situation et ce qui aurait pu se passer. Il réfléchit l’événement et ses conséquences.

Si la partie limbique de notre cerveau, le cheval, a appris à avoir peur de l’autre, ou n’a jamais appris la sécurité avec l’autre dans certaines situations elle va enclencher la peur alors même que la partie réfléchie de notre cerveau, le cavalier voudrait rester calme, à l’aise, peut-être même être chaleureux et jovial. Un conflit interne apparaît.

Pour sortir de ce conflit, il est nécessaire de remettre de la communication avec les parties émotionnelles du cerveau.  Il pourra ainsi faire face à la plupart des situations avec souplesse.

Pour en savoir plus

Et si vous sentez le besoin de vous faire accompagner, vous pouvez prendre rendez-vous !

Quand le besoin de contrôle mène… à la perte de contrôle.

besoin de contrôle

Nombreux sont nos comportements et réactions qui visent à répondre au besoin de contrôle d’une émotion, une angoisse, de pensées devenues envahissantes…

Comme Julie qui dès qu’un conflit se profile au travail dévore le contenu de ses placards en rentrant chez elle. Une manière de stopper le mental, efficace sur l’instant, mais culpabilisante juste après car dans le fonds ce qu’elle voudrait vraiment c’est prendre soin de son corps.

Et pourtant arrêter lui semble impossible. C’est « plus fort qu’elle ».

Ou encore, Eléonore, qui tombe amoureuse, souvent, en quête d’une relation forte et fusionnelle. Pourtant à chaque fois que des sentiments émergent, l’angoisse arrive. L’envie d’aller vers l’autre se heurte à la peur de le perdre, et cette sensation d’étouffer. Alors elle prend la fuite ou fait fuir l’autre avec des comportements inexplicables. Seule manière de se soulager de l’angoisse. Pourtant, elle sait, que dans le fond ce qu’elle voudrait c’est une histoire qui dure, qui permet de construire une vie de famille.

Et puis il y a Julien qui travaille depuis 20 ans au même échelon, il aimerait évoluer mais est tétanisé car aller vers un poste de direction l’exposerait au regard de l’autre. Les compétences, il les a, depuis le temps. Mais parler en public, mener des réunions, entraine une telle peur qu’il préfère ne pas être promu… quitte à s’ennuyer.

Les stratégies qui répondent au besoin de contrôle

Le besoin de contrôle que l’on peut avoir visent souvent à éliminer les pensée et émotions qui nous envahissent. C’est en quelque sorte une façon de les neutraliser et d’éviter l’inconfort qu’elles génèrent, de se soulager.

Ces stratégie de contrôle peuvent avoir deux tendances :

– la fuite : elle pousse à se cacher, s’échapper, se distraire, s’abrutir pour éviter l’émotion désagréable.

– la lutte : elle pousse à réprimer le malaise ou l’émotion, le nier et tenter de contrôler les pensées.

Ces fonctionnements sont communs à tous, à différents degrés. Il est bien rare d’avoir appris à être à l’aise avec ses émotions, mais malheureusement ils sont peu efficaces. Et à trop se développer, ils se transforment en problèmes : des compulsions, la sensation de stagner, des tensions, de la fatigue, une hyperémotivité. L’émotion est maîtrisée mais le comportement qui en découle devient incontrôlable !

Pourquoi est-ce si difficile de changer ces réactions ?

Une fois ces mécanismes perçus, et conscientisés, on pourrait se dire qu’il est facile de décider de faire autrement ! Pourtant, la simple volonté de changer est insuffisante et cela entraine une forme de culpabilité ou encore l’impression de manquer de volonté et d’être impuissant.

En réalité, si ces réactions se sont répétées, elles sont devenues automatiques. Au même titre que de lire, parler, marcher… il devient alors difficile les inhiber, elles se sont transformées en apprentissage inconscient.

En cela l’hypnose est une approche très intéressante pour interagir avec cette partie de nous qui maintient ces programmes inconscients. Pris dans l’automatisme nous agissons en réaction face à une situation. Or, il s’agit en séance de redécouvrir toutes les autres façons de gérer la situation ou l’émotion qui on pu être oubliées au fil du temps ou même jamais explorées.

