L’hypnose pour réguler son système nerveux

L’état de notre système nerveux fluctue au fil de nos journées et conditionne la manière dont nous traversons les expériences que nous amènent la vie. En comprenant la façon dont il fonctionne et grâce à l’hypnose il est possible d’apprendre à le diriger. Reprendre la main sur les réactions automatiques qui se déploient notamment en situation de stress redevient possible.

Découvrir le fonctionnement de notre système nerveux

Parfois nous plongeons dans un état d’alerte ressentant un stress intense, c’est le système sympathique qui s’active et veille à notre survie. Il nous prépare à combattre ou fuir.

D’autre fois, nous nous sentons comme figé dans un mouvement de replis sur soi vidé de toute énergie, prêt à tout abandonner, c’est le système vagal dorsal qui s’active.

Et puis il y a mes moments où nous sommes pleinement connectés à ce qui nous entoure, aux êtres avec lesquels nous interagissons, la nature…etc. Il n’y alors plus de stress, c’est le système vagal ventral qui fonctionne, les relations avec les autres nous nourrissent et nous apaisent.

Ces trois systèmes sont une cartographie de notre système nerveux tel qu’il est représenté dans la théorie ployvagale développée par Stephen Porges.

Notre système nerveux fonctionne de manière automatique.

Son automaticité nous permet d’être attentif à autre chose, de créer, d’imaginer et d’entrer en contact avec d’autres personnes. Il travaille sans que nous ayons besoin de l’écouter et de le surveiller. Nous dépendons de notre système nerveux qui nous guide et nous protège. Il régule notre respiration, notre rythme cardiaque, donne de l’énergie et rétabliT le calme. Selon son état nous allons avoir certaines émotions ou certains types de pensées.

En apprenant à l’écouter, en percevant ce qui se qui se passe dans notre corps, nous pouvons peu à peu apprendre à mieux le connaître et ainsi réguler notre vie. Il devient possible de percevoir les déclencheurs qui le mettent en alerte, et d’apprendre à le ramener dans une zone de calme.

Il faut donc dans un premier temps comprendre le fonctionnement de notre système nerveux et dans un second temps apprendre à le réguler pour sortir de ses automatismes.

Apprendre à sortir des automatismes

S’installer dans cette démarche permet de lever le mystère sur la façon dont nous interagissons avec le monde. La compréhension de nos ressentis de nos pensées et de nos comportements nous offre la possibilité d’être présent à nos expériences plutôt que d’être pris en otage par elles.  A l’inverse lorsque nous réagissons de manière automatique nous sommes submergés par nos émotions, nous perdons le lien avec la capacité de régulation et de réflexion.

En travaillant notre capacité à nous sécuriser et être à l’écoute de notre système nerveux nous créons les compétences pour aborder les expériences avec curiosité et y répondre de manière appropriée au lieu de simplement être en réaction à ce qui nous arrive. Lorsque nous sommes capables de reconnaître un moment de détresse de porter attention à cet état tout en restant en sécurité alors nous accédons à un moment de prise de conscience qui nous permet de ne pas nous laisser entraîner dans la disrégulation.

L’hypnose est un  excellent moyen de remettre du lien avec le système nerveux. En séance remettons du lien avec le corps, nous apprenons à en décrypter ces réactions et à conscientiser certaines sensations qui reflètent si nous sommes en état de stress ou de sécurité. Nous apprenons à naviguer d’un état a l’autre et à redevenir le capitaine du navire.

Pour aller plus loin :

« Je suis stressé »

Je suis stressé

Ces trois mots « Je suis stressé » nous les avons tous prononcé un jour. Pourtant qui peut affirmer être à l’aise avec le stress, au point de pouvoir le réguler, le diminuer ou simplement mieux le supporter.

Si le stress est une problématique commune, il est commun aussi d’être démuni face à lui.

Mais s’il est présent dans nos vies, le subir n’est pas une fatalité, il suffit parfois d’une aide extérieure pour reprendre pied dans une forme de tranquillité.

Quand je suis stressé , est-ce vraiment négatif ?

Le stress se définit comme un ensemble de réactions aussi bien psychiques que physiques associées à une demande ou une pression importante dans notre environnement.

Il peut être positif à condition d’avoir les ressources et le temps nécessaire pour répondre à la demande. Dans ce cas le stress servira simplement de moteur pour passer à l’action et il redescendra naturellement.

En revanche, il devient vite négatif si les ressources et le temps font défaut.

Par ailleurs, il y a une forme de subjectivité dans le stress car la perception de nos ressources est rarement objective ! Ainsi il est possible d’être stressé par un examen, alors même que l’on a assez travaillé et que notre entourage croit en notre capacité.

Les facteurs aggravant du stress

Le stress a tendance à flamber au contact de certains facteurs aggravant :

  • Une quantité trop importante de choses à faire dans un temps trop limité
  • Des tâches à accomplir au-dessus de notre savoir-faire
  • Le caractère imprévisible d’une demande, d’un évenement.

