L’hypnose pour réguler son système nerveux

L’état de notre système nerveux fluctue au fil de nos journées et conditionne la manière dont nous traversons les expériences que nous amènent la vie. En comprenant la façon dont il fonctionne et grâce à l’hypnose il est possible d’apprendre à le diriger. Reprendre la main sur les réactions automatiques qui se déploient notamment en situation de stress redevient possible.

Découvrir le fonctionnement de notre système nerveux

Parfois nous plongeons dans un état d’alerte ressentant un stress intense, c’est le système sympathique qui s’active et veille à notre survie. Il nous prépare à combattre ou fuir.

D’autre fois, nous nous sentons comme figé dans un mouvement de replis sur soi vidé de toute énergie, prêt à tout abandonner, c’est le système vagal dorsal qui s’active.

Et puis il y a mes moments où nous sommes pleinement connectés à ce qui nous entoure, aux êtres avec lesquels nous interagissons, la nature…etc. Il n’y alors plus de stress, c’est le système vagal ventral qui fonctionne, les relations avec les autres nous nourrissent et nous apaisent.

Ces trois systèmes sont une cartographie de notre système nerveux tel qu’il est représenté dans la théorie ployvagale développée par Stephen Porges.

Notre système nerveux fonctionne de manière automatique.

Son automaticité nous permet d’être attentif à autre chose, de créer, d’imaginer et d’entrer en contact avec d’autres personnes. Il travaille sans que nous ayons besoin de l’écouter et de le surveiller. Nous dépendons de notre système nerveux qui nous guide et nous protège. Il régule notre respiration, notre rythme cardiaque, donne de l’énergie et rétabliT le calme. Selon son état nous allons avoir certaines émotions ou certains types de pensées.

En apprenant à l’écouter, en percevant ce qui se qui se passe dans notre corps, nous pouvons peu à peu apprendre à mieux le connaître et ainsi réguler notre vie. Il devient possible de percevoir les déclencheurs qui le mettent en alerte, et d’apprendre à le ramener dans une zone de calme.

Il faut donc dans un premier temps comprendre le fonctionnement de notre système nerveux et dans un second temps apprendre à le réguler pour sortir de ses automatismes.

Apprendre à sortir des automatismes

S’installer dans cette démarche permet de lever le mystère sur la façon dont nous interagissons avec le monde. La compréhension de nos ressentis de nos pensées et de nos comportements nous offre la possibilité d’être présent à nos expériences plutôt que d’être pris en otage par elles.  A l’inverse lorsque nous réagissons de manière automatique nous sommes submergés par nos émotions, nous perdons le lien avec la capacité de régulation et de réflexion.

En travaillant notre capacité à nous sécuriser et être à l’écoute de notre système nerveux nous créons les compétences pour aborder les expériences avec curiosité et y répondre de manière appropriée au lieu de simplement être en réaction à ce qui nous arrive. Lorsque nous sommes capables de reconnaître un moment de détresse de porter attention à cet état tout en restant en sécurité alors nous accédons à un moment de prise de conscience qui nous permet de ne pas nous laisser entraîner dans la disrégulation.

L’hypnose est un  excellent moyen de remettre du lien avec le système nerveux. En séance remettons du lien avec le corps, nous apprenons à en décrypter ces réactions et à conscientiser certaines sensations qui reflètent si nous sommes en état de stress ou de sécurité. Nous apprenons à naviguer d’un état a l’autre et à redevenir le capitaine du navire.

Pour aller plus loin :

« Je suis stressé »

Je suis stressé

Ces trois mots « Je suis stressé » nous les avons tous prononcé un jour. Pourtant qui peut affirmer être à l’aise avec le stress, au point de pouvoir le réguler, le diminuer ou simplement mieux le supporter.

Si le stress est une problématique commune, il est commun aussi d’être démuni face à lui.

Mais s’il est présent dans nos vies, le subir n’est pas une fatalité, il suffit parfois d’une aide extérieure pour reprendre pied dans une forme de tranquillité.

