« Je suis stressé »

Je suis stressé

Ces trois mots « Je suis stressé » nous les avons tous prononcé un jour. Pourtant qui peut affirmer être à l’aise avec le stress, au point de pouvoir le réguler, le diminuer ou simplement mieux le supporter.

Si le stress est une problématique commune, il est commun aussi d’être démuni face à lui.

Mais s’il est présent dans nos vies, le subir n’est pas une fatalité, il suffit parfois d’une aide extérieure pour reprendre pied dans une forme de tranquillité.

Quand je suis stressé , est-ce vraiment négatif ?

Le stress se définit comme un ensemble de réactions aussi bien psychiques que physiques associées à une demande ou une pression importante dans notre environnement.

Il peut être positif à condition d’avoir les ressources et le temps nécessaire pour répondre à la demande. Dans ce cas le stress servira simplement de moteur pour passer à l’action et il redescendra naturellement.

En revanche, il devient vite négatif si les ressources et le temps font défaut.

Par ailleurs, il y a une forme de subjectivité dans le stress car la perception de nos ressources est rarement objective ! Ainsi il est possible d’être stressé par un examen, alors même que l’on a assez travaillé et que notre entourage croit en notre capacité.

Les facteurs aggravant du stress

Le stress a tendance à flamber au contact de certains facteurs aggravant :

  • Une quantité trop importante de choses à faire dans un temps trop limité
  • Des tâches à accomplir au-dessus de notre savoir-faire
  • Le caractère imprévisible d’une demande, d’un évenement.

Les tendances personnelles qui sensibilisent au stress

Certaines tendances personnelles vont avoir pour effet d’aggraver le stress comme par exemple le fait d’être :

  • perfectionniste
  • de mettre beaucoup d’enjeux dans ce que l’on fait
  • de manquer d’organisation

Les effets néfastes du stress

Pour repérer si l’on commence à subir un niveau de stress trop important voici quelques symptômes qui sont le signe d’un stress intense et qui c’est installé sur la durée :

  • une baisse de l’attention qui devient instable et dispersée
  • une hyper-émotivité
  • de l’inquiétude et du découragement face à des tâches d’habitude simple
  • des difficultés à mettre le cerveau au repos
  • troubles du sommeil
  • des difficultés à se détendre pour récupérer et profiter des bons moments

Si ces signes se font présent cela peut être le signal que c’est le moment de se faire accompagner pour éviter d’entrer dans une spirale menant à l’épuisement.

L’hypnose dans la gestion du stress

L’hypnose est un réel atout pour apprendre à réguler et gérer le stress.

En séance nous travaillons, entre autre :

  • la capacité à ralentir le rythme, se mettre sur pause
  • la capacité de concentration
  • la détente physique : un corps détendu amène un esprit apaisé
  • la perception de soi
  • la mobilisation des ressources

Alors si cela vous parle, n’hésitez à prendre rendez-vous !

Pour allez plus loin…

https://www.fnac.com/a11855264/Delavenne-heloise-L-hypnose-adieu-l-anxiete

L’hypnose à la rencontre des émotions

L'hypnose à la rencontre des émotions

Les émotions teintent notre vie parfois d’une belle manière et parfois de façon un peu plus rude. Bien souvent nous sommes démunis face à celles qui peuvent nous sembler désagréables.… je vous propose ici de décrypter leur mécanisme pour mieux les apprivoiser, les comprendre et les vivres sereinement quelle que soit leur nature.

Qu’est ce qu’une émotion ?

Une émotion est une « Réaction affective transitoire d’assez grande intensité, habituellement provoquée par une stimulation venue de l’environnement. ». Cette définition offerte par le Larousse est déjà très riche, car elle met en avant son côté transitoire, son intensité et son lien avec l’environnement.

La racine latine de ce mot « motion » vient la compléter en nous indiquant qu’il y a une notion de mouvement.

Les trois phases des émotions

Du point de vue des neurosciences les émotions se développent en différentes étapes. En simplifiant, pour ne pas se perdre dans la complexité, 3 phases importantes en ressortent.

Phase 1 : la perception d’un stimuli dans l’environnement

Les éléments de l’environnement sont perçus par le système sensoriel au niveau visuel, auditif, olfactif, tactile, gustatif. Les informations sont transmises au cerveau par le biais du système nerveux.

Par exemple : je traverse sur un passage piéton quand je vois une voiture qui grille le feu.

Phase 2 : la phase de tension

Pendant cette phase le corps se met en mouvement pour réagir aux informations perçues.

Par exemple : le cœur s’accélère et l’énergie arrive dans les jambes pour me permettre d’éviter la voiture.

Phase 3 : la phase de décharge

Le corps cherche des moyens pour évacuer la tension : trembler, pleurer, crier, souffler, bailler. Cette dernière phase permet de traverser l’émotion et de ne pas rester bloqué dans la tension.

L’importance de la phase de décharge

L’émotion n’est pas censée rester. Elle devrait être de courte durée et finir par disparaître.

Lorsque la phase de décharge n’a pas été possible, elle reste contenu. Et c’est ainsi que certains symptômes peuvent apparaître… le corps contient, l’esprit rumine à la lumière de ce qui n’a pas été libéré. Elle peut se réactiver facilement.