Les tendances personnelles qui sensibilisent au stress

Certaines tendances personnelles vont avoir pour effet d’aggraver le stress comme par exemple le fait d’être :

  • perfectionniste
  • de mettre beaucoup d’enjeux dans ce que l’on fait
  • de manquer d’organisation

Les effets néfastes du stress

Pour repérer si l’on commence à subir un niveau de stress trop important voici quelques symptômes qui sont le signe d’un stress intense et qui c’est installé sur la durée :

  • une baisse de l’attention qui devient instable et dispersée
  • une hyper-émotivité
  • de l’inquiétude et du découragement face à des tâches d’habitude simple
  • des difficultés à mettre le cerveau au repos
  • troubles du sommeil
  • des difficultés à se détendre pour récupérer et profiter des bons moments

Si ces signes se font présent cela peut être le signal que c’est le moment de se faire accompagner pour éviter d’entrer dans une spirale menant à l’épuisement.

L’hypnose dans la gestion du stress

L’hypnose est un réel atout pour apprendre à réguler et gérer le stress.

En séance nous travaillons, entre autre :

  • la capacité à ralentir le rythme, se mettre sur pause
  • la capacité de concentration
  • la détente physique : un corps détendu amène un esprit apaisé
  • la perception de soi
  • la mobilisation des ressources

Alors si cela vous parle, n’hésitez à prendre rendez-vous !

Pour allez plus loin…

https://www.fnac.com/a11855264/Delavenne-heloise-L-hypnose-adieu-l-anxiete

La peur de l’autre : s’en libérer pour s’autoriser à être soi

Affronter une discussion personnelle stressante, affirmer une opinion en réunion de travail, se présenter à un entretien d’embauche… nombreuses sont les situations qui peuvent engendrer la peur de l’autr,e et un immense inconfort !

Le regard de l’autre n’est pas neutre. C’est une perception qui provoque une alerte émotive, une sensation d’invitation ou d’intrusion.

Boris Cyrulnik, Les nourritures affectives

Les relations sociales peuvent aussi bien être source de plaisir, d’épanouissement, de stimulation et de réconfort que de peur. La peur, cette émotion qui peut parfois pousser à éviter certaines situations, ou encore tétanise et empêche d’être simplement soi. Si l’on peut s’amuser à la provoquer en regardant un film à suspens, à travers un manège à sensation pour venir ressentir son adrénaline ; bien souvent elle se déploie là où l’on ne voudrait pas et semble incontrôlable. Particulièrement dans le contexte des relations sociales où elle peut devenir extrêmement gênante. S’exprimer avec aisance face à un groupe, face à son patron ou encore affirmer un désaccord devient source d’angoisse. Mains moites, boule au ventre, cœur battant, la panique envahit. Difficile dans ces moments de se réjouir d’une rencontre qui ressemble davantage à une épreuve qu’à un échange !

Est-ce que la peur de l’autre me concerne ?

La peur de l’autre peut prendre différents aspects :

  • La peur du jugement et du rejet
  • La peur de l’agressivité et de l’hostilité
  • La peur de l’intimité

La sécurité relationnelle comme antidote

Dans chacune de ces situations, il est nécessaire de retravailler le sentiment de sécurité dans le lien à l’autre. Quand cette sécurité relationnelle n’a jamais été éprouvée ou qu’elle a été mise à l’épreuve à travers diverses expériences de vie, la reconstruire est le premier pas pour s’épanouir dans les relations et s’autoriser sans crainte à être simplement soi.

La métaphore du cheval et du cavalier : comprendre le fonctionnement du cerveau

C’est la métaphore qu’utilise Roland Jouvent, Professeur de psychiatrie à l’université Pierre et Marie Curie, Paris VI, dans son livre “Le cerveau magicien” pour décrire notre cerveau. Le cheval, correspond au cerveau limbique qui est rapide, intuitif et réactif. Il fonctionne grâce à des réflexes, par exemple, sursauter et à des automatismes. Son but est de permettre notre survie. Son cavalier, le néocortex, lui, évalue la situation et ce qui aurait pu se passer. Il réfléchit l’événement et ses conséquences.

Si la partie limbique de notre cerveau, le cheval, a appris à avoir peur de l’autre, ou n’a jamais appris la sécurité avec l’autre dans certaines situations elle va enclencher la peur alors même que la partie réfléchie de notre cerveau, le cavalier voudrait rester calme, à l’aise, peut-être même être chaleureux et jovial. Un conflit interne apparaît.

Pour sortir de ce conflit, il est nécessaire de remettre de la communication avec les parties émotionnelles du cerveau.  Il pourra ainsi faire face à la plupart des situations avec souplesse.

Pour en savoir plus

Et si vous sentez le besoin de vous faire accompagner, vous pouvez prendre rendez-vous !