L’enjeu peut aussi être de se sécuriser face aux émotions qui ne sont ni bonnes ni mauvaises juste un ressenti souvent en lien avec une expérience passée. Parfois, on gagne à les écouter, elles agissent comme une boussole. Mais il ne s’agit pas non plus de se laisser envahir car il arrive aussi d’avoir besoin de les transformer pour évoluer…

Alors si ces quelques mots font échos en vous n’hésitez pas à vous faire accompagner !

L’hypnose, pour limiter les pensées négatives et retrouver un lien complice avec soi

Limiter l'impact des pensées négatives grâce à l'hypnose

Avez vous remarqué comme nos journées peuvent être jalonnées de pensées négatives faites d’injonctions, d’auto-critiques, de dévalorisations et ce particulièrement en période de stress là où précisément nous aurions besoin de décompresser ?
« J’aurai pas dû dire ça »…  « c’est complètement nul ce que j’ai fait »… « Je ne ressemble à rien » … « et ce poids que je n’arrive pas à perdre »… « je devrais arrêter de  »…  … « je suis incapable »…

Nous connaissons tous ces pensées négatives qui s’invitent dans nos journées comme des saboteurs internes… mais il serait bien dommage de les laisser freiner notre épanouissement ! Décryptons ensemble leurs mécanismes et ouvrons déjà quelques pistes pour s’en libérer.

Les pensées : ces mots qui nous « envoutent »

Mais ces pensées sont bien plus que de simples mots, à force de se les répéter, elles finissent par agir sur nous. D’une pensée découle une image mentale qui interagie sur notre représentation de nous-même, du monde et créent parfois des sensations de peur, de malaise, de honte. Bien sûr ce mécanisme est automatique à tel point que parfois nous ne nous en rendons même plus compte.

Mais d’où viennent ces pensées négatives ?

Ces pensées négatives sont induites par nos expériences de vie, notre biais négatif … et elles sont amplifiées en période de stress. Elles se mettent en place peu à peu à la manière d’un apprentissage et deviennent ensuite automatiques.

Elles naissent de l’interprétation d’une situation, qu’elles transforment en histoire. Et les histoires que l’on se raconte ne sont ni vraies ni fausses ce sont des pilotes de lecture des événements.

Alors s’il est naturel d’avoir de telles pensées, il est tout aussi naturel d’apprendre à s’en détacher. Laisseriez vous quelqu’un vous critiquer, vous rabaisser ainsi ? certainement pas. Alors pourquoi s’auto infliger cela ?

L’hypnose pour reprendre le contrôle sur ses pensées négatives

Pour cela l’hypnose est une merveilleuse approche qui permet de reprendre la main sur ces mécanismes automatiques générés à un niveau inconscient.

En hypnose nous redécouvrons une autre manière d’échanger avec soi. Plus complice où le corps et l’imaginaire prennent le relais pour désamorcer et libérer les émotions liées à nos expériences de vie. Ou l’esprit se libère des vieux automatismes pour en recréer d’autre plus porteur. A travers l’état d’hypnose ce qui semblait figé avant de se remet en mouvement différemment.

Le point de départ

Le point de départ est d’identifier ses pensées négatives récurrentes impactant notre vie. Prendre ce temps est nécessaire car parfois nous ne percevons même plus la manière dont nous nous parlons. Commencez donc par décrypter les pensées qui créent une limite à votre épanouissement, qui vous empêchent de vous sentir bien, et génèrent de l’angoisse, du renoncement ou simplement vous privent de moment de plaisir.

Déplacer le doute

Si ces pensées vous font douter de vous, alors vous pouvez observer ce qu’il se passe lorsque vous déplacer l’objet du doute. Et si vous doutez de la véracité de votre pensée négative plutôt que de votre capacité ou de votre valeur que se passe-t-il ?  tout redevient possible …

A vous de jouer

Quelles sont les pensées qui vous heurtent, blessent, limitent?

A quel moment arrivent-elles ? quels sont les déclencheurs ?

Ont-elles une utilité ? Elles peuvent parfois servir à se protéger d’un échec, d’une déception, par exemple.

Et quelles pensées seraient les plus aidantes à la place ?

Se faire accompagner en hypnose pour stopper les pensées négatives

Cette prise de recul est le point de départ. Prendre conscience des automatismes inconscient suffit parfois à les désamorcer.

D’autre fois, il peut y avoir une résistance, un accompagnement est alors nécessaire pour mobiliser l’imaginaire et s’en défaire.