Bien souvent, dans le contexte des interactions sociales nous avons à bloquer les émotions, comme une manière de préserver l’autre ou de se préserver. Ainsi nous faisons des stocks de colère non écoulée, de tristesse qui stagne etc…

L’éducation nous apprend à contenir pour nous intégrer dans le milieu familial, scolaire…

Et dans bien des situations, ce mécanisme est utile. Si mon directeur m’énerve lors d’un réunion, il est protecteur que je ne laisse pas ma colère lui exploser à la figure.

Mais si l’on apprend à bloquer et contenir l’émotion, il nous est rarement transmit l’importance de prendre soin de l’évacuer.

Cette idée est présente en communication non violente. Pour la colère, il est par exemple proposé d’imaginer laisser la colère se déverser sur la personne ou la situation qui l’a suscitée afin de libérer la charge émotionnelle. En imagination, il n’y aucun risque de blesser l’autre, tout est permis.

Que ce soit à travers du sport, un moyen artistique, la respiration, du relâchement musculaire, l’écriture, une visualisation. Les moyens de décharge sont nombreux et propres à chacun.

Le sens des émotions

Rapide, vive, corporelle, l’émotion vise à préserver ou satisfaire un besoin. Au moment de son pic le besoin auquel elle correspond est souvent difficile à formuler. Le sens apparaît plus facilement après la phase de décharge lorsque les tensions diminuent. Ce qui permet à nouveau de percevoir à quel point la phase de décharge est essentielle.

Et l’hypnose dans tout ça ?

L’hypnose est un magnifique outil pour libérer et percevoir le sens de l’émotion.

En séance, elles ont toute leur place pour être reconnues, vécues, libérées. Le corps, peut relâcher les tensions. L’imaginaire peut soutenir et élaborer en quête de sens. La perception de la situation bouge, la réaction du corps change et le sens émerge. De nouvelles pensées naissent. La perception de soi évolue, se consolide et laisse place à de nouvelles ressources.

Quand se faire accompagner ?

Nos émotions sont un réservoir d’énergie. Elles nous permettent de nous sentir pleinement vivant. Mais parfois, il y a la sensation de les subir, de ne plus les ressentir, de ne pas savoir quoi en faire ni comment faire avec. Et c’est à ce moment là qu’un accompagnement est le bienvenu pour les redécouvrir, les laisser se remettre en mouvement différemment, ou simplement retrouver la sécurité nécessaire pour les traverser sereinement.

Alors n’hésitez pas à prendre rendez-vous !

La peur de l’autre : s’en libérer pour s’autoriser à être soi

Affronter une discussion personnelle stressante, affirmer une opinion en réunion de travail, se présenter à un entretien d’embauche… nombreuses sont les situations qui peuvent engendrer la peur de l’autr,e et un immense inconfort !

Le regard de l’autre n’est pas neutre. C’est une perception qui provoque une alerte émotive, une sensation d’invitation ou d’intrusion.

Boris Cyrulnik, Les nourritures affectives

Les relations sociales peuvent aussi bien être source de plaisir, d’épanouissement, de stimulation et de réconfort que de peur. La peur, cette émotion qui peut parfois pousser à éviter certaines situations, ou encore tétanise et empêche d’être simplement soi. Si l’on peut s’amuser à la provoquer en regardant un film à suspens, à travers un manège à sensation pour venir ressentir son adrénaline ; bien souvent elle se déploie là où l’on ne voudrait pas et semble incontrôlable. Particulièrement dans le contexte des relations sociales où elle peut devenir extrêmement gênante. S’exprimer avec aisance face à un groupe, face à son patron ou encore affirmer un désaccord devient source d’angoisse. Mains moites, boule au ventre, cœur battant, la panique envahit. Difficile dans ces moments de se réjouir d’une rencontre qui ressemble davantage à une épreuve qu’à un échange !

Est-ce que la peur de l’autre me concerne ?

La peur de l’autre peut prendre différents aspects :

  • La peur du jugement et du rejet
  • La peur de l’agressivité et de l’hostilité
  • La peur de l’intimité

La sécurité relationnelle comme antidote

Dans chacune de ces situations, il est nécessaire de retravailler le sentiment de sécurité dans le lien à l’autre. Quand cette sécurité relationnelle n’a jamais été éprouvée ou qu’elle a été mise à l’épreuve à travers diverses expériences de vie, la reconstruire est le premier pas pour s’épanouir dans les relations et s’autoriser sans crainte à être simplement soi.

La métaphore du cheval et du cavalier : comprendre le fonctionnement du cerveau

C’est la métaphore qu’utilise Roland Jouvent, Professeur de psychiatrie à l’université Pierre et Marie Curie, Paris VI, dans son livre « Le cerveau magicien » pour décrire notre cerveau. Le cheval, correspond au cerveau limbique qui est rapide, intuitif et réactif. Il fonctionne grâce à des réflexes, par exemple, sursauter et à des automatismes. Son but est de permettre notre survie. Son cavalier, le néocortex, lui, évalue la situation et ce qui aurait pu se passer. Il réfléchit l’événement et ses conséquences.

Si la partie limbique de notre cerveau, le cheval, a appris à avoir peur de l’autre, ou n’a jamais appris la sécurité avec l’autre dans certaines situations elle va enclencher la peur alors même que la partie réfléchie de notre cerveau, le cavalier voudrait rester calme, à l’aise, peut-être même être chaleureux et jovial. Un conflit interne apparaît.

Pour sortir de ce conflit, il est nécessaire de remettre de la communication avec les parties émotionnelles du cerveau.  Il pourra ainsi faire face à la plupart des situations avec souplesse.

Pour en savoir plus

Et si vous sentez le besoin de vous faire accompagner, vous pouvez prendre rendez-vous !