Quand le besoin de contrôle mène… à la perte de contrôle.

besoin de contrôle

Nombreux sont nos comportements et réactions qui visent à répondre au besoin de contrôle d’une émotion, une angoisse, de pensées devenues envahissantes…

Comme Julie qui dès qu’un conflit se profile au travail dévore le contenu de ses placards en rentrant chez elle. Une manière de stopper le mental, efficace sur l’instant, mais culpabilisante juste après car dans le fonds ce qu’elle voudrait vraiment c’est prendre soin de son corps.

Et pourtant arrêter lui semble impossible. C’est « plus fort qu’elle ».

Ou encore, Eléonore, qui tombe amoureuse, souvent, en quête d’une relation forte et fusionnelle. Pourtant à chaque fois que des sentiments émergent, l’angoisse arrive. L’envie d’aller vers l’autre se heurte à la peur de le perdre, et cette sensation d’étouffer. Alors elle prend la fuite ou fait fuir l’autre avec des comportements inexplicables. Seule manière de se soulager de l’angoisse. Pourtant, elle sait, que dans le fond ce qu’elle voudrait c’est une histoire qui dure, qui permet de construire une vie de famille.

Et puis il y a Julien qui travaille depuis 20 ans au même échelon, il aimerait évoluer mais est tétanisé car aller vers un poste de direction l’exposerait au regard de l’autre. Les compétences, il les a, depuis le temps. Mais parler en public, mener des réunions, entraine une telle peur qu’il préfère ne pas être promu… quitte à s’ennuyer.

Les stratégies qui répondent au besoin de contrôle

Le besoin de contrôle que l’on peut avoir visent souvent à éliminer les pensée et émotions qui nous envahissent. C’est en quelque sorte une façon de les neutraliser et d’éviter l’inconfort qu’elles génèrent, de se soulager.

Ces stratégie de contrôle peuvent avoir deux tendances :

– la fuite : elle pousse à se cacher, s’échapper, se distraire, s’abrutir pour éviter l’émotion désagréable.

– la lutte : elle pousse à réprimer le malaise ou l’émotion, le nier et tenter de contrôler les pensées.

Ces fonctionnements sont communs à tous, à différents degrés. Il est bien rare d’avoir appris à être à l’aise avec ses émotions, mais malheureusement ils sont peu efficaces. Et à trop se développer, ils se transforment en problèmes : des compulsions, la sensation de stagner, des tensions, de la fatigue, une hyperémotivité. L’émotion est maîtrisée mais le comportement qui en découle devient incontrôlable !

Pourquoi est-ce si difficile de changer ces réactions ?

Une fois ces mécanismes perçus, et conscientisés, on pourrait se dire qu’il est facile de décider de faire autrement ! Pourtant, la simple volonté de changer est insuffisante et cela entraine une forme de culpabilité ou encore l’impression de manquer de volonté et d’être impuissant.

En réalité, si ces réactions se sont répétées, elles sont devenues automatiques. Au même titre que de lire, parler, marcher… il devient alors difficile les inhiber, elles se sont transformées en apprentissage inconscient.

En cela l’hypnose est une approche très intéressante pour interagir avec cette partie de nous qui maintient ces programmes inconscients. Pris dans l’automatisme nous agissons en réaction face à une situation. Or, il s’agit en séance de redécouvrir toutes les autres façons de gérer la situation ou l’émotion qui on pu être oubliées au fil du temps ou même jamais explorées.

L’enjeu peut aussi être de se sécuriser face aux émotions qui ne sont ni bonnes ni mauvaises juste un ressenti souvent en lien avec une expérience passée. Parfois, on gagne à les écouter, elles agissent comme une boussole. Mais il ne s’agit pas non plus de se laisser envahir car il arrive aussi d’avoir besoin de les transformer pour évoluer…

Alors si ces quelques mots font échos en vous n’hésitez pas à vous faire accompagner !

Déjouer les pièges de l’ empathie pour bien vivre avec !

Retrouvez cet article sur l’empathie au format audio, pour l’écouter facilement en voiture, dans le bus, en cuisinant ou dans votre bain !


Déjouer les pièges de l’empathie pour bien vivre avec !

Cet article sur l’empathie est pour vous si vous avez l’impression d’être facilement touché par les émotions des autres, et aussi d’être parfois fatigué par ce mécanisme !

Eh ! oui ! si l’ empathie est une qualité, à trop la développer cela peut venir perturber l’équilibre interne, créer de la fatigue ainsi qu’une surcharge émotionnelle. Je vous propose ici un zoom sur ses mécanismes et des pistes à explorer pour bien vivre avec cette formidable capacité de compréhension de l’autre.

L’ empathie : qu’est-ce que c’est ?

Si l’on reprend la définition que propose le Larousse, l’empathie est la « faculté intuitive de se mettre à la place d’autrui, de percevoir ce qu’il ressent. »

Il s’agit donc d’un mécanisme activé en présence d’autres personnes qui permet de percevoir l’état de notre entourage.