Quand je suis stressé , est-ce vraiment négatif ?

Le stress se définit comme un ensemble de réactions aussi bien psychiques que physiques associées à une demande ou une pression importante dans notre environnement.

Il peut être positif à condition d’avoir les ressources et le temps nécessaire pour répondre à la demande. Dans ce cas le stress servira simplement de moteur pour passer à l’action et il redescendra naturellement.

En revanche, il devient vite négatif si les ressources et le temps font défaut.

Par ailleurs, il y a une forme de subjectivité dans le stress car la perception de nos ressources est rarement objective ! Ainsi il est possible d’être stressé par un examen, alors même que l’on a assez travaillé et que notre entourage croit en notre capacité.

Les facteurs aggravant du stress

Le stress a tendance à flamber au contact de certains facteurs aggravant :

  • Une quantité trop importante de choses à faire dans un temps trop limité
  • Des tâches à accomplir au-dessus de notre savoir-faire
  • Le caractère imprévisible d’une demande, d’un évenement.

Les tendances personnelles qui sensibilisent au stress

Certaines tendances personnelles vont avoir pour effet d’aggraver le stress comme par exemple le fait d’être :

  • perfectionniste
  • de mettre beaucoup d’enjeux dans ce que l’on fait
  • de manquer d’organisation

Les effets néfastes du stress

Pour repérer si l’on commence à subir un niveau de stress trop important voici quelques symptômes qui sont le signe d’un stress intense et qui c’est installé sur la durée :

  • une baisse de l’attention qui devient instable et dispersée
  • une hyper-émotivité
  • de l’inquiétude et du découragement face à des tâches d’habitude simple
  • des difficultés à mettre le cerveau au repos
  • troubles du sommeil
  • des difficultés à se détendre pour récupérer et profiter des bons moments

Si ces signes se font présent cela peut être le signal que c’est le moment de se faire accompagner pour éviter d’entrer dans une spirale menant à l’épuisement.

L’hypnose dans la gestion du stress

L’hypnose est un réel atout pour apprendre à réguler et gérer le stress.

En séance nous travaillons, entre autre :

  • la capacité à ralentir le rythme, se mettre sur pause
  • la capacité de concentration
  • la détente physique : un corps détendu amène un esprit apaisé
  • la perception de soi
  • la mobilisation des ressources

Alors si cela vous parle, n’hésitez à prendre rendez-vous !

Pour allez plus loin…

https://www.fnac.com/a11855264/Delavenne-heloise-L-hypnose-adieu-l-anxiete

Quand le besoin de contrôle mène… à la perte de contrôle.

besoin de contrôle

Nombreux sont nos comportements et réactions qui visent à répondre au besoin de contrôle d’une émotion, une angoisse, de pensées devenues envahissantes…

Comme Julie qui dès qu’un conflit se profile au travail dévore le contenu de ses placards en rentrant chez elle. Une manière de stopper le mental, efficace sur l’instant, mais culpabilisante juste après car dans le fonds ce qu’elle voudrait vraiment c’est prendre soin de son corps.

Et pourtant arrêter lui semble impossible. C’est « plus fort qu’elle ».

Ou encore, Eléonore, qui tombe amoureuse, souvent, en quête d’une relation forte et fusionnelle. Pourtant à chaque fois que des sentiments émergent, l’angoisse arrive. L’envie d’aller vers l’autre se heurte à la peur de le perdre, et cette sensation d’étouffer. Alors elle prend la fuite ou fait fuir l’autre avec des comportements inexplicables. Seule manière de se soulager de l’angoisse. Pourtant, elle sait, que dans le fond ce qu’elle voudrait c’est une histoire qui dure, qui permet de construire une vie de famille.

Et puis il y a Julien qui travaille depuis 20 ans au même échelon, il aimerait évoluer mais est tétanisé car aller vers un poste de direction l’exposerait au regard de l’autre. Les compétences, il les a, depuis le temps. Mais parler en public, mener des réunions, entraine une telle peur qu’il préfère ne pas être promu… quitte à s’ennuyer.