Savoir se protéger des effets néfastes du confinement

Savoir se protéger des effets néfastes du confinement

Le confinement n’est pas un événement sans incidence sur notre état de stress et sur nos émotions. Il est important de pouvoir se protéger de ses effets néfastes pour le vivre au mieux mais aussi pour ne pas craindre l’après confinement.

En effet cette période inédite peut entrainer certains symptômes en lien avec le stress et l’anxiété. Ces symptômes sont une réaction tout à fait normale face à la situation qui de manière imprévisible et rapide nous a poussé à changer nos habitudes, nos rythmes, nos certitudes et nous expose à certaine peurs. Par ailleurs, nous ne sommes pas faits pour limiter les contacts sociaux, ni pour vivre coupés de l’extérieur.

 Si nous ne pouvons agir sur le confinement, nous pouvons en revanche agir sur notre état interne, c’est ce que je vous propose ici.

D’après les récentes études, le confinement est propice à l’apparition de nombreux symptômes :

Connaître la symptomatologie du confinement, permet d’identifier ses effets négatifs sur nous et de réagir pour ne pas les subir.

– fatigue émotionnelle

– trouble du sommeil

– préoccupation pour l’avenir

– hypocondrie

– anxiété

– stress

– altération du jugement

Je vous propose ici de nombreux conseils pour limiter ces symptômes.

Comment gérer la fatigue émotionnelle

 – accepter et nommer les émotions

Le plus important est de ne pas la nier. Il est bien normal d’avoir des moments de baisse de moral, des jours avec et des jours sans.

Le plus sain est d’accepter ces moments où ça ne va pas. A vouloir être positif tout le temps, cela risquerait de ressortir sous une autre forme avec par exemple des somatisations ou encore de ressortir plus fort plus tard.

Boris Cyrulnick, neuropsychiatre qui a développé la notion de résilience l’explique très bien, ce qui va favoriser la résilience dans l’après confinement ce sera la possibilité que l’on a eu de pouvoir exprimer nos ressentis et émotions.

Il est donc important de dire à ses proches, d’échanger, d’écrire, de mettre en mots. Et surtout de ne pas juger ce que l’on ressent, être en colère, triste ou inquiet est normal.

Il est fondamental ne pas s’effrayer de ses ressentis. Une émotion que l’on laisse s’exprimer finit naturellement par décroître. Une émotion que l’on étouffe ou que l’on refuse va au contraire avoir tendance à s’intensifier

– libérez les émotions

Nommer les émotions est important. Mais vous pouvez aussi les libérer à travers toutes les activités artistiques. On parle alors de sublimer le ressentis, la fonction même de l’art. Alors, dessinez, jouez de la musique, écrivez… laisser venir ces envies. Souvenez-vous, quand vous étiez enfant, qu’aimiez vous faire ? Souvent nous arrêtons ces activités par manque de temps, elles sont pourtant un véritable facteur d’équilibre.

– laisser couler ce qui pèse

Parfois, simplement prendre le temps de pleurer pour relâcher est extrêmement bénéfique. Pleurer est une fonction physiologique très utile pour se libérer du stress et de l’anxiété. Cela permet à l’organisme d’activer le système nerveux para sympathique, ce qui a un effet calmant. L’organisme produit alors de l’ocytocine, qui inhibe le stress et des endorphines qui ont un effet relaxant.

– S’accompagner vers le mieux être

Et pour ceux qui ont le moral qui fait les montagnes russes, fait vous une liste de tout ce qui vous fait du bien.

Les idées viennent mieux dans les moments où l’on se sent bien… alors dès que la bonne humeur se profil notez tous ce qui vous reboost : appeler quelqu’un, une odeur, toucher une texture soyeuse, regarder un humoriste, écouter une musique, faire du sport, lire, caresser votre animal de compagnie, aller respirer l’air à la fenêtre, prendre une douche…. Vous seul savez !

Afficher cette liste pour les moments où vous en aurez besoin ! Vous serez votre meilleur conseil.

– si vous vous sentez dépassé, faites appel à un professionnel

Si vous vous sentez débordé par vos émotions, ne restez pas seul avec…

Vous pouvez vous tourner vers la Plateforme coronavirus Covid-19 : 0.800.130.000 , numéro vert national, répond à toutes les questions (hors conseils médicaux) et est en lien avec la Croix-Rouge et le réseau national de l’urgence médico-psychologique (CUMP). Gratuit, 7j /7 et 24 h/24. 

Au cabinet, les rendez-vous en présentiel, sont suspendus mais un accompagnement via internet est tout à fait possible. Les rendez-vous en ligne restent ouvert pour vous soulager et vous aider à redéployer vos ressources. Ils permettent à la fois une écoute et un accompagnement émotionnel. Vous repartez également avec des conseils d’autohypnose pour pouvoir profiter des bienfaits de l’état d’hypnose de manière autonome. Les prises de rendez-vous se font via l’agenda en ligne.

Afin que les raisons financières ne soient pas un frein, un tarif réduit est mis en place pendant la période de confinement pour toutes les problématiques en lien avec celui-ci.

Que faire des pensées négatives

Si vous constatez que vous avez des pensées négatives, vous pouvez simplement avoir le réflexe de les observer et de bien faire la distinction entre vous, en tant que personnes, et ces pensées. Ne pas s’associer à ses pensées en termes d’identité est important. Ce ne sont que des idées, que nous ne sommes pas obligés de suivre, nous pouvons simplement les observer puis les rediriger. Si certaines sont trop présentes, écrivez-les. C’est une excellente manière de s’en détacher. Amuser vous à douter d’elles. N’est-il pas mieux de douter de certaines pensées, plutôt que de douter de soi ?