Que ce se passe-t-il concrètement quand on fait preuve d’ empathie ?

Pour avoir cette faculté intuitive de « se mettre à la place de… » c’est en réalité tout notre système sensoriel qui participe en captant les informations de notre environnement visuelles, auditives…(empathie émotionnelle). L’intellect participe aussi pour comprendre les cheminements internes de l’autre au niveau de ses pensées, de ses croyances, de ses valeurs (empathie cognitive).

 Ainsi, un timbre de voix un peu tremblant, associé à certaines expressions du visage vont permettre de percevoir la peur chez autrui.

Notre cerveau mémorise l’expression des émotions tel une grille de lecture qui permet au fur et à mesure de savoir décrypter l’état de l’autre.

Cet apprentissage est plus ou moins développé en fonction de l’éducation et du parcours de vie. Une fois cette capacité de lecture de l’autre acquise, elle s’effectue de façon automatique, on dit alors qu’elle est intuitive même si elle résulte d’un apprentissage.

Ainsi, lorsque votre conjoint rentre le soir après une longue journée, vous saurez décrypter s’il est stressé avant même qu’il vous le dise. Sans vous en rendre compte, vous l’aurez perçu, à travers sa manière d’ouvrir la porte, le rythme de ses pas, sa façon de poser ses affaires ou encore à sa posture (épaules relevées, visage fermé) et au ton de sa voix… etc.

L’utilité de l’empathie est vite établie. C’est une qualité sociale qui permet de percevoir rapidement de l’autre, ce qu’il ressent et d’ajuster son comportement pour créer une communication plus fluide. Naturellement, cette fonction adaptative facilite les relations et les échanges.

Mais ne dit – on pas que l’on a les défauts de ses qualités ?

Alors à trop s’appuyer sur ce mécanisme quel est le risque ?

Alors à trop s’appuyer sur ce mécanisme quel est le risque ?

Nous pouvons prendre ici l’exemple des professions d’aide, où l’empathie est particulièrement stimulée au contact de personnes en souffrance.

L’empathie peut devenir source de mal-être, et dans ce contexte il va s’agir d’apprendre à la doser pour la gérer au quotidien.

A être trop sollicité les inconvénients peuvent apparaître :

– vivre les émotions des autres : l’ascenseur émotionnel

Si l’on perçoit facilement chez l’autre son ressentit et ses émotions, le risque est aussi de se les approprier. Notre cerveau a cette faculté d’activer ses neurones miroir, faculté d’autant plus présente si l’on est proche de la personne. Ce mécanisme peut vite conduire à ressentir et même vivre l’émotion de l’autre comme si elle nous était propre.

Mais si j’ai passé une bonne journée, et que je retrouve le soir un conjoint stressé. Est-ce utile que je finisse par ressentir son stress ? Pas vraiment…

– le stress et la fatigue

Le fait de capter en permanence l’état des autres et de s’adapter en fonction de ceux-ci peut vite devenir source de stress. En effet, le stress apparaît lorsque que les capacités d’adaptation sont dépassées, ou encore lorsque nous n’avons pas les moyens suffisants pour agir.

Si l’émotion de l’autre est trop forte, ou que l’on est impuissant pour l’aider, le stress peut vite apparaître. Percevoir l’état de l’autre, peut entraîner l’envie d’agir pour l’aider, mais souvent cela renvoi à une forme d’impuissance. Si nous pouvons aider, compatir, nous ne pouvons pas gérer à la place des autres ses propres émotions. Et face à l’impuissance le stress arrive…

– le dévouement auprès des autres au détriment de ses propres besoins

Percevoir ce que ressent l’autre, c’est le mettre au centre de son attention. Et souvent cette capacité est associée à un souci de l’autre. Là encore, c’est une qualité bien sûr, mais à condition de ne pas s’éloigner de ses propres besoins.

Comment bien vivre avec son empathie

Je vous propose ici des pistes à explorer si le fait d’être empathique occasion chez vous du stress, de la fatigue ou tout autre inconvénient.

Et pour cela partons de la lecture que propose Carl Rogers de l’empathie , pour lui il s’agit de :

« La capacité empathique implique donc que, par exemple, on éprouve la peine ou le plaisir d’autrui comme il l’éprouve, et qu’on en perçoive la cause comme il la perçoit (c’est-à-dire qu’on explique ses sentiments ou ses perceptions comme il se les explique), sans jamais oublier qu’il s’agit des expériences et des perceptions de l’autre. Si cette dernière condition est absente [ou cesse de jouer], il ne s’agit plus d’empathie mais d’identification.”

L’important est donc de ne pas s’identifier complètement à la personne qui souffre. Et de garder la capacité à distinguer les pensées et les émotions de l’autre et ses propres pensées et états affectifs. Certes, face à quelqu’un qui éprouve des émotions difficiles, il est bon et utile de pouvoir identifier ce que cette personne ressent, mais il faut toujours savoir que c’est elle, et non soi-même, qui éprouve les émotions en question.