Les stratégies qui répondent au besoin de contrôle

Le besoin de contrôle que l’on peut avoir visent souvent à éliminer les pensée et émotions qui nous envahissent. C’est en quelque sorte une façon de les neutraliser et d’éviter l’inconfort qu’elles génèrent, de se soulager.

Ces stratégie de contrôle peuvent avoir deux tendances :

– la fuite : elle pousse à se cacher, s’échapper, se distraire, s’abrutir pour éviter l’émotion désagréable.

– la lutte : elle pousse à réprimer le malaise ou l’émotion, le nier et tenter de contrôler les pensées.

Ces fonctionnements sont communs à tous, à différents degrés. Il est bien rare d’avoir appris à être à l’aise avec ses émotions, mais malheureusement ils sont peu efficaces. Et à trop se développer, ils se transforment en problèmes : des compulsions, la sensation de stagner, des tensions, de la fatigue, une hyperémotivité. L’émotion est maîtrisée mais le comportement qui en découle devient incontrôlable !

Pourquoi est-ce si difficile de changer ces réactions ?

Une fois ces mécanismes perçus, et conscientisés, on pourrait se dire qu’il est facile de décider de faire autrement ! Pourtant, la simple volonté de changer est insuffisante et cela entraine une forme de culpabilité ou encore l’impression de manquer de volonté et d’être impuissant.

En réalité, si ces réactions se sont répétées, elles sont devenues automatiques. Au même titre que de lire, parler, marcher… il devient alors difficile les inhiber, elles se sont transformées en apprentissage inconscient.

En cela l’hypnose est une approche très intéressante pour interagir avec cette partie de nous qui maintient ces programmes inconscients. Pris dans l’automatisme nous agissons en réaction face à une situation. Or, il s’agit en séance de redécouvrir toutes les autres façons de gérer la situation ou l’émotion qui on pu être oubliées au fil du temps ou même jamais explorées.

L’enjeu peut aussi être de se sécuriser face aux émotions qui ne sont ni bonnes ni mauvaises juste un ressenti souvent en lien avec une expérience passée. Parfois, on gagne à les écouter, elles agissent comme une boussole. Mais il ne s’agit pas non plus de se laisser envahir car il arrive aussi d’avoir besoin de les transformer pour évoluer…

Alors si ces quelques mots font échos en vous n’hésitez pas à vous faire accompagner !

L’hypnose, pour limiter les pensées négatives et retrouver un lien complice avec soi

Limiter l'impact des pensées négatives grâce à l'hypnose

Avez vous remarqué comme nos journées peuvent être jalonnées de pensées négatives faites d’injonctions, d’auto-critiques, de dévalorisations et ce particulièrement en période de stress là où précisément nous aurions besoin de décompresser ?
« J’aurai pas dû dire ça »…  « c’est complètement nul ce que j’ai fait »… « Je ne ressemble à rien » … « et ce poids que je n’arrive pas à perdre »… « je devrais arrêter de  »…  … « je suis incapable »…

Nous connaissons tous ces pensées négatives qui s’invitent dans nos journées comme des saboteurs internes… mais il serait bien dommage de les laisser freiner notre épanouissement ! Décryptons ensemble leurs mécanismes et ouvrons déjà quelques pistes pour s’en libérer.

Les pensées : ces mots qui nous « envoutent »

Mais ces pensées sont bien plus que de simples mots, à force de se les répéter, elles finissent par agir sur nous. D’une pensée découle une image mentale qui interagie sur notre représentation de nous-même, du monde et créent parfois des sensations de peur, de malaise, de honte. Bien sûr ce mécanisme est automatique à tel point que parfois nous ne nous en rendons même plus compte.

Mais d’où viennent ces pensées négatives ?

Ces pensées négatives sont induites par nos expériences de vie, notre biais négatif … et elles sont amplifiées en période de stress. Elles se mettent en place peu à peu à la manière d’un apprentissage et deviennent ensuite automatiques.