Je vous renvoie également à cet article pour gérer les ruminations.

Comment gérer le stress et l’anxiété

Si vous ressentez du stress ou de l’anxiété le plus efficace sera de passer par le corps. En effet, les deux sont des mécanismes physiologiques. Le corps réagit en s’adaptant à une contrainte, puis les pensées suivent. En amenant le corps à se sentir mieux, les pensées iront mieux aussi.

Les approches corporelles les plus efficaces et reconnues sont :

– la respiration :

L’impact de notre respiration est fondamental sur notre état. D’ailleurs, ne dit-on pas « j’en ai le souffle coupé ! » quand on apprend une nouvelle importante ?

Dès que nous sommes stressés ou anxieux, la respiration se fait plus haute, ce qui a pour effet de renforcer le stress.

Pensez chaque jour, et même plusieurs fois par jour à conscientiser votre respiration. Simplement, vous pouvez observer si elle est plutôt haute ou abdominale, resserrée ou ample. Le simple fait d’y prêter attention est déjà bénéfique.

Il est possible ensuite de l’utiliser au service de votre bien être, il y a énormément d’approches très intéressantes à ce niveau là.

Si vous avez déjà travailler la respiration à travers le yoga par exemple, vous pouvez prendre quelques minutes pour laisser se redéployer une respiration complète.

La cohérence cardiaque est également idéale pour faire descendre le niveau physiologique du stress et extrêmement simple à mettre en place.

Parmi les autres pratiques vous retrouverez :

– le yoga et de manière générale les étirements

Plusieurs études montrent l’intérêt du yoga dans l’accompagnent les personnes rencontrant des problèmes de dépression, de stress ou d’anxiété, de stress post traumatique. Pour cela, il doit être pratiqué régulièrement.  Le mieux est bien sûr de le pratiquer auprès un enseignant certifié. Toutefois, le confinement rendant cela difficile, si vous êtes en bonne santé vous pouvez profiter des séances proposées sur internet.

Voici le lien vers une séance destinée à la gestion des émotions.

Références de l’étude : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29541436

– la méditation 

Ses bienfaits ne sont plus à prouver. Une pratique régulière agit sur la structure même du cerveau. Je vous conseil tout particulièrement les méditation de John Kabat-Zinn, fondateur de la Mindfulnes, que vous pourrez notamment retrouver via ce lien.

– le sport

Cette période est aussi l’occasion de prendre soin de soi en apprenant à s’accompagner dans une bonne gestion du stress. Elle peut devenir l’occasion de découvrir ce qui fonctionne le mieux pour nous et de se connaître un peu plus. Ainsi, à l’issu de cette période de contrainte, vous aurez développé vos propres ressources et n’en sortirez que plus fort.

Ressource complémentaire : L’avis d’un psychologue

Covid 19 quels effets psychologiques

BIBLIOTHÈQUE PARENTS ENFANTS

Un livre pour adoucir le quotidien des familles

Dans cet article, je vous propose de découvrir un livre pour adoucir le quotidien avec les enfants en facilitant la communication et en favorisant les échanges et la complicité.  « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent » , Adèle Faber et Elaine Mazlish

Ce livre est une ressource précieuse tant pour aider les enfants à exprimer leurs sentiments que pour accompagner les parents en proie à la fatigue, l’énervement ou l’inquiétude. Il répond donc aux besoins de toute la famille en présentant des façons innovatrices de résoudre les problèmes qu’on rencontre dans toute relation parent-enfant. Il met de l’avant une approche lucide, sensible et respectueuse, qui entraîne moins de stress et plus de gratification pour les parents comme pour les enfants.

Les plus de ce livre :

  • sa clarté
  • les exemples concret à travers les témoignages des parents
  • le visuel BD pour présenter les mises en situation
  • les aides mémoire
  • son côté déculpabilisant

Focus sur les thèmes abordés 

Il ne s’agit pas ici de vous proposer une un contenu exhaustif du livre mais plutôt de vous présenter sa structure et son esprit !

Accueillir les sentiments des enfants

Oui, mais comment me direz vous ? Il est loin d’être évident d’être à l’aise avec certaines émotions telles que la tristesse, la colère, la frustration, la jalousie… souvent en tant que parent nous avons tendance à vouloir agir dessus pour faire cesser l’émotion, ou à donner des injonctions « arrête de pleurer. », à vouloir solutionner le problème à la place de l’enfant, ou encore à le rassurer.  Les auteures vous proposent une autre alternative dont l’outil principal est l’écoute de votre enfant sans jugement ni interprétation de son ressenti. Il s’agit ensuite de l’aider à nommer ses sentiments et d’utiliser l’imaginaire pour répondre à ses désirs.

 Si par exemple votre enfant n’a pas envie d’aller à l’école le matin et semble trainer… il s’agit dans un premier temps d’être disponible et de valider le fait qu’il n’ait pas envie… avant de dériver sur l’imaginaire !

Même si spontanément tout parent peut être tenté d’houspiller son enfant, de le presser, de le culpabiliser par ce que tous les matins c’est même chose… tentez cette approche « oh là là ! Tu n’as pas envie de sortir ce matin ! ce serait génial si on pouvait se télétransporter jusqu’à l’école et passer le temps en accéléré pour être vite à ce soir ! ». Une simple phrase qui distraie tout en permettant à l’enfant de se sentir compris. L’imaginaire dédramatise et soulage.