En pratique, comment cultiver cette capacité de différenciation ?

– Prendre du temps pour soi : se recentrer

Parfois, les systèmes sensoriel et émotionnel sont surstimulés par la quantité d’information détectées et traitées. Pour ne pas être déborder en accumulant une charge émotionnelle trop importante, il faut donc prendre soin de s’octroyer des temps de repos sans trop de stimulations pour revenir à soi. En sommes, des pauses avec moins d’interactions et moins de stimulis.

Et si l’on reprend l’idée de Carl Rogers, selon laquelle il ne faut « jamais oublier qu’il s’agit des expériences et des perceptions des autres », il est nécessaire de revenir à soi et à ses propres expériences.

Les notions de self corps, de lieu ressource sont ici fondamentales. Ils permettent de se recentrer et de retrouver en soi un espace protégé qui recentre sur sa propre identité. Ce processus est le point de départ des séances, qui permettent dans un premier temps d’apprendre à s’installer confortablement en soi. Il peut être retrouvé la méditation et bien sûr l’auto-hypnose. Mais aussi à travers des activité génératrices de bien être tel que la musique, le sport, le contact avec la nature.

Le fait d’apprendre à retrouver cet espace protégé en soi, a être son propre refuge, permet de s’aventurer en toute sécurité vers les autres et les ressentis qu’ils peuvent susciter en nous.

Il s’agit ici d’une hygiène de vie à installer au quotidien et pas seulement dans les périodes où l’on a le temps. Je dirais même que c’est lorsque l’on a le moins de temps que l’on en a le plus besoin.

– S’écouter

Vous l’avez compris, il s’agit de ressentir… alors il est important d’être à l’écoute de ses propres sensations physiques. En avoir conscience permet de prendre du recul lorsque l’on se sent envahie par l’émotion d’un autre et que l’on ne souhaite pas l’éprouver.

Si une amie vous raconte son accident de voiture, que vous commencez à sentir une accélération du rythme cardiaque, les mains moite… il temps de vous rappeler que ce n’est pas vous qui avez eu l’accident et que vous êtes à l’instant où elle vous le raconte en parfaite sécurité. Ce simple recadrage permet de ne pas s’approprier les « traumatismes » des autres.

Ce qui n’empêche pas par ailleurs d’avoir de la compassion.

– cadrer cette capacité

Ce n’est pas parce que l’on a appris à lire que l’on lit tout. Il en va de même pour l’empathie. Elle peut être adaptée avec certaines personnes ou dans certaines situations mais pas tout le temps. Une bonne manière de savoir dans quel contexte il peut être nécessaire de mettre de la distance avec ce mécanisme est la fatigue ressentie. Si certaines interactions vous vident de votre énergie, c’est qu’il y a certainement quelque chose à revoir.

– choisir ce que l’on a envie de ressentir

Nous l’avons vu, l’empathie est un processus dans lequel notre attention est tournée vers les autres. Il peut être bon parfois d’inverser le mouvement.

Un petit exercice peut être fait chaque matin. Il consiste à vous demander ce que vous avez envie de ressentir pour la journée. Du calme, de la joie, de l’enthousiasme, de la force, de la curiosité, de la chaleur…

Et puis de vous replonger dans un souvenir où vous avez ressenti cette sensation, en laissant revenir l’ambiance, les détails… vous pouvez même imaginer les sensations se diffuser dans le corps et les laisser s’amplifier.

Une fois ce ressenti choisit, installé en vous et amplifié, vous serez moins bousculé par les ressentis des autres. Vous aurez fixé un cap, et serez moins aux prises avec les vents contraires.

La prise de conscience des mécanismes est la première étape nécessaire a la prise de recul. Et si vous souhaitez être accompagné pour canaliser votre empathie et apprendre à vous recentrer, le cabinet vous est ouvert, pour un rendez-vous en présentiel ou à distance.

Pour aller plus loin sur l’ empathie…

Vous êtes curieux et aimeriez en savoir plus ? Je vous recommande la lecture du livre Judith Orloff ” Le guide de survie des hypersensibles empathiques“. Un livre qui aborde les différentes facettes de l’empathie et propose des exercices pratiques

La magie des Podcast pour enfants !

Podcast pour enfants
BIBLIOTHÈQUE SONORE Pour occuper les enfants sans écrans

BIBLIOTHÈQUE SONORE
Pour occuper les enfants sans écrans

Nous voici confinés pour un temps incertain, à devoir parfois travailler et s’occuper des enfants en même temps.  La tentation peut être grande de profiter de la télévision, de la tablette ou des jeux vidéo pour récupérer un peu de calme et vaquer à ses occupations. Mais en étant à la maison toute la journée, le temps passé devant les écrans peut vite s’allonger. Pourtant, d’autres solutions existent… .