Elles naissent de l’interprétation d’une situation, qu’elles transforment en histoire. Et les histoires que l’on se raconte ne sont ni vraies ni fausses ce sont des pilotes de lecture des événements.

Alors s’il est naturel d’avoir de telles pensées, il est tout aussi naturel d’apprendre à s’en détacher. Laisseriez vous quelqu’un vous critiquer, vous rabaisser ainsi ? certainement pas. Alors pourquoi s’auto infliger cela ?

L’hypnose pour reprendre le contrôle sur ses pensées négatives

Pour cela l’hypnose est une merveilleuse approche qui permet de reprendre la main sur ces mécanismes automatiques générés à un niveau inconscient.

En hypnose nous redécouvrons une autre manière d’échanger avec soi. Plus complice où le corps et l’imaginaire prennent le relais pour désamorcer et libérer les émotions liées à nos expériences de vie. Ou l’esprit se libère des vieux automatismes pour en recréer d’autre plus porteur. A travers l’état d’hypnose ce qui semblait figé avant de se remet en mouvement différemment.

Le point de départ

Le point de départ est d’identifier ses pensées négatives récurrentes impactant notre vie. Prendre ce temps est nécessaire car parfois nous ne percevons même plus la manière dont nous nous parlons. Commencez donc par décrypter les pensées qui créent une limite à votre épanouissement, qui vous empêchent de vous sentir bien, et génèrent de l’angoisse, du renoncement ou simplement vous privent de moment de plaisir.

Déplacer le doute

Si ces pensées vous font douter de vous, alors vous pouvez observer ce qu’il se passe lorsque vous déplacer l’objet du doute. Et si vous doutez de la véracité de votre pensée négative plutôt que de votre capacité ou de votre valeur que se passe-t-il ?  tout redevient possible …

A vous de jouer

Quelles sont les pensées qui vous heurtent, blessent, limitent?

A quel moment arrivent-elles ? quels sont les déclencheurs ?

Ont-elles une utilité ? Elles peuvent parfois servir à se protéger d’un échec, d’une déception, par exemple.

Et quelles pensées seraient les plus aidantes à la place ?

Se faire accompagner en hypnose pour stopper les pensées négatives

Cette prise de recul est le point de départ. Prendre conscience des automatismes inconscient suffit parfois à les désamorcer.

D’autre fois, il peut y avoir une résistance, un accompagnement est alors nécessaire pour mobiliser l’imaginaire et s’en défaire.

Il peut également arriver qu’une pensée négative ait une pour but de nous protéger, d’une déception par exemple. Dans ce cas être accompagner permet de redécouvrir d’autres ressources, d’autres possibilités !

 Alors si c’est le cas n’hésitez pas à faire une séance en présentiel ou en visio !

Le coin des lecteurs

Cet article a été inspiré par les séances mais aussi par un livre passionnant écrit par le Docteur Russ Harris intitulé le “Le piège du bonheur”. Alors si vous aimez lire et êtes curieux de découvrir en voici les références :

Le Piège du bonheur
https://livre.fnac.com/a10430118/Russ-Harris-Le-Piege-du-bonheur

Que se passe-t-il dans votre cerveau pendant l’état d’hypnose ?

Que se passe-t-il dans votre cerveau pendant l’état d’hypnose ?

Capsule neuroscience

Que se passe-t-il dans le cerveau pendant l’état d’hypnose ? Grande question, d’autant plus importante que l’hypnose de spectacle donne une image détournée de cet état véhiculant la fausse croyance que l’hypnotiseur exerce un pouvoir sur l’hypnotisé.

Pour déjouer les apparences trompeuses du spectacle, quoi de mieux que la science !

Et même s’il n’est pas nécessaire de comprendre l’état d’hypnose pour en profiter, il n’en pas moins agréable d’avoir quelques repères. Alors allons regarder de plus près la réalité physiologique de l’état d’hypnose. C’est partis !