Même si spontanément tout parent peut être tenté d’houspiller son enfant, de le presser, de le culpabiliser par ce que tous les matins c’est même chose… tentez plutôt «  oh là là ! Tu n’as pas envie de sortir ce matin ! ce serait génial si on pouvait se télétransporter jusqu’à l’école et passer le temps en accéléré pour être vite à ce soir ! ». Une simple phrase qui distraie tout en permettant à l’enfant de se sentir compris.

Susciter la coopération des enfants

impossible à nier, la frustration est inhérente à la fonction de parent. Le quotidien peut vite se transformer en lutte pour amener nos enfants à se comporter de façon convenable. Mais si l’adulte a un certain besoin d’ordre, de propreté, d’organisation ceci est loin d’être le souci des enfants. Et plus les parents insistent, plus les enfants résistent !

Les auteures proposent ici des astuces pour entretenir et réveiller l’esprit de coopération en utilisant entre autres le système des petits mots au lieu des longs monologues moralisateurs. 

Par exemple : la fin du week-end arrive et la chambre de votre enfant est en désordre. Le premier réflexe pourrait être de dire avec force et véhémence « Range ta chambre ! c’est le bazar on ne peut plus mettre un pied devant l’autre ! ». Mais la coopération sera plus facilement obtenue avec une touche de créativité et d’humour… et si vous envoyez un message à votre enfant dans un avion en papier « Help !!! Chambre en détresse ! Croule sous les vêtements et les jouets ! j’étouffe !!! SVP ranger moi… Merci ! Ta chambre. Bisou » Il n’y a de limite que votre créativité, à vous de tester !

Remplacer la punition

La punition est souvent la seule alternative envisagée en cas de bêtise, car nous n’en connaissons pas d’autre. Mais au-delà des débats autour de celle-ci, est-elle vraiment efficace ? Un enfant puni pour un comportement s’abstient-il de recommencer par la suite ? Pas sûr… elle risque parfois même de pousser à l’enfant à réagir de façon opposée à ce que l’on voudrait, ou à cacher et mentir pour ne pas être pris et puni. Explorer une autre manière de poser des limites est donc intéressant.

La démarche proposée est la suivante :  exprimer ses sentiments (quand tu fais ça j’ai peur pour toi…), exprimer ses attentes, montrer à l’enfant comment réparer sa bêtise, redresser la situation, offrir un choix à l’enfant, le faire participer pour trouver des solutions.

De mon point de vue, l’intérêt de cette approche est de permettre à l’enfant de comprendre la réaction du parent et de participer pour trouver une solution. Lorsque les solutions émanent de nous même nous sommes naturellement plus enclins à les appliquer ! En réagissant ainsi, cela permet aussi de développer l’empathie.

Encourager l’autonomie

Cela peut sembler être une évidence mais pourtant nous avons souvent tendance à vouloir aider, guider, conseiller nos enfants pour leur permettre ne pas échouer, d’aller plus vite etc… derrière cette bonne intention nous finissons par les priver de nombreux apprentissages et nous créons un sentiment de dépendance envers nous. Dépendre de ses parents est bien sûr normale, mais cette notion doit pouvoir évoluer avec le temps pour ne pas blesser l’estime de soi.

Utiliser les compliments pour développer l’estime

Avez-vous remarqué comme les compliments, qui sont au départ bienveillants peuvent parfois susciter des réactions négatives : le rejet du compliment parce que l’on n’est pas tout le temps comme ça, la peur de faire moins bien la prochaine fois… ceci vient du fait qu’il est souvent perçu comme une évaluation.

Vous découvrirez une manière de mettre l’accent sur les compétences de votre enfant bien plus constructive qu’un simple compliment. Il s’agit de sortir du compliment qui évalue un résultat, et de venir plutôt décrire ce que l’on voit, ce que l’on ressent. Par exemple : je suis impressionnée par la concentration dont tu as fait preuve pour construire ton lego. Ici le parent valorise une compétence et pas juste le résultat.

Aider les enfants à se dégager des rôles qui l’empêchent de s’épanouir

Quoi de plus limitant que les étiquettes (il est timide, agité, têtu, ne se concentre pas …). Être flexible et ne pas figer l’enfant dans un rôle, une étiquette, est un réel apprentissage qui peut être facilité par les parents !

Ce livre a retenu votre intérêt ?

Si cet article vous a donné envie de lire ce livre, il est disponible ici.

En découvrir plus…

N’hésitez pas à venir découvrir  la bibliothèque du site !

S’accorder le droit de…

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Aujourd’hui, 20 novembre, est la journée internationale des droits de l’enfant. Cette journée tente de faire valoir la convention internationale des droits de l’enfant de 1989. Elle affirme qu’un enfant n’est pas seulement un être fragile qu’il faut protéger mais que c’est une personne qui a le droit d’être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l’endroit du monde où il est né. Et aussi qu’il a le droit de s’amuser, d’apprendre et de s’exprimer.

Cette journée m’a inspiré cet article car les brimades, humiliations, le manque ou encore l’insécurité créent des mécanismes qui à l’âge adulte peuvent continuer à nous limiter, comme s’ils nous poursuivaient bien au-delà de l’enfance.