Il peut également arriver qu’une pensée négative ait une pour but de nous protéger, d’une déception par exemple. Dans ce cas être accompagner permet de redécouvrir d’autres ressources, d’autres possibilités !

 Alors si c’est le cas n’hésitez pas à faire une séance en présentiel ou en visio !

Le coin des lecteurs

Cet article a été inspiré par les séances mais aussi par un livre passionnant écrit par le Docteur Russ Harris intitulé le “Le piège du bonheur”. Alors si vous aimez lire et êtes curieux de découvrir en voici les références :

Le Piège du bonheur
https://livre.fnac.com/a10430118/Russ-Harris-Le-Piege-du-bonheur

S’accorder le droit de…

s'acorder le droit de _

Aujourd’hui, 20 novembre, est la journée internationale des droits de l’enfant. Cette journée tente de faire valoir la convention internationale des droits de l’enfant de 1989. Elle affirme qu’un enfant n’est pas seulement un être fragile qu’il faut protéger mais que c’est une personne qui a le droit d’être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l’endroit du monde où il est né. Et aussi qu’il a le droit de s’amuser, d’apprendre et de s’exprimer.

Cette journée m’a inspiré cet article car les brimades, humiliations, le manque ou encore l’insécurité créent des mécanismes qui à l’âge adulte peuvent continuer à nous limiter, comme s’ils nous poursuivaient bien au-delà de l’enfance.

Et même dans un système familial plutôt respectueux, nous pouvons nous sentir marqué par les mots, les comportements, les comparaisons et les interdits de ceux qui font figure d’autorité ou de nos paires. L’entourage créé un cadre qui borne nos comportements de limites. Ainsi nous apprenons à ne pas prendre trop de place face à ces figurent d’autorités, à ne pas « parler trop fort », à ne pas exprimer notre « colère » ou nos fragilités, à ne pas bouger… et puis derrière les interdits se dessinent les obligations : réussir à l’école, être sage, être poli, être fort en sport, avoir plein d’amis…réussir sa vie, à tout prix !

Alors pour se faire accepter et souvent sans même s’en rendre compte nous empilons les masques : masque de l’enfant sage, fort, drôle… ou au contraire celui qui provoque et fait bêtise sur bêtise et nous nous éloignons d’une liberté personnelle, celle d’être fidèle à soi même…. Pire, comme si cela ne suffisait pas, nous endossons en plus des étiquettes : cancre, enfant timide, enfant qui réussi, celui qui est agité, qui manque de confiance, qui est colérique comme des fardeaux à porter qui nous empêchent de développer d’autres facettes de notre personnalité.

L’âge adulte pourrait alors s’annoncer comme un sésame qui ouvre la porte vers un espace de liberté en dehors de ces contraintes, ou nous redevenons libres de nous réinventer. Et pourtant ces chaînes de contraintes posées il y a longtemps semblent parfois continuer à nous comprimer. Si les adultes ne sont plus là pour nous enjoindre d’être comme ceci ou comme cela, la contrainte s’exerce à un autre niveau, celui de l’habitude, de la résignation, d’une pression personnelle, de croyances.

Des périodes de contraintes nous ressortons souvent avec un besoin de liberté. A l’image de la société tout entière qui trop comprimée est poussée à la rébellion voire la révolution. Alors si vous deviez faire votre propre révolution et déclarer les droits qui sont important pour vous… quels seraient-ils ? Et surtout les respectez vous aujourd’hui ?

Et ce peut être des choses si simples et évidentes telles que :

le droit de se tromper
le droit d’être triste, parfois
le droit d’être joyeux, d’autres fois
le droit d’apprendre, toujours
le droit de dire non aux autres
le droit de me dire oui à moi
le droit de changer d’avis
le droit de me sentir faible, parfois
le droit de s’affirmer
le droit de pleurer
le droit de rire haut et fort
le droit de déplaire aux autres
le droit de vivre tout simplement
le droit d’avoir peur
le droit d’être différent
le droit de rêver

S’accorder certains droits qui nous ont manqué pour s’autoriser à reconquérir un nouveau pan de l’histoire de sa vie. C’est évoluer vers une identité plus libre, plus forte, projetant devant nous un avenir teinté de l’envie d’avancer et de se découvrir toujours un peu plus à la lumière des événements qui jalonnent notre vie.