Le cerveau décrypté par les neurosciences

Je ne sais pas pour vous mais de mon côté, à l’école j’ai parfaitement appris l’anatomie du corps, le fonctionnement de la digestion, le squelette, le système musculaire mais pour ce qui est du cerveau je n’ai eu que peu de détail. Comme si tout s’arrêtait à ce mot, cerveau, sans vraiment savoir ce qu’il y avait derrière.

Alors voici quelques précisions : le cerveau est un organe composé d’un ensemble de cellules appelées neurones, qui interagissent entre elles à travers des connexions. Différentes aires cérébrales s’activent en fonction de notre environnement, des tâches menées…

Le cerveau en activité n’a pu être étudié que tardivement grâce à des moyens modernes tels que : électroencéphalogramme, irm… ces outils permettent désormais de pouvoir repérer les zones cérébrales qui s’activent, échangent entre elles, s’inhibent. Ce sont donc ces techniques qui permettent de mesurer l’activité cérébrale pendant l’état d’hypnose.

Ainsi, les émotions, la mémoire, la motricité, la pensée logique, les sensations sont en lien avec l’activation de certaines régions cérébrales spécifique.

Le cerveau pendant l’état d’hypnose

Ces outils modernes permettent donc de mesurer l’activité cérébrale du cerveau au cours de l’état d’hypnose.

Ainsi, pendant l’état d’hypnose, il n’y a pas une région spécifique qui s’active, mais un ensemble de zones cérébrales qui communiquent entre elles et d’autres au contraire qui s’inhibent. Ces zones cérébrales appartiennent autant à l’hémisphère gauche que droit. Contrairement aux idées reçues, le cerveau gauche participe tout autant que le cerveau droit !

Quelles sont les aires cérébrales qui s’activent qui s’active dans votre cerveau pendant l’état d’hypnose :

– le cortex préfrontal et frontal : en lien avec le contrôle exécutif, il permet de rester actif et en mouvement… même si les mouvements se font d’eux sans passer par le circuit de la volonté.

– les zones qui contrôlent les fonctions corporelles : c’est pour cela que l’on peut remettre du lien et influencer les réactions corporelles qui sont d’habitude automatisées. Reprendre du contrôle sur ce qui nous échappe d’habitude devient possible en hypnose.

– les zones en lien avec la perception du temps et de l’espace sont moins actives.

En séance l’état d’hypnose permet de retraiter la problématique avec un ensemble d’aires cérébrales qui peuvent travailler ensemble pour élaborer d’autres perceptions de la situation, d’autres réactions, pensées, sensations, comportement. Sous l’apparence d’un certain relâchement le cerveau est en réalité particulièrement actif pour avancer sur votre problématique !

Et c’est en cela que l’état d’hypnose permet beaucoup plus facilement que l’état de veille habituel de générer des prises de consciences, des solutions, des sensations…

Envie de profiter pleinement de cet état ? Pour cela je vous accueille au cabinet mais nous pouvons également nous retrouver via Internet pour une séance en ligne.

Calmer l’ anxiété

Calmer l' anxiété

L’ anxiété a fait son nid au fil des mois, nourrie par une actualité anxiogène qui réveille et stimule angoisse et peur. Sur la durée le risque est de la laisser s’installer et d’appréhender la vie avec la notion de déplaisir teinté de crainte. Alors je propose ici de comprendre l’ anxiété, de la décrypter pour vous donner les moyens d’y faire face et de vous prémunir des troubles qu’elle occasionne.

Définition de l’ anxiété

Le Larousse définit l’ anxiété comme étant une « Inquiétude pénible, tension nerveuse, causée par l’incertitude, l’attente ; angoisse. Un trouble émotionnel se traduisant par un sentiment indéfinissable d’insécurité. »

En lisant cette définition, le période période que nous traversons avec son lot d’incertitude, de tension, d’attente apparaît effectivement particulièrement propice à l’anxiété.