Et même dans un système familial plutôt respectueux, nous pouvons nous sentir marqué par les mots, les comportements, les comparaisons et les interdits de ceux qui font figure d’autorité ou de nos paires. L’entourage créé un cadre qui borne nos comportements de limites. Ainsi nous apprenons à ne pas prendre trop de place face à ces figurent d’autorités, à ne pas « parler trop fort », à ne pas exprimer notre « colère » ou nos fragilités, à ne pas bouger… et puis derrière les interdits se dessinent les obligations : réussir à l’école, être sage, être poli, être fort en sport, avoir plein d’amis…réussir sa vie, à tout prix !

Alors pour se faire accepter et souvent sans même s’en rendre compte nous empilons les masques : masque de l’enfant sage, fort, drôle… ou au contraire celui qui provoque et fait bêtise sur bêtise et nous nous éloignons d’une liberté personnelle, celle d’être fidèle à soi même…. Pire, comme si cela ne suffisait pas, nous endossons en plus des étiquettes : cancre, enfant timide, enfant qui réussi, celui qui est agité, qui manque de confiance, qui est colérique comme des fardeaux à porter qui nous empêchent de développer d’autres facettes de notre personnalité.

L’âge adulte pourrait alors s’annoncer comme un sésame qui ouvre la porte vers un espace de liberté en dehors de ces contraintes, ou nous redevenons libres de nous réinventer. Et pourtant ces chaînes de contraintes posées il y a longtemps semblent parfois continuer à nous comprimer. Si les adultes ne sont plus là pour nous enjoindre d’être comme ceci ou comme cela, la contrainte s’exerce à un autre niveau, celui de l’habitude, de la résignation, d’une pression personnelle, de croyances.

Des périodes de contraintes nous ressortons souvent avec un besoin de liberté. A l’image de la société tout entière qui trop comprimée est poussée à la rébellion voire la révolution. Alors si vous deviez faire votre propre révolution et déclarer les droits qui sont important pour vous… quels seraient-ils ? Et surtout les respectez vous aujourd’hui ?

Et ce peut être des choses si simples et évidentes telles que :

le droit de se tromper
le droit d’être triste, parfois
le droit d’être joyeux, d’autres fois
le droit d’apprendre, toujours
le droit de dire non aux autres
le droit de me dire oui à moi
le droit de changer d’avis
le droit de me sentir faible, parfois
le droit de s’affirmer
le droit de pleurer
le droit de rire haut et fort
le droit de déplaire aux autres
le droit de vivre tout simplement
le droit d’avoir peur
le droit d’être différent
le droit de rêver

S’accorder certains droits qui nous ont manqué pour s’autoriser à reconquérir un nouveau pan de l’histoire de sa vie. C’est évoluer vers une identité plus libre, plus forte, projetant devant nous un avenir teinté de l’envie d’avancer et de se découvrir toujours un peu plus à la lumière des événements qui jalonnent notre vie.

Il n’y a qu’un pas entre une prise de conscience et un changement. Parfois pour faire ce pas il y a juste besoin d’un petit coup de pouce, les séances d’hypnose sont là pour ça !

Votre première séance d’hypnose

hypnose à grenoble

L’hypnose, cette discipline qui fait le grand écart entre les salles d’anesthésie et de spectacle, suscite à juste titre beaucoup d’interrogations, surtout lorsqu’il s’agit de se rendre à sa première séance. A quoi une première séance d’hypnose peut-elle ressembler ? Je lève ici quelques questions et vous donne un fil conducteur pour vous permettre de percevoir la manière dont se déroulera notre premier rendez-vous. Allez, on lève le mystère !

Une rencontre

Un premier rendez-vous est avant tout une première rencontre. Il est fondamental avant de travailler sur soi d’établir un contact, de faire connaissance avec la personne qui va vous accompagner. S’installer ensemble avant de travailler sur ce qui vous amène me semble indispensable.

Entre vous et  moi

La séance est un espace où vous pouvez vous autoriser à être totalement vous. Il n’y a pas une bonne manière d’être ou de faire en séance. C’est un temps pour vous où vous pouvez poser toutes les questions que vous avez. Si vous avez certaines craintes, parfois induites par l’hypnose de spectacle, nous prenons le temps d’en parler. J’ai pour habitude de présenter ce qu’est pour moi l’hypnose, l’intérêt que l’on peut avoir à l’utiliser et définir les notions importantes telles que celle d’inconscient.

C’est aussi un temps important pour présenter votre problématique et définir ce vers quoi vous avez envie d’aller. Ensemble nous donnons une direction à la séance.

C’est pendant cet échange que la séance d’hypnose se construit et se personnalise. Vos attentes, vos besoins constituent la structure du travail sous hypnose.

Avec toutes les informations que nous avons récoltées ensemble la structure de la séance d’hypnose se définit. J’ai pour habitude de vous annoncer ce que nous allons faire, si une proposition que je vous fais ne vous convient pas, vous pouvez tout à fais m’en faire part !

Le temps de l’hypnose

Vient ensuite le temps plus spécifique de l’hypnose. En première séance, vous expérimentez le fait de s’installer dans cet état. Vous entrez dedans, pouvez observer ce qu’il se passe et créez vos propres repères. Vous prenez vos marques pour profiter pleinement des bienfaits de l’état d’hypnose. Vous pouvez entrer et sortir de cet état comme une manière de l’apprivoiser, ou au contraire entrer très profondément dès la première séance en fonction de ce qui vous convient. La manière de développer l’état d’hypnose est spécifique à chaque personne.