Je vous propose ici des ressources gratuites qui vous permettront de limiter le temps passé devant les écrans. Il s’agit pour la plupart de Podcast pour enfants produire par des professionnels de la radio.

En effet, il existe de nombreux supports, gratuits, de qualité et faciles d’accès qui auront l’avantage de vous dégager du temps en tant que parents, tout en occupant agréablement vos enfants.

La magie des podcasts pour enfants

Voici une sélection de Podcast pour enfants écoutés et validés, qui vous offrirons de longues heures de tranquillité !

Le format audio est tout adapté aux enfants qui développent ainsi leur imaginaire, leur langage, et leurs apprentissages de manière autonome. Ce serait bien dommage de ne pas en profiter. Ils sont tous très agréable à écouter, même pour les grands. Leur qualité tant au niveau de la forme que du contenu est vraiment appréciable.

Voici quelques incontournables qui abordent les questions d’actualité, la culture, la science et l’histoire.

– Salut l’info (Astrapi et France Info)

– France Info Junior (France Info)

– Les p’tits Bateaux (France Inter)

– Les Odyssées (France Inter)

– Maman j’ai raté l’actu 

Et bien sûr des histoires à écouter, pour libérer l’imaginaire.

– Les P’tites Histoires

– Mythes et Légendes (Quelle Histoire Podcast)

Mais aussi les applications SYBEL, AUDIBLE, ont une jolie sélection de livre audio enfants/jeunesse en accès gratuit.

Pourquoi chercher d’autres alternatives aux écrans ?

Je m’en remets ici aux propos de Boris Cyrunilk, neuropsychiatre, qui en une minute expose avec clarté rare les risques pour nos enfants que vous pouvez écouter en consultant cette vidéo.

« Les enfants sont hypnotisés par un smartphone et ils sont addicts en quelques jours. Ils deviennent addicts au smartphone qui les hypnotise, qui altère leur développement cérébral.

Un smartphone ou un écran n’établit pas d’interaction. Mon écran d’ordinateur ne m’a jamais souri. Or, un enfant ou un bébé a besoin de sentir l’autre. Il a besoin d’apprendre à décoder ces gestes, ces mimiques, pour se synchroniser avec l’autre.

S’il y a trop d’écran, il n’apprend pas les interactions, il a un trouble de l’empathie donc il est soumis à ses pulsions. Comme on le voit aujourd’hui chez beaucoup d’adolescents, garçons et filles, qui ne contrôlent pas leurs émotions et qui passent à l’acte ou bien contre eux-mêmes ou bien contre les autres. »

Nous avons d’ailleurs tous tendance à aller un peu plus vers les écrans en ces temps perturbés. Il ne s’agit pas de les diaboliser, ni de se culpabiliser, mais plutôt de ne pas se contenter d’eux.

Et n’oubliez pas partagez ensemble…

Le confinement est l’opportunité de prendre soin les uns des autres, de rétablir des contacts physiques, des moments de discussion, une vraie présence à l’autre. Alors regardez-vous vraiment, apprenez à vous lire, écoutez vos idées, amusez vous à échanger les points de vue, rejoignez vous à travers vos pensées, câlinez-vous.

Quant à moi je vous souhaite un joyeux confinement autour de cette bibliothèque sonore en attendant de vous recevoir à nouveau !

BIBLIOTHÈQUE PARENTS ENFANTS

Un livre pour adoucir le quotidien des familles

Dans cet article, je vous propose de découvrir un livre pour adoucir le quotidien avec les enfants en facilitant la communication et en favorisant les échanges et la complicité.  « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent » , Adèle Faber et Elaine Mazlish

Ce livre est une ressource précieuse tant pour aider les enfants à exprimer leurs sentiments que pour accompagner les parents en proie à la fatigue, l’énervement ou l’inquiétude. Il répond donc aux besoins de toute la famille en présentant des façons innovatrices de résoudre les problèmes qu’on rencontre dans toute relation parent-enfant. Il met de l’avant une approche lucide, sensible et respectueuse, qui entraîne moins de stress et plus de gratification pour les parents comme pour les enfants.

Les plus de ce livre :

  • sa clarté
  • les exemples concret à travers les témoignages des parents
  • le visuel BD pour présenter les mises en situation
  • les aides mémoire
  • son côté déculpabilisant

Focus sur les thèmes abordés 

Il ne s’agit pas ici de vous proposer une un contenu exhaustif du livre mais plutôt de vous présenter sa structure et son esprit !