Et être anxieux est d’ailleurs, une réaction normale qui devient réellement problématique lorsqu’elle survient alors qu’aucun événement ne la justifie vraiment ou qu’elle s’installe sur la durée. On parle alors de troubles anxieux qui se manifeste par de l’anxiété généralisée, des troubles phobiques, des attaques de panique.

Ainsi il est normal de ressentir par moment de l’anxiété mais à trop la laisser se développer elle est susceptible de se transformer en véritable trouble. C’est pourquoi il est important de savoir la reconnaitre et de ne pas la laisser s’installer.

L’ anxiété comme conséquence d’un stress prolongé

Lorsque l’on est stressé le corps est en alerte et mobilise ses ressources pour faire face. L’organisme s’active en augmentant entre autres le rythme cardiaque, la tension artérielle de manière à préparer le corps à réagir. Sur le court terme nous sommes faits pour tolérer les effets du stress. Toutefois s’il se prolonge sur une trop longue période, le corps entre en sur-régime et le stress devient nocif. La phase d’épuisement arrive favorisant, l’anxiété, la dépression et le burn-out.

Quels sont les signes  ?

Différentes manifestations se retrouvent en cas d’anxiété que ce soit au niveau psychologique ou physiologique.

Au niveau psychologique les symptômes les plus fréquents sont : l’angoisse, la peur, la nervosité, difficultés à se concentrer, irritabilité, distraction.

Au niveau physiques les symptômes souvent évoqués sont :  palpitations, tensions musculaires, sueurs, bouffées de chaleur ou de froid, sensation de boule dans la gorge ou dans l’estomac, insomnies, etc.

Si vous ressentez que de tels symptômes impactent votre quotidien il est important de consulter en premier lieu votre médecin. En parallèle, il aussi important de se mobiliser et de faire un travail sur soi pour redévelopper les ressources internes nécessaire pour la diminuer.

Les bienfaits des séances d’hypnose

Dans le cadre de l’anxiété, l’hypnose est toute indiquée pour :

– faire diminuer le niveau de stress

– recréer un lien confortable avec le corps

– mobiliser les ressources internes pour retrouver son équilibre

– évacuer les pensées ou croyance qui maintiennent l’anxiété

– apprendre à reconnaître les signes du stress et à le réguler pour prévenir l’anxiété

Il est important de ne pas s’isoler avec son mal être et de trouver un point d’écoute pour mieux se connaître et reprendre la main sur son bien-être !


Besoin d’aide ? D’une information ? n’hésitez pas à prendre contact !

Votre première séance d’hypnose

hypnose à grenoble

L’hypnose, cette discipline qui fait le grand écart entre les salles d’anesthésie et de spectacle, suscite à juste titre beaucoup d’interrogations, surtout lorsqu’il s’agit de se rendre à sa première séance. A quoi une première séance d’hypnose peut-elle ressembler ? Je lève ici quelques questions et vous donne un fil conducteur pour vous permettre de percevoir la manière dont se déroulera notre premier rendez-vous. Allez, on lève le mystère !

Une rencontre

Un premier rendez-vous est avant tout une première rencontre. Il est fondamental avant de travailler sur soi d’établir un contact, de faire connaissance avec la personne qui va vous accompagner. S’installer ensemble avant de travailler sur ce qui vous amène me semble indispensable.

Entre vous et  moi

La séance est un espace où vous pouvez vous autoriser à être totalement vous. Il n’y a pas une bonne manière d’être ou de faire en séance. C’est un temps pour vous où vous pouvez poser toutes les questions que vous avez. Si vous avez certaines craintes, parfois induites par l’hypnose de spectacle, nous prenons le temps d’en parler. J’ai pour habitude de présenter ce qu’est pour moi l’hypnose, l’intérêt que l’on peut avoir à l’utiliser et définir les notions importantes telles que celle d’inconscient.

C’est aussi un temps important pour présenter votre problématique et définir ce vers quoi vous avez envie d’aller. Ensemble nous donnons une direction à la séance.