Alors ? Envie de prendre rendez-vous pour votre première séance d’hypnose ?

La fausse idée du lâcher prise

hypnose a grenoble vous propose des séance de relaxation

Incontestablement le lâcher prise est à la mode, et beaucoup de personne viennent en séance en formulant une difficulté à lâcher prise. Et il est vrai que lors qu’un problème se présente arrêter d’y réfléchir semble contre nature. Comme si en arrêtant de tourner le problème en boucle nous perdions la possibilité de le résoudre… c’est alors qu’on se sent incapable de lâcher prise comme si cela revenait à être passif.

Etre actif dans le lâcher-prise

Oui, mais voilà, lâcher prise ne signifie pas ignorer un problème, mais plutôt lâcher notre manière habituelle de l’envisager pour l’aborder différemment. Bien souvent, nous comptons sur notre coté rationnel pour trouver des solutions. Mais combien de fois les solutions ne dépendent pas uniquement de nous ? Et les solutions rationnelles sont elles vraiment efficaces face à un ressenti, une émotion ou une habitude ancrée depuis longtemps ?

Parfois chercher des solutions par le biais de l’intellect ne fait que grossir le problème, car cela renvoi à un sentiment d’incapacité ou encore de manque de volonté.

L’hypnose a cet intérêt de proposer, le temps d’une séance de déposer notre manière habituelle de penser notre problème pour s’ouvrir à d’autres perspectives. Le conscient passe le relais à inconscient pour élaborer des solutions. Il s’agit donc de reprendre le contrôle sur problème à un niveau inconscient.

Passer le relais à l’inconscient

En hypnose ericksonienne nous considérons l’inconscient comme cette partie de nous qui gère les automatismes. Et des automatismes nous en avons énormément : parler, marcher, écrire, lire. Il s’agit aussi de nos habitudes et de nos émotions.

La plupart sont le fruit d’apprentissages liés à nos expériences, et si beaucoup nous sont très utiles, certains peuvent devenir gênant. Ainsi, nous pouvons avoir appris à craindre certaines situation, comme par exemple parler en public. Une première expérience avec une émotion désagréable, créer un apprentissage. La peur réapparaît alors de manière automatique donnant l’impression de ne pas pourvoir être contrôlée.

C’est ainsi qu’il arrive que certaines réactions soient à réajuster car elles deviennent problématiques.

Tenter d’agir consciemment sur un mécanisme inconscient n’est pas évident. Si par exemple je décide de saisir dans ma main un objet et que je commence à me demander consciemment comment faire, quel muscle je dois activer, dans quel ordre, à quelle vitesse. Cette tâche semblera impossible car trop complexe pour le conscient. La solution sera dans le laisser faire après avoir simplement posé consciemment l’intention d’attraper l’objet.

En séance nous réapprenons à poser une intention claire et à faire passer le message à cette partie de nous qui gère déjà tant de chose. La séance peut être perçue comme une manière de ré-accorder les processus inconscients pour sortie de nos dissonances.

Lâcher prise ce n’est pas perdre une préoccupation, ou le contrôle, mais bien récupérer une autre manière de l’aborder !

Alors si regagner du contrôle dans ce qui vous échappe habituellement vous tente n’hésitez pas à franchir la porte du cabinet !

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Le secret pour garder sa concentration pendant les révisions

bibliothérapie

La dernière semaine de révision est souvent associée à la fatigue de l’année, au stress, aux vagues de découragement qui succèdent à celles de la motivation !

Autant dire que ce n’est pas une semaine de tout repos tant au niveau émotionnel qu’intellectuel, ce qui est loin d’aider la concentration.

Alors comme on n’a jamais trop de techniques pour arriver à bon port, je vous propose de découvrir la méthode Pomodoro…

Organiser et rythmer le temps de travail grâce à la méthode Pomodoro

Si une méthode de gestion du temps est utile c’est bien celle Francesco Cirillo qui a créé à la fin des années 1980, la méthode pomodoro.

Ses avantages :
 –  elle aide à vaincre la procrastination
–   elle permet de rester foculisé sur l’objectif de travail
–   elle ménage des temps de repos nécessaire à la concentration

En quoi ça consiste ?

– Première étape : séléctionner une tâche à accomplir

– Deuxième étape : régler un miniteur sur 25 minutes. Pendant ce lapse de temps évacuer toute source de distration (travailler sur un bureau rangé, éteignez les portables…). Le cerveau n’aime pas la distraction qui est l’ennemi de la mémorisation !

– Troisième étape : à la sonnerie du minuteur faire une pause (et là toutes les sources de distraction sont les bienvenues… Ouf ! )

Puis, au bout de quatre pomodori, vous pouvez vous octroyer une pause vingt à trente minutes.

La gestion des temps de travail et de pause permet d’être productif tout en respectant ses besoins naturels. Elle assure donc une bonne efficacité tout en préservant de l’épuisement.

Soigner ses pauses pendant les révisions pour entretenir sa concentration

En effet, les pauses sont des temps de récupération indispensable à la concentration. N’oubliez pas même les machines ont besoin d’un temps de repos, sinon elles surchauffent. A vouloir trop bien faire les pauses sont parfois oubliées … le risque derrière est une moins bonne concentration, une moins bonnemémorisation et l’apparition de tensions corporelles.

Une pause de cinq minutes c’est l’occasion d’écouter une musique qui motive, faire des étirements, boire, faire de l’autohypnose… pour les curieux c’était’est aussi l’occasion de lire l’excellent lire le Philippe Lachaux « Les petites bulles de l’attention », qui finira de lever les secrets de la concentration !