Il n’y a qu’un pas entre une prise de conscience et un changement. Parfois pour faire ce pas il y a juste besoin d’un petit coup de pouce, les séances d’hypnose sont là pour ça !

Les idées à chasser pour une séance d’hypnose efficace !

hypnose grenoble

Ce que l’hypnose n’est pas !

Aujourd’hui, je vous propose de vous intéresser à ce que l’hypnose n’est pas ! Beaucoup d’idées reçues sur l’hypnose circulent, la faute sans doute à l’hypnose de spectacle, alors il peut être utile de couper court à certaines croyances aussi répandues que fausses. Avant une séance d’hypnose, il est important de démêler le vrai du faux !

L’hypnose, c’est magique !

Même si ce serait pratique, ne nous faisons pas d’illusion l’hypnose n’a rien de magique. Elle permet de recréer un état de conscience universellement connu : un état d’hyperconcentration. Parfois une séance suffit pour débloquer un problème là où d’autres fois il en faudra plusieurs. Dans tous les cas, le changement est le fruit d’un travail personnel, qui est le vôtre, accompagné par votre hypnothérapeute. L’hypnothérapeute n’a donc pas de formule magique pour chaque problème, en revanche il saura vous emmener dans l’état d’hypnose pour que vous puissiez y puiser dans vos ressources.

Sous hypnose je vais perdre de contrôle !

La perte de contrôle est effectivement l’image véhiculée par l’hypnose de spectacle. Mais entre hypnose de spectacle et hypnose thérapeutique il existe tout un univers. Le but de l’hypnose thérapeutique est au contraire de vous redonner du contrôle là où vous n’en avez plus. Par ailleurs, en hypnose Ericksonienne le conscient est toujours présent. La séance d’hypnose permet juste de mettre plus en avant une partie plus inconsciente, celle qui gère les peurs, les phobies, les habitudes pour pouvoir dialoguer et agir avec elle sans pour autant écarter le conscient.

Quand on est en état d’hypnose, on dort !

Cette idée vient du fait que, souvent, sous hypnose, les yeux sont fermés. Mais derrière ces yeux fermés, il n’y a pas de sommeil, bien au contraire, le sujet, concentré, devient actif de son changement, un élément indispensable à l’efficacité de la séance. Le fait de fermer les yeux permet de travailler plus en profondeur mais pas de dormir profondément !

Une séance suffit pour résoudre un problème !

Chaque personne et chaque problème est unique. Il est difficile de prévoir un nombre de séances en fonction du problème. Tout dépend des étapes à franchir pour arriver changement. Nous ne prenons pas tous le même chemin pour atteindre le même objectif !

Moi de toute façon je ne suis pas hypnotisable !

Eh bien là j’ai envie répondre, oui ! Effectivement, il faut que vous soyez d’accord pour être hypnotisé ! Mais savez-vous que plusieurs fois par jour, vous traversez des états d’hypnose à leur premier degré ? Toutes ces fois où la rêverie s’empare de vos pensées si bien que vous perdez la notion du temps, que les bruits autour s’estompent. Lorsque vous faites du sport et que vous êtes pris dans le fameux flow ! Ou encore face à film, quand entraîné par l’histoire, vous ressentez les émotions des personnages comme si c’était les vôtres. Et d’ailleurs, avez-vous remarqué comme une douleur peut s’estomper lorsque l’on est captivé par un film, un roman…

Vous l’aurez compris, l’état d’hypnose est familier à chacun d’entre nous. Votre hypnothérapeute vous aide à retrouver cet état propice au travail sur le changement. Tout le monde est donc hypnotisable, à condition de le souhaiter.

Plus l’hypnose est profonde, meilleurs sont les résultats…

Eh bien, c’est faux : on peut très bien avoir le bras ou toute autre partie du corps anesthésié, en étant lucide et éveillé. De profonds changements de vie peuvent survenir à la suite d’une séance en transe légère à moyenne.

La profondeur hypnotique peut être agréable pour la personne, mais elle n’a aucun rapport avec l’efficacité que l’on peut attendre de la séance.

Un problème ou un blocage vous préoccupe ? N’hésitez pas à prendre rendez-vous au 07.69.67.48.58, ou par mail : boutrymarielaure@gmail.com