Accueillir les sentiments des enfants

Oui, mais comment me direz vous ? Il est loin d’être évident d’être à l’aise avec certaines émotions telles que la tristesse, la colère, la frustration, la jalousie… souvent en tant que parent nous avons tendance à vouloir agir dessus pour faire cesser l’émotion, ou à donner des injonctions « arrête de pleurer. », à vouloir solutionner le problème à la place de l’enfant, ou encore à le rassurer.  Les auteures vous proposent une autre alternative dont l’outil principal est l’écoute de votre enfant sans jugement ni interprétation de son ressenti. Il s’agit ensuite de l’aider à nommer ses sentiments et d’utiliser l’imaginaire pour répondre à ses désirs.

 Si par exemple votre enfant n’a pas envie d’aller à l’école le matin et semble trainer… il s’agit dans un premier temps d’être disponible et de valider le fait qu’il n’ait pas envie… avant de dériver sur l’imaginaire !

Même si spontanément tout parent peut être tenté d’houspiller son enfant, de le presser, de le culpabiliser par ce que tous les matins c’est même chose… tentez cette approche « oh là là ! Tu n’as pas envie de sortir ce matin ! ce serait génial si on pouvait se télétransporter jusqu’à l’école et passer le temps en accéléré pour être vite à ce soir ! ». Une simple phrase qui distraie tout en permettant à l’enfant de se sentir compris. L’imaginaire dédramatise et soulage.

Même si spontanément tout parent peut être tenté d’houspiller son enfant, de le presser, de le culpabiliser par ce que tous les matins c’est même chose… tentez plutôt «  oh là là ! Tu n’as pas envie de sortir ce matin ! ce serait génial si on pouvait se télétransporter jusqu’à l’école et passer le temps en accéléré pour être vite à ce soir ! ». Une simple phrase qui distraie tout en permettant à l’enfant de se sentir compris.

Susciter la coopération des enfants

impossible à nier, la frustration est inhérente à la fonction de parent. Le quotidien peut vite se transformer en lutte pour amener nos enfants à se comporter de façon convenable. Mais si l’adulte a un certain besoin d’ordre, de propreté, d’organisation ceci est loin d’être le souci des enfants. Et plus les parents insistent, plus les enfants résistent !

Les auteures proposent ici des astuces pour entretenir et réveiller l’esprit de coopération en utilisant entre autres le système des petits mots au lieu des longs monologues moralisateurs. 

Par exemple : la fin du week-end arrive et la chambre de votre enfant est en désordre. Le premier réflexe pourrait être de dire avec force et véhémence « Range ta chambre ! c’est le bazar on ne peut plus mettre un pied devant l’autre ! ». Mais la coopération sera plus facilement obtenue avec une touche de créativité et d’humour… et si vous envoyez un message à votre enfant dans un avion en papier « Help !!! Chambre en détresse ! Croule sous les vêtements et les jouets ! j’étouffe !!! SVP ranger moi… Merci ! Ta chambre. Bisou » Il n’y a de limite que votre créativité, à vous de tester !

Remplacer la punition

La punition est souvent la seule alternative envisagée en cas de bêtise, car nous n’en connaissons pas d’autre. Mais au-delà des débats autour de celle-ci, est-elle vraiment efficace ? Un enfant puni pour un comportement s’abstient-il de recommencer par la suite ? Pas sûr… elle risque parfois même de pousser à l’enfant à réagir de façon opposée à ce que l’on voudrait, ou à cacher et mentir pour ne pas être pris et puni. Explorer une autre manière de poser des limites est donc intéressant.

La démarche proposée est la suivante :  exprimer ses sentiments (quand tu fais ça j’ai peur pour toi…), exprimer ses attentes, montrer à l’enfant comment réparer sa bêtise, redresser la situation, offrir un choix à l’enfant, le faire participer pour trouver des solutions.

De mon point de vue, l’intérêt de cette approche est de permettre à l’enfant de comprendre la réaction du parent et de participer pour trouver une solution. Lorsque les solutions émanent de nous même nous sommes naturellement plus enclins à les appliquer ! En réagissant ainsi, cela permet aussi de développer l’empathie.

Encourager l’autonomie

Cela peut sembler être une évidence mais pourtant nous avons souvent tendance à vouloir aider, guider, conseiller nos enfants pour leur permettre ne pas échouer, d’aller plus vite etc… derrière cette bonne intention nous finissons par les priver de nombreux apprentissages et nous créons un sentiment de dépendance envers nous. Dépendre de ses parents est bien sûr normale, mais cette notion doit pouvoir évoluer avec le temps pour ne pas blesser l’estime de soi.

Utiliser les compliments pour développer l’estime

Avez-vous remarqué comme les compliments, qui sont au départ bienveillants peuvent parfois susciter des réactions négatives : le rejet du compliment parce que l’on n’est pas tout le temps comme ça, la peur de faire moins bien la prochaine fois… ceci vient du fait qu’il est souvent perçu comme une évaluation.

Vous découvrirez une manière de mettre l’accent sur les compétences de votre enfant bien plus constructive qu’un simple compliment. Il s’agit de sortir du compliment qui évalue un résultat, et de venir plutôt décrire ce que l’on voit, ce que l’on ressent. Par exemple : je suis impressionnée par la concentration dont tu as fait preuve pour construire ton lego. Ici le parent valorise une compétence et pas juste le résultat.