Gérer le stress : trouver le juste milieu entre trop peu et pas assez !

Si malgré tout, la concentration n’est pas au rendez-vous, le stress peut en être la cause.

En effet, assez de stress vous fera tomber dans l’ennui, et trop de stress court-circuitera vos capacités habituelles… vous l’aurez compris le juste milieu est à trouver pour se sentir performant.

Et si gérer le stress seul vous semble compliqué, il est toujours possible de prévoir une séance d’hypnose pour évacuer le surplus de stress, travailler la confiance et booster vos capacités !

Les bonnes résolutions : vous en êtes où ?

Bonne résolution : entretenir la motivation

Comme chaque année vous avez franchi la nouvelle année rempli d’énergie pour mettre en place de nouvelles habitudes et quitter celles qui ne vous font pas franchement du bien ? Les fameuses bonnes résolutions vous tendaient les bras au premier janvier… pourtant vous n’êtes pas encore passé à l’action… et quelques jours après la nouvelle année, votre motivation est déjà en berne ?

Même si vous savez que c’est le bon moment pour manger plus sainement, vous remettre au sport ou arrêter de fumer il y a quelque chose à l’intérieur qui résiste ? Alors cet article est pour vous !

Prenez le temps de choisir une résolution et à l’aborder à la lumière des questions que je vous propose… vous pourriez être surpris du résultat ! Alors, prêt pour booster votre mental et enfin passer à l’action ?

 – Clarifier votre objectif

Dans un premier temps il va s’agir de clarifier la formulation de votre résolution. Si par exemple ma résolution est d’arrêter de manger n’importe comment et de grignoter alors  il s’agit de commencer par reformuler l’objectif de manière positive. La version positive sera  « manger plus sainement et à heure fixe ».

Vous allez ensuite faire vivre cette phrase ! Comment, à quel moment … il faut préciser le contexte et la manière de faire. En faisant cela, vous sortez du flou et donnez une direction précise à votre cerveau.

Par exemple manger plus sainement peut passer par : manger plus équilibré et dans de meilleures proportions lors des repas.

– La balance obligation / plaisir

Parfois nous avons tendance à raisonner en termes d’obligation faisant ainsi appelle à notre volonté pour mettre en œuvre le changement. Nous passons ainsi par la contrainte pour nous mettre en mouvement. C’est le cas par exemple si vous vous dites « il faut que…. ».

Mais bien souvent cela n’est pas motivant, parfois même, par simple esprit de contradiction ou envie de liberté on peut alors résister ou faire l’exact opposé !  Il est plus motivant de raisonner en termes de plaisir !

La question à vous poser est : quelle source de plaisir va m’apporter ma bonne résolution ?

Si par exemple je me dis « Il faut que je mange plus sainement. » Alors je peux reformuler mon objectif différemment par exemple : « En mangeant plus sainement, je me sentirai mieux dans mon corps et avec plus d’énergie. J’aurai la satisfaction de prendre soin de moi.»

La bonne résolution n’est alors qu’une étape pour atteindre un plaisir. Ce n’est pas une fin en soi mais un moyen, qui permet d’atteindre un objectif bien plus motivant.

– se mettre dans un état d’esprit positif

En étant parfaitement honnête avec vous-même, vous allez lister toutes les idées que vous avez sur vous et votre objectif en deux catégories. La première catégorie va regrouper les croyances aidantes et le seconde les croyances limitantes. Dans un premier temps laissez venir spontanément tout ce qui vient. L’objectif ici est de conscientiser le dialogue interne, pour cela le mieux est d’écrire. Vous pourrez ensuite choisir de faire du tri parmi toutes ces idées et de ne garder que celles qui vous semblent aidantes. Gardez sur vous la liste des pensées aidantes de manière a pouvoir les relire à chaque fois que nécessaire.

Vous identifiez ainsi les croyances qui peuvent saboter votre motivation, mais aussi celle qui sont aidantes. A chaque fois que vous percevez dans votre dialogue interne l’intrusion d’une pensée négative, vous pourrez ainsi rediriger le mental vers une pensée aidante préalablement identifiée.

– Retour vers le futur

Prenez maintenant le temps de vous imaginer une fois cet objectif atteint.

A quoi ressemblez vous ? Que faites vous ? Qu’est-ce que cela vous permet ? et enfin y a -t-il des inconvénients ? Si oui, prenez le temps d’ajuster jusqu’à ce que tout semble en place.

Allez dans le concret à la rencontrer de cet autre vous pour commencer à apprivoiser le changement. En faisant cet exercice vous indiquer à votre cerveau une direction concrète mais bien plus encore. Vous vous préparez littéralement à le vivre.

– Soyez précis !!!!

Vous voici sur la ligne de départ, la direction est donnée, il ne manque que le coup de siffler pour vous élancer et effectuer le premier pas ! Alors à vous de jouer et de définir avec précision le moment où vous allez commencer à mettre en œuvre votre résolution. Je dis bien commencer, car il ne s’agit pas nécessairement d’atteindre en une fois l’objectif final, mais de décider à quel moment vous enclenchez les changements qui permettent d’atteindre l’objectif final.

Par exemple, dès ce soir je revois la composition de mes placards et fais le plein de nouvelles saines pour rééquilibrer mes habitudes !

A vous de jouer… Et si vous sentez que vous besoin d’un coup de pouce je vous accueille bien sûr en séance !