C’est pendant cet échange que la séance d’hypnose se construit et se personnalise. Vos attentes, vos besoins constituent la structure du travail sous hypnose.

Avec toutes les informations que nous avons récoltées ensemble la structure de la séance d’hypnose se définit. J’ai pour habitude de vous annoncer ce que nous allons faire, si une proposition que je vous fais ne vous convient pas, vous pouvez tout à fais m’en faire part !

Le temps de l’hypnose

Vient ensuite le temps plus spécifique de l’hypnose. En première séance, vous expérimentez le fait de s’installer dans cet état. Vous entrez dedans, pouvez observer ce qu’il se passe et créez vos propres repères. Vous prenez vos marques pour profiter pleinement des bienfaits de l’état d’hypnose. Vous pouvez entrer et sortir de cet état comme une manière de l’apprivoiser, ou au contraire entrer très profondément dès la première séance en fonction de ce qui vous convient. La manière de développer l’état d’hypnose est spécifique à chaque personne.

Alors ? Envie de prendre rendez-vous pour votre première séance d’hypnose ?

Le secret pour garder sa concentration pendant les révisions

bibliothérapie

La dernière semaine de révision est souvent associée à la fatigue de l’année, au stress, aux vagues de découragement qui succèdent à celles de la motivation !

Autant dire que ce n’est pas une semaine de tout repos tant au niveau émotionnel qu’intellectuel, ce qui est loin d’aider la concentration.

Alors comme on n’a jamais trop de techniques pour arriver à bon port, je vous propose de découvrir la méthode Pomodoro…

Organiser et rythmer le temps de travail grâce à la méthode Pomodoro

Si une méthode de gestion du temps est utile c’est bien celle Francesco Cirillo qui a créé à la fin des années 1980, la méthode pomodoro.

Ses avantages :
 –  elle aide à vaincre la procrastination
–   elle permet de rester foculisé sur l’objectif de travail
–   elle ménage des temps de repos nécessaire à la concentration

En quoi ça consiste ?

– Première étape : séléctionner une tâche à accomplir

– Deuxième étape : régler un miniteur sur 25 minutes. Pendant ce lapse de temps évacuer toute source de distration (travailler sur un bureau rangé, éteignez les portables…). Le cerveau n’aime pas la distraction qui est l’ennemi de la mémorisation !

– Troisième étape : à la sonnerie du minuteur faire une pause (et là toutes les sources de distraction sont les bienvenues… Ouf ! )

Puis, au bout de quatre pomodori, vous pouvez vous octroyer une pause vingt à trente minutes.

La gestion des temps de travail et de pause permet d’être productif tout en respectant ses besoins naturels. Elle assure donc une bonne efficacité tout en préservant de l’épuisement.

Soigner ses pauses pendant les révisions pour entretenir sa concentration

En effet, les pauses sont des temps de récupération indispensable à la concentration. N’oubliez pas même les machines ont besoin d’un temps de repos, sinon elles surchauffent. A vouloir trop bien faire les pauses sont parfois oubliées … le risque derrière est une moins bonne concentration, une moins bonnemémorisation et l’apparition de tensions corporelles.

Une pause de cinq minutes c’est l’occasion d’écouter une musique qui motive, faire des étirements, boire, faire de l’autohypnose… pour les curieux c’était’est aussi l’occasion de lire l’excellent lire le Philippe Lachaux « Les petites bulles de l’attention », qui finira de lever les secrets de la concentration !

Gérer le stress : trouver le juste milieu entre trop peu et pas assez !

Si malgré tout, la concentration n’est pas au rendez-vous, le stress peut en être la cause.

En effet, assez de stress vous fera tomber dans l’ennui, et trop de stress court-circuitera vos capacités habituelles… vous l’aurez compris le juste milieu est à trouver pour se sentir performant.

Et si gérer le stress seul vous semble compliqué, il est toujours possible de prévoir une séance d’hypnose pour évacuer le surplus de stress, travailler la confiance et booster vos capacités !