Aider les enfants à se dégager des rôles qui l’empêchent de s’épanouir

Quoi de plus limitant que les étiquettes (il est timide, agité, têtu, ne se concentre pas …). Être flexible et ne pas figer l’enfant dans un rôle, une étiquette, est un réel apprentissage qui peut être facilité par les parents !

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Bonne année 2020 … et bien plus encore !

Bonne année 2020

Le mois de janvier voit fleurir les vœux de bonne année, de bonheur, de santé, d’amour, de réussite, d’épanouissement.

 En ce début d’année, j’ai envie de vous souhaiter bien plus car nous le savons tous chaque année à son lot de bonheur et aussi d’imprévus, pour nous ou nos proches, au niveau professionnel ou personnel… et compter sur la chance pour passer au travers n’est pas, justement mettre toutes les chances de son côté.

Alors plutôt que de vous souhaiter de passer au travers des imprévus j’ai envie de vous souhaiter profondément et sincèrement de croire en vous, en vos forces et vos capacités. N’est-ce pas ce qui nous manque souvent pour profiter vraiment des bons moments et pour traverser les instants les plus difficiles, une confiance solide en soi. Pour ma part je crois en vous. Le cabinet est un lieu de rencontre ou l’on peut venir un peu écorché, sans avoir à cacher ses blessures. Mais au delà des blessures, ce que je vois moi ce sont toutes vos forces … tout ce qui fait que malgré tout vous tenez debout, vous avancez. Alors ensemble nous rangeons, trions, retrouvons toutes sortes d’émotions pour avancer parfois plus légers d’autres fois plus solide… mais toujours en étant fidèle à soi-même et à ce qui fait sens.

Je ne pense pas pas que les difficultés rencontrées aient nécessairement quelque chose à nous apprendre. Mais plutôt que l’on peut les utiliser pour préciser ce qui a vraiment du sens pour nous.

Alors à tous, je vous souhaite de croire en vous avec vos forces, vos faiblesses aussi et de rester fidèles à ce qui compte vraiment pour vous, comme un cap à suivre qui permet d’avancer en étant parfois ballotté mais sans tomber.

Et si parfois un coup de pouce est nécessaire, le cabinet vous accueil !

Votre première séance d’hypnose

hypnose à grenoble

L’hypnose, cette discipline qui fait le grand écart entre les salles d’anesthésie et de spectacle, suscite à juste titre beaucoup d’interrogations, surtout lorsqu’il s’agit de se rendre à sa première séance. A quoi une première séance d’hypnose peut-elle ressembler ? Je lève ici quelques questions et vous donne un fil conducteur pour vous permettre de percevoir la manière dont se déroulera notre premier rendez-vous. Allez, on lève le mystère !

Une rencontre

Un premier rendez-vous est avant tout une première rencontre. Il est fondamental avant de travailler sur soi d’établir un contact, de faire connaissance avec la personne qui va vous accompagner. S’installer ensemble avant de travailler sur ce qui vous amène me semble indispensable.

Entre vous et  moi

La séance est un espace où vous pouvez vous autoriser à être totalement vous. Il n’y a pas une bonne manière d’être ou de faire en séance. C’est un temps pour vous où vous pouvez poser toutes les questions que vous avez. Si vous avez certaines craintes, parfois induites par l’hypnose de spectacle, nous prenons le temps d’en parler. J’ai pour habitude de présenter ce qu’est pour moi l’hypnose, l’intérêt que l’on peut avoir à l’utiliser et définir les notions importantes telles que celle d’inconscient.

C’est aussi un temps important pour présenter votre problématique et définir ce vers quoi vous avez envie d’aller. Ensemble nous donnons une direction à la séance.

C’est pendant cet échange que la séance d’hypnose se construit et se personnalise. Vos attentes, vos besoins constituent la structure du travail sous hypnose.

Avec toutes les informations que nous avons récoltées ensemble la structure de la séance d’hypnose se définit. J’ai pour habitude de vous annoncer ce que nous allons faire, si une proposition que je vous fais ne vous convient pas, vous pouvez tout à fais m’en faire part !

Le temps de l’hypnose

Vient ensuite le temps plus spécifique de l’hypnose. En première séance, vous expérimentez le fait de s’installer dans cet état. Vous entrez dedans, pouvez observer ce qu’il se passe et créez vos propres repères. Vous prenez vos marques pour profiter pleinement des bienfaits de l’état d’hypnose. Vous pouvez entrer et sortir de cet état comme une manière de l’apprivoiser, ou au contraire entrer très profondément dès la première séance en fonction de ce qui vous convient. La manière de développer l’état d’hypnose est spécifique à chaque personne.

Alors ? Envie de prendre rendez-vous pour votre première séance d’hypnose ?