Hypnose et douleur chronique : mobiliser toutes ses ressources pour agir sur la douleur

Hypnose à grenoble et douleur chronique

 

IMPORTANT : avant toute chose, n’oublions pas que la douleur a un véritable sens en tant que signal, son utilité doit être respectée. Par ailleurs, la pratique de l’hypnose ne se substitue en aucun cas à la pratique de la médecine. Toute pathologie relevant de la médecine doit faire l’objet d’un suivi médical.

Hypnose et douleur chronique…

… hypnose et douleur chronique : un vaste sujet qui pour être bien présenté nécessite de s’attarder un peu sur la notion de douleur. La douleur, nous la connaissons tous, mais savons-nous réellement comment elle fonctionne ?

– Qu’est-ce que la douleur ? Et qu’est-ce qu’une douleur chronique ?

L’expérience de la douleur est subjective, ce n’est pas qu’une perturbation physique. Elle peut être aigüe, lorsqu’elle signale un dysfonctionnement, par exemple lors d’une brûlure. Elle peut aussi être chronique lorsque :

  • elle est persistante

  • elle dure davantage que ce qui est habituel eu égard au symptôme.

  • elle ne répond pas au traitement

  • elle détériore la qualité de vie

Au-delà de trois à six mois, une douleur rebelle n’a plus sa fonction de signal, elle devient une entrave à la vie de la personne, affectant ses comportements.

Avant un travail sur une douleur chronique un suivi médical approfondi doit avoir été réalisé. La pratique de l’hypnose est complémentaire et trouve sa place lorsque les antalgiques ne fonctionnement pas ou qu’une prise trop répétée pourrait causer une accoutumance, ou des effets secondaires indésirables.

Si vous avez cinq minutes, je vous propose de regarder ce court métrage très bien réalisé autour de la douleur dite chronique et des solutions qui peuvent y être apportées.

– La perception douloureuse

La douleur n’est pas qu’une sensation, elle est également reliée aux émotions qui lui sont associées et qui agissent sur sa perception. C’est ainsi que le ressenti d’une douleur émanant du même symptôme peut varier en fonction de la personne, des pensées et du contexte.

La perception douloureuse est également un apprentissage qui dépend de nos expériences, de notre culture. L’hypnose peut alors être utile pour se déconditionner de cet apprentissage. Elle présente l’avantage de rendre la personne active dans son vécut de la douleur, enlevant ainsi l’impression de la subir.

– Hypnose et douleur chronique : comment ça se passe ?

L’état d’hypnose permet à la personne douloureuse de modifier son ressentit. En séance, il est ainsi possible de modifier les sensations perçues dans le corps grâce à l’imaginaire.

L’imaginaire peut également nous éloigner des perceptions sensorielles du corps. C’est ce qui se produit lorsque devant un bon film vous en oubliez le mal de tête. En cabinet expérimenter l’état d’hypnose permet à la personne de réaliser qu’elle peut se sentir confortable, en se replongeant par exemple dans un souvenir particulièrement agréable. De nombreuses techniques existent telles que la substitution de sensation, l’engourdissement par le froid, le déplacement de la douleur… de sorte que chaque personne peut explorer ce qui est le plus efficace chez elle.

Si vous souffrez de douleurs chroniques, ne vous résignez pas. En quelques séances, il est possible de se réapproprier ses sensations au lieu de continuer à les subir.

Pratiquer régulièrement les exercices d’auto hypnose permet de reprendre le contrôle de manière rapide sur la douleur et de gérer les émotions qui y sont associées.

Alors si vous souffrez de douleurs chroniques et avez envie de tester l’hypnose et l’auto-hypnose ?
N’hésitez pas à me contacter au  07 69 67 48 58
, je répondrai volontiers à vos interrogations ou prendre rendez-vous !

Sources bibliographiques :
Vaincre la douleur par l’hypnose et l’autohypnose, Christine CAZARD-FILIETTE , Editeur : VIGOT
L’hypnose thérapeutique.Quatre conférences, Milton H.ERICKSON, Editeur : ESF